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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Château de la Bastie d'Urfé
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localisation
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Rhône-Alpes ; Loire ; Saint-Etienne-le-Molard
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aire d'étude
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Boën - Sail-sous-Couzan
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lieu-dit
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Bastie d'Urfé (la)
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hydrographie
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Lignon (dérivation du)
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destinations successives
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centre d'études ; musée
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dénomination
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maison forte ; château
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parties étudiées
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jardin ; temple de jardin
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parties non étudiées
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cour ; chapelle ; grotte artificielle ; communs ; douves
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partie(s) étudiée(s)
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éléments remarquables
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chapelle ; portique ; galerie ouverte
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objets mobiliers
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époque de construction
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15e siècle ; milieu 16e siècle
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siècle détail
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17e siècle ; 18e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 20e siècle
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année
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1548
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auteur(s)
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Joinillon Antoine (maître maçon)
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personnalité(s)
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Urfé Claude d' (commanditaire, propriétaire) ; Urfé Honoré d' (habitant célèbre)
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historique
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Une domus fortis existe sur le site au 14e siècle, peut-être dès 1331. Vers 1466, Pierre II d'Urfé y fait d'importants travaux (logis avec galerie en bois, au sud de l'aile ouest). Des murs devaient former les trois autres côtés d'une enceinte anglée de tours et entourée de douves. Claude d'Urfé (1501-1558) donne au château son allure actuelle. Compagnon de jeunesse de François Ier (qu'il accompagne en Italie dès 1521-1525) , bailli du Forez, sa carrière le conduit de nouveau en Italie, comme ambassadeur auprès du Concile de Trente (1546-1548) puis du Saint-Siège ; il rentre en France en 1551 comme gouverneur des enfants royaux. Dès les années 1540, il élabore un projet d'aménagement du château familial : corps de logis au sud en 1547-1548, rhabillage du corps ouest (rampe et galerie en maçonnerie) avant l'été 1549, corps de garde à l'est vers 1555, poterne au nord. La Bastie est son oeuvre, conçue sans architecte ; plans et élévations traduisent sa culture humaniste raffinée, ses hésitations et revirements, au gré d'une mise en oeuvre parfois maladroite par un maître maçon forézien, Antoine Joinillon. Le chantier s'arrête à sa mort. Honoré d'Urfé s'inspira du lieu en écrivant L'Astrée (1607-1628). La famille d'Urfé s'éteint en 1695 ; la Bastie change plusieurs fois de mains jusqu'en 1872 où elle passe au banquier Verdolin. Les bâtiments sont délabrés et Verdolin fait refaire la toiture du logis (suppression des lucarnes) et araser le 2e étage des bastions. Ruiné, il vend en 1874 la majorité des décors. L'édifice est sauvé par la société savante la Diana qui l'achète en 1909. Depuis la 2e moitié du 20e siècle, d'importantes campagnes de restaurations visent à lui rendre son aspect d'origine.
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description
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Le château adopte un plan régulier en U, sur une plate-forme autrefois entourée de douves en eau (dérivation du Lignon). Il est construit en pisé (corps de logis ouest) et en moellons de granite enduits. Le corps de logis principal, comprenant la grotte, la chapelle, la bibliothèque et les chambres des maîtres occupe le sud de la cour. L'étage et le comble sont desservis par un escalier en vis. Le toit pentu est couvert d'ardoise, le comble est éclairé par des lucarnes. Le logis est flanqué au sud par deux bastions de plan polygonal, à rez-de-chaussée voûté (plein cintre à l'ouest, anse de panier à l'est) , et à toit terrasse (modifie). Le corps ouest est constitué de pièce de service (rez-de-chaussée) et de pièces de réception à l'étage, donnant sur une galerie desservie par une. L'aile est forme un corps de garde avec sous-sol voûté en anse de panier et rez-de-chaussée constitué de cellules voûtées en berceau, sauf une, voûtée d'arêtes. les toits de ces deux ailes sont à longs pans et croupes, en tuile creuse (un toit en terrasse était prévu sur le corps de garde). Le côté nord était fermé par une poterne et un mur (détruits). Des bâtiments de communs formaient une avant-cour au nord (remaniés). Le jardin (étudié) s'étendait au sud et à l'ouest.
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plan
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plan régulier en U
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élévation
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élévation à travées ; élévation ordonnancée
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étages
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sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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pisé ; granite ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile creuse
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couvrement
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voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'arêtes ; voûte en berceau segmentaire ; voûte en berceau en anse-de-panier
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décor
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sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy) ; menuiserie (étudiée dans la base Palissy) ; céramique (étudiée dans la base Palissy)
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état
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restauré
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propriété
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propriété d'une association
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protection MH
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1912/10/25 : classé MH
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Château et jardin : classement par arrêté du 25 octobre 1912.
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visite
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ouvert au public
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Bardisa Marie ; Guibaud Caroline
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référence
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IA42000621
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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1999
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date versement
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2009/10/08
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date mise à jour
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2014/06/05
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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autre dossier
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dossier de protection
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