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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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immeubles de Saint-Raphaël
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Saint-Raphaël
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aire d'étude
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Saint-Raphaël
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dénomination
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immeuble
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collectifs
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71 repérés ; 9 étudiés
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époque de construction
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4e quart 19e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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Aublé Pierre (architecte) ; Santamaria Dominique (architecte) ; Bret Henri (architecte) ; Villani-Corrado (entrepreneur de maçonnerie) ; Brémond Louis (architecte) ; Barla B. (architecte) ; Appert P. (architecte) ; Oudry S. (entrepreneur de maçonnerie) ; Gregorieff (céramiste) ; Disdier (architecte) ; Le Bel Léon (architecte)
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historique
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Sur les 71 immeubles repérés, 3 ont été construits avant 1880, 22 de 1880 à 1919, 30 de 1920 à 1945, 14 de 1946 à 1970, 2 sont postérieurs à 1970. Mis à part Pierre Aublé, auteur du Winter Palace, les architectes (en fonction de la documentation consultée) sont différents de ceux des villas. Le plus intéressant est Henri Bret (1899-1939). Né à Draguignan, il s'installe à Saint-Raphaël après des études d'architecture à Paris. Son agence se déplace à Cannes à partir de 1925. Il réalise un très grand nombre de villas et d'immeubles à Cannes, Antibes et Sainte-Maxime dans un style qui allie modernité, régionalisme et Art Déco. A Saint-Raphaël, il est l'auteur de trois immeubles de rapport : 109, rue Jean-Aicard (1929) (IA83000481) , 16, avenue Paul-Doumer (daté 1933) (IA83000470) et 107, place Sadi-Carnot (non étudié) d'un éclectisme (colonnes, fronton sculpté) mêlé de régionalisme (génoise).
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description
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Les immeubles repérés antérieurs à 1920 sont tous situés en ville. Jusqu'à 1945, le bâti est relativement bas, 2 ou 3 étages sur rez-de-chaussée. Le Winter Palace et l'immeuble 85, boulevard Félix-Martin (non étudié) sont des exceptions au début du siècle avec leurs 4 étages plus combles. Ils sont tous deux situés sur ce qui était l'artère de prestige à l'époque. Dans l'entre-deux-guerres, La Résidence a 5 étages sur rez-de-chaussée, plus deux autres étages en retrait sur le toit terrasse. A partir de 1946, c'est le modèle 4 étages sur rez-de-chaussée qui se généralise. C'est le nombre d'étages limite ne nécessitant pas la présence d'un ascenseur. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, le style des immeubles ne diffère pas de celui des villas. L'éclectisme est général qu'il soit italianisant ou plus "parisien". Certains font référence au 18e siècle. Entre 1920 et 1945, les immeubles éclectiques sont encore nombreux, parfois teintés de modernité dans sa déclinaison Art Déco. Deux des réalisations d'Henri Bret empruntent des éléments à un régionalime plutôt "niçois" : 16, avenue Paul-Doumer et 107, place Sadi-Carnot ; de même que La Résidence, de Dominique Santamaria. De 1946 à 1970, la modernité est quasi-exclusive avec l'absence de décor sur les façades, des balcons filants, des auvents en béton, des pare-soleil : Le Sinclair (IA83000469) , l'immeuble-station service à Santa-Lucia (IA83000486) et de nombreux immeubles non étudiés. Il est à noter que les immeubles de la reconstruction du centre ville (comme aux 36 et 58 de la rue Léon-Basso) n'affirment pas une franche modernité. Le parti est plutôt de s'harmoniser avec le bâti existant. Le caractère régionaliste provençal n'existe pas pour les immeubles, le style architectural dit "provençal" faisant essentiellement référence à l'architecture rurale.
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typologie
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caractère éclectique ; caractère moderne
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type d'étude
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recensement du patrimoine balnéaire
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rédacteur(s)
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Négrel Geneviève
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référence
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IA83001423
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2004
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date versement
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2008/11/19
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crédits photo
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Heller, Marc - © Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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