|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
viaduc routier dit Pont de Cubzac
|
localisation
|
Aquitaine ; Gironde ; Saint-Vincent-de-Paul
|
|
oeuvre située en partie sur la commune : Cubzac-les-Ponts
|
aire d'étude
|
Carbon-Blanc
|
lieu-dit
|
le Port
|
hydrographie
|
Dordogne (la)
|
dénomination
|
pont
|
édifice contenant
|
Route Nationale 10
|
4
|
|
époque de construction
|
1ère moitié 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle
|
siècle détail
|
milieu 20e siècle
|
auteur(s)
|
Deschamps Claude (ingénieur) ; Billaudel Jean-Baptiste (ingénieur) ; Vergès Marie Fortuné de (ingénieur) ; Chevalier Martial (ingénieur) ; Quenot Pierre (ingénieur) ; Bayard de la Vingtrie Jean, ou La Vingtrie Jean Bayard de (ingénieur) ; Eiffel Jacques (ingénieur) ; Martin Emile (fondeur) ; Eiffel Gustave (ingénieur) ; Poirier (ingénieur) ; Alard (ingénieur) ; Descombes (ingénieur) ; Nougier Emile (ingénieur) ; Sansac Charles de (ingénieur) ; Dineto (entrepreneur) ; Cathadot (entrepreneur) ; Barreyre (conducteur de travaux)
|
personnalité(s)
|
Orléans Philippe d' (personnage célèbre) Moch Jules (personnage célèbre)
|
historique
|
Cl. Deschamps avait conçu un premier projet de pont en maçonnerie avec travée mobile qui servit de modèle au pont suspendu conçu par J.-B. Billaudel et achevé en 1839. La direction des travaux était confiée aux ingénieurs Vergès, Chevalier, Quenot, Bayard et à la fonderie Martin. Il fut détruit le 2 mars 1869 par une tempête et remplacé par deux bacs à vapeur puis par le pont dessiné par G. Eiffel en 1869 et inauguré en 1883. Celui-ci, conservant les viaducs d'accès, construit un pont droit sur des piles nouvelles et peut-être celles restaurées de l'ancien pont suspendu ; il est assisté des ingénieurs Poirier, Alard, Descombes, Nougier, des entrepreneurs Dineto et Cathadot, du conducteur de travaux Barreyre sous la surveillance de l'ingénieur en chef Sansac. Le pont partiellement détruit en 1944 est reconstruit en 1947 par J. Eiffel. Deux plaques rappelant les inaugurations mentionnent en 1839 le prince Philippe d'Orléans et en 1948 le ministre J. Moch.
|
description
|
L'ensemble du pont Billaudel s'allongeait sur 1545 m dont un viaduc voûté en pierre de taille à chaque extrémité. Le tablier en fonte, long de 525 m, était large de 7.50 m et situé à 25.50 m au-dessus des eaux de la Dordogne. Le pont s'allongeait de 5 travées de 109 m chacune sur 4 piles à base en maçonnerie et colonnes en fonte brute sur cales de bois. Le pont Eiffel se composait d'un pont cage à 8 travées sur 7 piles, certaines en fonte affinée, entretoisées par des poutres en treillis. Il portait une chaussée à pavage de bois et asphalte accompagnée de trottoirs sur voûtes de briques. L'ensemble était recouvert de béton. Les dernières restaurations sont faites avec des aciers plus légers et une chaussée en béton armé. Chaque viaduc d'accès compte 28 arches de pierre calcaire voûtées en plein cintre.
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; pierre de taille ; fonte ; bois ; brique ; béton armé
|
couvrement
|
voûte en berceau plein-cintre
|
propriété
|
propriété de l'Etat
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Maffre Marie-Hélène ; Maffre Philippe
|
référence
|
IA33001213
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1997
|
date versement
|
2001/11/30
|
date mise à jour
|
2015/11/06
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|