|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
hôpital, hospice Sainte-Anne
|
localisation
|
Lorraine ; Meuse ; Saint-Mihiel
|
aire d'étude
|
Saint-Mihiel
|
dénomination
|
hôpital ; hospice
|
parties non étudiées
|
chapelle ; jardin
|
objets mobiliers
|
|
époque de construction
|
Moyen Age ; 18e siècle ; 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
|
année
|
1722 ; 1758 ; 1785 ; 1805 ; 1813 ; 1828 ; 1829 ; 1849 ; 1857 ; 1870 ; 1876 ; 1923
|
auteur(s)
|
Desronis Hubert (entrepreneur) ; Dourin Jean, dit : le jeune (maçon) ; Bonnet Pierre (maître maçon) ; Robas Claude (maçon) ; Varin Léopold (maçon) ; Laurent Antoine (maçon) ; Chrétien Nicolas (maître charpentier) ; Viller Augustin Simon (conducteur de travaux) ; Renel François (architecte) ; Oudet Théodore (architecte) ; Notrel Joseph (maître maçon) ; Collot Etienne (maçon) ; Houzelot Jean-Baptiste (maçon) ; Soyé Joseph (maçon) ; Gervaise Charles (charpentier) ; Bazoche Hippolyte (architecte) ; Périn Gaston (architecte communal)
|
historique
|
l'hôpital est issu de la fusion, réalisée en 1256 à l'initiative du comte Thibaut de Bar, de l'aumônerie, un office de l'abbaye chargé de répartir les aumônes perçues par l'abbé et de la Maison-Dieu, fondée dans le Bourg au Xe siècle (?) par l'abbaye ; la première mention précise de l'hôpital à son emplacement actuel, dans l'enceinte de l'abbaye, est de 1308, date à laquelle Guillaume, abbé de Saint-Mihiel fonde la chapelle Sainte-Anne et y place un châtelain ; Dès le 17e siècle, l'hôpital est géré par des bourgeois qui rendent compte au grand aumônier de l'abbaye, généralement le prieur ; en 1722, 1723, construction, par l'entrepreneur Hubert Desronis, du logement des "furieux et imbécilles" ; travaux, principalement de charpente, en 1738, 1750, 1754 ; pose du dallage de la chapelle en 1749 par le maçon Jean Dourin le jeune ; importants travaux de reconstruction et d'agrandissement de 1758 à 1761 avec l'aide de 5 communes des environs par Pierre Bonnet, maître maçon, Claude Robas, Léopold Varin, Antoine Laurent, maçons, Nicolas Chrétien, maître charpentier ; travaux en 1785 pour la somme de 3277 livres ; travaux d'agrandissement afin d'accueillir des militaires de 1805 à 1807 sur des plans de l'employé des P. et C. Augustin Simon Viller ; bénédiction de la chapelle en 1809, date par source ; de 1813 à 1815, travaux, principalement aux dépendances, sur des plans de l'architecte Renel ; de 1828 à 1830, construction d'un nouveau bâtiment (à gauche de la chapelle actuelle) à l'emplacement d'un ancien, destiné aux malades de la garnison, aux enfants trouvés et infirmes sur des plans de l'architecte Théodore Oudet (plaque de fondation-déposée-datée 1829) , travaux rendus possible grâce à l'abandon, par l'Etat, de la Grange aux dîmes en 1817 ; en 1849, construction d'un corps de bâtiment destiné aux femmes atteintes de maladie vénérienne par les maçons Joseph Notrel, Etienne Collot et J.B. Houzelot sur des plans de Viller ; de 1850 à 1852, reconstruction partielle des bâtiments et agrandissement par Joseph Soyé, maçon à Saint-Germain (Meuse) et Charles Gervaise, charpentier à Saint-Mihiel, sur des plans de Viller ; en 1857, date par source, surélévation des 2 corps de bâtiment place Jean Bérain et rue Morguesson ; en 1870, construction d'un dortoir pour les enfants sur des plans de l'architecte Hippolyte Bazoche ; reconstruction de la chapelle en 1876, 1877, date par source ; importants travaux en 1923, 1924 sur des plans de l'architecte municipal Gaston Périn, dates et attributions par source ; en 19??, reconstruction du bâtiment de 1828 ; en 199?, démolition et reconstruction du bâtiment situé au sud, le long de la rue de la Buanderie.
|
description
|
partie ancienne du bâtiment composée de 3 corps en U entourant une cour. Au sud de la chapelle (greffée sur le corps ouest) , 2 corps en équerre (modernes). Côté rue de la Buanderie, un bâtiment isolé en brique et pierre, détruit et reconstruit en... ; pierre de taille : façade principale de la chapelle et façade ouest en partie du corps de bâtiment ouest (ce dernier élément est manifestement antérieur au 18e siècle et pourrait remonter au 15e ou 16e siècle) ; côté rue Morguesson, 2 bâtiments, l'ancienne morgue et une buanderie à lanterneau ont été construits après 1826, date de l'ancien cadastre. Métal en couverture : toit du campanile de la chapelle (un vaisseau) ; ardoise : croupe ronde de l'abside de la chapelle ; fausse voûte : chapelle
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
1 vaisseau ; sous-sol ; 2 étages carrés
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; croupe ; croupe ronde
|
couverture (matériau)
|
tuile mécanique ; métal en couverture ; ardoise
|
couvrement
|
fausse voûte en berceau plein-cintre
|
décor
|
sculpture
|
représentation
|
acanthe ; ornement à forme végétale ; enroulement ; pilastre
|
|
consoles décorées de feuilles d'acanthe et fronton à décor d'enroulements végétaux : porte de la façade sur rue Morguesson du corps nord, enroulements végétaux : fronton de la façade principale de la chapelle ; décor végétal : porte de la chapelle ; pilastres cannelés : façade et intérieur de la chapelle
|
propriété
|
propriété de la commune
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Guillaume Jacques ; Jacops Marie-France
|
référence
|
IA55000107
|
|
© Région Lorraine - Inventaire général
|
enquête
|
1976
|
date versement
|
2000/06/15
|
date mise à jour
|
2007/02/01
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
|
|