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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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téléphérique
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localisation
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Auvergne ; Puy-de-Dôme ; Mont-Dore
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aire d'étude
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Rochefort-Montagne
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lieu-dit
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les Sagnes
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dénomination
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téléphérique
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parties non étudiées
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gare ; salle des machines
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éléments remarquables
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machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)
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objets mobiliers
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époque de construction
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2e quart 20e siècle
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année
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1936
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auteur(s)
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Costes Dieudonné (entrepreneur)
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historique
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Les sources d'archives concernant le téléférique du Mont-Dore sont muettes sur les circonstances et sur les conditions de sa construction. Installé en 1936, il est l'oeuvre de Dieudonné Costes qui s'était illustré en septembre 1930 lors de la première liaison aérienne Paris-New-York réalisée sans escale avec Bellonte ; c'est le deuxième ouvrage de ce type construit en France, après celui du Brévent (Chamonix, 74). Les deux gares ne comportent aucune indication de date, en revanche, les moteurs fabriqués par la société Alsthom, de Belfort (90) , portent des plaques avec la date de 1936. Le gros-oeuvre des gares n'a pas été modifié, en dehors des travaux d'entretien nécessaires. En 1950, un restaurant d'altitude est construit contre le mur nord de la gare supérieure. L'incendie qui le ravage en 1971 n'endommagera que les câbles. En 1962, un second téléférique construit à proximité, plus moderne et plus rapide, relègue l'ouvrage au rang d'auxiliaire qui ne fonctionne qu'en période de pointe. Les cabines ont été changées pour répondre aux normes de sécurité.
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description
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Le téléférique démarre dans la station de ski qui occupe le cirque donnant naissance à la Dordogne et dessert les derniers contreforts du Sancy. Les deux gares sont construites sur le même plan allongé qui comprend les quais d'embarquement abrités par le toit et une salle des machines en arrière. Les quais de la gare supérieure sont protégés des intempéries par un mur pignon où deux portes permettent le passage des bennes. Tout le gros-oeuvre est en béton armé, couverture comprise, seules des cloisons séparant la salle des machine (gare inférieure) des contrepoids et celles de la salle de contrôle, sont en parpaings de béton. Le bâtiment de la gare inférieure est divisé en deux corps de bâtiment : les quais d'embarquement, ouverts vers l'amont et la salle des machines. Cette dernière est également subdivisée : la salle de contrôle, incluse dans le volume, la machinerie proprement dite et, en arrière, la salle abritant les deux contrepoids de 45 tonnes qui assurent la tension des câbles porteurs. La machinerie (étudiée - IM63002276) est entraînée par un ensemble de moteurs électriques (étudié - IM63002277).
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étages
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en rez-de-chaussée surélevé
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escaliers
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escalier intérieur : escalier droit, en charpente métallique ; escalier intérieur : escalier droit, en maçonnerie, cage ouverte
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gros-oeuvre
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béton ; béton armé ; parpaing de béton ; essentage de planches
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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béton en couverture
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état
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bon état
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propriété
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propriété d'un établissement public communal
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Sauget Jean-Michel ; Henry Anne
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référence
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IA63000370
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© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
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enquête
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1997
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date versement
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2004/05/11
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date mise à jour
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2014/03/27
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Auvergne - Service régional de l'Inventaire 13-15, avenue de Fontmaure - BP 60 - 63402 Chamalières - 04.73.31.85.29
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voir aussi
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Itinéraire du patrimoine
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