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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Fonderie De Vennes, puis Forges et Fonderie d'Aubrives, puis Société métallurgique d'Aubrives-Villerupt, puis Pont-à-Mousson, actuellement Magotteaux
localisation Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Aubrives
aire d'étude Ardennes
hydrographie Meuse (la)
dénomination fonderie
parties non étudiées atelier de fabrication ; bâtiment administratif d'entreprise ; stationnement ; entrepôt industriel ; logement patronal
époque de construction 2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
année 1943
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique L'usine est fondée en 1858 par la société De Vennes de Liège (Belgique). Les bâtiments incendiés en 1881 sont immédiatement reconstruits. En 1884, M. La Vallée Poussin constitue la S.A. des Forges et Fonderie d'Aubrives qui est mise en liquidation en 1887 et vendue à M. Cassion Bon. Cette société est à son tour liquidée pour créer, en fusionnant avec les fonderies de Villerupt (Lorraine) , la S.A. Métallurgique d'Aubrives et Villerupt le 15 septembre 1894 ; Villerupt fournit la fonte par la voie ferrée et Aubrives la transforme principalement en tuyaux pour conduite d'eau ou de gaz mais également en matériel pour chemin de fer (elle fournit 160 colonnes en fonte supportant les viaducs du métro de Paris). Occupée et endommagée pendant la Première Guerre mondiale, l'usine reprend la production dès la fin du conflit et atteint son apogée en 1930. En 1960, la société est absorbée par le groupe Pont-à-Mousson qui ferme définitivement le site en 1964. La majeure partie des 26 000 m2 de bâtiments sont détruits en 1973 et il ne subsiste plus que le Nouvel Atelier construit en 1943 pour abriter 150 machines-outils. Les bâtiments sont actuellement occupés par Magotteaux qui y reconstruit d'autres bâtiments afin de produire des éléments d'usure pour concasseurs.
Les quatre ateliers de fonderie étaient occupés par cinq cubilots et un four électrique. 50 000 tonnes de pièces sont produites annuellement vers 1910 et 600 tonnes par semaine en 1960.
800 personnes sont employées en 1930, 400 en 1934, 266 en 1942 puis 350 jusqu'à la fermeture et 124 actuellement.
description Le Nouvel Atelier est construit en pan de fer hourdé de brique de laitier et une partie a été bardée de tôle ; la charpente apparente est métallique et le toit constitué d'une succession de longs pans accolés couverts de tuiles mécaniques. De l'autre côté du site, au sud, un atelier secondaire est construit sur le même type mais couvert d'ardoise. A proximité, le logement patronal d'un étage carré et étage de comble est bâti en moellon calcaire, toit en pavillon brisé à charpente en bois apparente couvert d'ardoise. Le reste des bâtiments est récent et composé de constructions en pan de fer et essentage de tôle, toits à longs pans en charpente métallique apparente couvert de tôles.
étages 1 étage carré ; étage de comble
escaliers escalier intérieur : escalier en équerre, en charpente
gros-oeuvre brique ; résidu industriel en gros oeuvre ; essentage de tôle ; fer ; pan de fer ; calcaire ; moellon
couverture (type) toit à longs pans brisés ; toit à longs pans
couverture (matériau) ardoise ; tuile mécanique ; métal en couverture
couvrement charpente métallique apparente ; charpente en bois apparente
propriété propriété d'une société privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Marasi Julien ; Decrock Bruno
référence IA08000316
  © Région Champagne-Ardenne
enquête 2007
date versement 2009/12/12
date mise à jour 2010/02/02
dossier en ligne
service producteur Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire
3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
 
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Requête ((Aubrives) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=3 Génériques=0