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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site salle des fêtes
localisation Ile-de-France ; Val-d'Oise ; Enghien-les-Bains
aire d'étude Enghien-les-Bains
adresse 16 avenue de Ceinture ; rue de la Libération
dénomination salle des fêtes
époque de construction 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
année 1897
auteur(s) Vernholes Jean-Baptiste (architecte) ; Stauffacher Jacques (décorateur) ; Lebeuf (entrepreneur de maçonnerie) ; Bezia J . (entrepreneur) ; Barbier Georges (sculpteur) ; Lavier Robert (architecte de la ville) ; Gantois R. (architecte) ; Durand R. (architecte)
historique La ville prenant de l'ampleur à la fin du 19e siècle, le nouveau casino n'étant pas encore reconstruit dans l'ampleur qu'il connaîtra par la suite, il manquait une salle de spectacle pour les nombreuses activités artistiques de la station thermale autant que pour la vie culturelle des habitants de la ville. Grâce au legs Regnault la salle des fêtes a été construite en 1896-1897 : ce legs, en partie constitué d'un terrain au 30, rue du Nord, actuelle rue de la libération, et de la somme de 60 000 francs était destiné expressément à la construction d'une "Etablissement public salle de spectacle et de concert" et les plans en avaient été dressés par l'architecte de la ville Vernholes père en accord avec monsieur Regnault. Dans le plan initial convenu lors du legs, le bâtiment étant remarquablement situé près du Casino à l'angle de l'avenue de Ceinture, une "place Regnault" en hommage au donataire était prévue. Les travaux sont menés par l'entreprise en maçonnerie Lebeuf de Chatou, l'entreprise de construction métallique du Raincy Bézia J, et le décor de staff est dû au sculpteur à Montmagny, Georges Barbier. Le bâtiment est propriété de la ville, mais c'est la Société d'exploitation des Eaux et thermes d'Enghien qui dès 1898 bénéficie d'un contrat de location et ainsi en assure la direction démontrant une fois de plus quelle emprise le thermalisme à pu avoir dans le fonctionnement général des institutions municipales. Durant les années 1949-1950 le bâtiment est modifié et agrandi par l'architecte de la ville Robert Lavier et les architectes R. Gantois et R.Durand. Pour ce faire la propriété voisine du 18 avenue de Ceinture est acquise. Salle, scène, tribunes sont transformées, la salle de spectacle agrandie pour pouvoir accueillir 500 spectateurs et des constructions neuves sont élevées pour accueillir des services annexes et un foyer. La façade est totalement remaniée en 1950 avec l'arrachement des anciens parements de Vernholes pour un enduit au ciment devant s'accorder avec les parties neuves. C'est sans doute à cette période que les trois panneaux en relief représentant des d'instruments et des masques pour évoquer les arts du théâtre et de la musique sont mis en place.
description Le bâtiment initial présentait un corps de bâtiment avec le café au rez de chaussée et un grand salon à l'étage qui s'ouvrait par de larges baies et un balcon sur la rue. La façade, d'une composition sobre, était juste rehaussée par une travée centrale couronnée d'un fronton dans lequel s'inscrivait une lyre en zinc doré et ornée dans le bandeau d'attique supérieur d'un décor de panneaux de marbre rouge supportant pour deux d'entre eux les inscriptions "Regnault donateur 1894" et "Vernholes architecte 1897" .La salle de spectacle, selon un procédé fréquent pour ce type d'ouvrage, était couverte d'une charpente métallique. Le décor intérieur était de staff et de carton pierre. Sur le mur d'avant scène orné de chapiteaux, figurait un 'amour soutenant un masque et des guirlandes de fleurs, dus au pinceau du décorateur parisien Jacques Stauffacher.
étages rez-de-chaussée ; 1 étage carré
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
gros-oeuvre enduit ; moellon ; métal ; pierre ; béton
couverture (type) terrasse ; toit à longs pans
couverture (matériau) zinc en couverture ; béton en couverture ; ardoise (?)
décor peinture ; sculpture
représentation instrument de musique ; masque
  Sur la façade actuelle figurent des panneaux en relief ornés des masques évoquant la comédie et la tragédie, la comedia dell arte ainsi que différents instruments de musique ( lyre ; guitare ; violon ; luth ; tambourin ; accordéon ; saxophone ) et partitions.
propriété propriété publique
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Cueille Sophie
référence IA95000383
  © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
enquête 2006
date versement 2011/05/03
crédits photo Vialles, Jean-Bernard - © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
 
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Requête ((Gantois R.) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=3 Génériques=0