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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à farine, puis usine de boissellerie (usine de formes pour chaussures) Spenlé
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localisation
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Franche-Comté ; Haute-Saône ; Autet
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aire d'étude
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Haute-Saône
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lieu-dit
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Charme (la)
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hydrographie
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Salon (dérivation du)
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dénomination
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moulin à farine ; usine de boissellerie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; logement patronal ; transformateur (abri) ; bâtiment d'eau ; bief de dérivation
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Vers 1887, Jean Martin Spenlé acquiert le moulin de la Charme, dont la matrice cadastrale signale que "tout l'outillage est enlevé", et y implante une usine de formes pour chaussures. Une "fabrique, une maison, un hangar et un bureau" sont construits entre 1887 et 1901. Attesté sur la carte de Cassini en 1760, le moulin appartient en 1810 à François Cornevin, et comprend également une huilerie. Acquis par Aimé François Tramoy, propriétaire des moulins de Gray et de Savoyeux, le moulin de la Charme est reconstruit et modernisé vers 1825. Il est détruit par un incendie le 24 mars 1858. L'arrêté préfectoral du 7 mai 1859 réglemente le moulin que ses propriétaires, Paret père et fils, négociants à Gray, sont autorisés à reconstruire. Il cesse son activité avant 1885. L'usine de formes pour chaussures est touchée par un incendie en 1906. La société est exploitée par Mathias Spenlé, puis par Ernest dans l'entre-deux-guerres. En 1949, l'usine est dite "manufacture de bois ouvré pour chaussures, formes, embauchoirs, talons ". Elle ferme ses portes vers 1965, et l'activité est transférée pendant quelques années dans le bourg voisin de Dampierre-sur-Salon. A l'exception de la maison d'habitation, les bâtiments sont désaffectés, et la toiture de l'atelier de fabrication est partiellement effondrée. Le moulin-huilerie compte 4 roues hydrauliques en 1810. Le moulin comprend quatre paires de meules et deux machines à nettoyer en 1827. Une chaudière tubulaire Badenia (Düsseldorf) est autorisée en 1920. La fabrique emploie 8 hommes et un enfant en 1893, et une quarantaine d'employés dans les années 1960.
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description
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Bâti en moellon de calcaire enduit, l'atelier de fabrication est en rez-de-chaussée couvert de trois travées de sheds. Le bâtiment d'eau est construit parallèlement à l'atelier, couvert d'un toit à longs pans. Le logement compte deux étages carrés et est couvert d'un toit à croupes. Quoique partiellement effondré, l'entrepôt industriel (?) , construit sur le canal de décharge, comprend une charpente en bois apparente.
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étages
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2 étages carrés
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; shed
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; verre en couverture
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couvrement
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charpente en bois apparente
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état
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établissement industriel désaffecté ; mauvais état ; menacé
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Favereaux Raphaël
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référence
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IA70000360
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2008
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date versement
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2010/03/11
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date mise à jour
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2011/05/02
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, 2009
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dossier en ligne
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
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