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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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mines d'antimoine dites mines de Meria
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localisation
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Corse ; Haute-Corse ; Meria
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lieu-dit
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Fossato ; San Martino ; Tufi Bianchi ; Vallone ; Vetrice
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dénomination
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mine
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parties non étudiées
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poudrière ; centrale électrique ; usine de préparation de produit minéral ; bureau d'entreprise ; entrepôt industriel ; excavation ; logement d'ouvriers ; logement patronal ; salle des machines
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époque de construction
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2e moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1858 ; 1911
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auteur(s)
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Chalandou-Long (fabricant) ; Wolf K. (fabricant) ; Duranteau (ingénieur)
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historique
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Le gisement de Meria, figuré sur le Plan Terrier dressé en 1793, fait l'objet de nombreux travaux de recherches à partir du milieu du XIXe siècle. Plusieurs filons sont reconnus, notamment ceux de Fossato, San Martino et Vallone. De 1855 à 1857, Antoine Pietri, juge de paix à Brando, son frère Marc et Dominique Antony demeurant à Morsiglia sont autorisés à réaliser des fouilles au lieu-dit Pastina, près de la chapelle San Martino. Ils obtiennent la concession le 10 mars 1858. La mise en valeur du site concerne les filons de Fossato et surtout de San Martino. L'exploitation est régulière puis connaît un ralentissement jusqu'en 1878, date à laquelle la concession est reprise par un consortium anglais dirigé par Charles Galland. La "Société des Mines de Meria" est créée. Les travaux d'exploitation sont dirigés par l'ingénieur Duranteau. En 1884, Galland est déclaré seul concessionnaire. Au lendemain de sa mort survenue au cours de l'année, la concession est attribuée à Antoine Franceschi de Rogliano, son légataire testamentaire. Des difficultés financières entraînent la vente par adjudication de l'exploitation le 13 mai 1898. Celle-ci est attribuée à la "Société Corse des Mines d'Antimoine de Meria", fondée par des hommes d'affaires bastiais : Etienne-Louis et Charles Orenga, les frères Dominique et Fortuné Thiers, Jean-Antoine Musso, Philippe-Auguste Pierangeli. Le filon de Vallone, reconnu dans les années 1870, donne lieu à une exploitation de 1883 à 1913. D'importants aménagements tel le creusement des travers-bancs Giannoni et Orenga sont réalisés. En 1908, la "Société Corse des Mines d'Antimoine de Meria" fait faillite ; la "Société Anonyme des Mines de Meria" lui succède. Celle-ci donne un nouvel élan à l'exploitation du site, modernise les installations avec l'implantation sur le secteur de Vallone d'une laverie et fait construire à San Martino une centrale électrique en 1911. En raison d'une dégradation de la situation économique, la société est mise en liquidation en 1914. En 1926, la concession est cédée à la "Société Minière du Cap Corse" dont le siège social est à Ivry, sous la direction de l'ingénieur Flavigny-Barrois. En 1952, la "Société d'Etudes et de Recherches pour l'Antimoine", filiale de la "Société Nouvelle des Mines de la Lucette", reprend la concession. Elle envisage d'exploiter de nouveaux filons en Corse, aux lieux-dits Belle Fachieri à Luri et San Martino à Meria, avec l'aide de 16 ouvriers mineurs, mais le projet est vite abandonné. En 1983, la "Société Nouvelle des Mines de la Lucette" devient concessionnaire des mines d'antimoine de Luri et Meria, mais elle se désengage rapidement. L'exploitation du gisement de Meria, le plus important des gisements d'antimoine du Cap Corse, a fourni plus de 5 600 tonnes d'antimoine métal. Ce sont principalement les filons de San Martino et de Vallone qui ont été valorisés.
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description
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Les sources mentionnent divers équipements : en 1879, l'ingénieur Duranteau déclare une machine à vapeur de 6 CV issue des ateliers marseillais Chalandou-Long ; en 1910, une chaudière est livrée par K. Wolf de Magdebourg. Ce site, comportant trois principaux secteurs d'extraction minière souterraine : Fossato, San Martino et Vallone, était équipé d'une laverie mécanique implantée sur le ruisseau de Vallone, à 250 m de la R. D. 35, et relié par un rail à l'entrepôt à minerai édifié en bordure de la route. Il comptait aussi une micro centrale électrique, installée sur le ruisseau de Meria, destinée à éclairer la mine et à activer des treuils et des pompes d'épuisement des eaux. Des logements d'ouvriers, au hameau de Pastina, et la maison du directeur, en bordure de la R. D. 35, complétaient ces installations. La plupart d'entre elles sont ruinées. Seuls l'entrepôt et la maison du directeur ont été conservés en élévation. D'importantes haldes, de part et d'autre du ruisseau de Vallone, et de nombreuses entrées de galeries situées en contrebas de la route départementale marquent aussi ces lieux de leur empreinte.
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état
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détruit après inventaire
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (patrimoine industriel de la Corse)
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rédacteur(s)
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Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette ; Mattioli Mauricette
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référence
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IA2B000936
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© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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enquête
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2004
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date versement
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2006/08/10
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date mise à jour
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2007/02/16
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crédits photo
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Heuer, Tomas - © Collectivité Territoriale de Corse
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service producteur
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Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine B.P. 215 - 20187 Ajaccio Cedex 1 - 04.95.50.38.06/04.95.50.38.07
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