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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à farine dit Moulin de la Garde, puis usine de préparation de produit minéral (moulin à kaolin) Alluaud, puis Société des Kaolins et Pâtes Céramiques du Limousin, actuellement maison, immeubles de bureaux et à logements
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localisation
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Limousin ; Haute-Vienne ; Limoges
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aire d'étude
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Limoges
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lieu-dit
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Moulin de la Garde
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adresse
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C.D. 11
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hydrographie
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la Vienne
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destinations successives
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maison ; immeuble de bureaux ; immeuble à logements
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dénomination
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moulin à farine ; usine de préparation de produit minéral
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; transformateur (abri) ; logement ; pièce de séchage
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éléments remarquables
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atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; pièce de séchage
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époque de construction
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2e quart 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1837 ; 1854 ; 1875
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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François Alluaud, exploitant les carrières de kaolin de Marcognac (87) depuis 1786, acquiert en juillet 1788 le moulin de la Garde, moulin à farine attesté dans la seconde moitié du 18e siècle. Il le transforme en moulin à kaolin. Le kaolin et la pâte à porcelaine sont alors vendus aux manufactures de porcelaine du département, de Paris, etc, et fournissent, à partir de 1797, la propre usine de François Alluaud. En 1837 le moulin est reconstruit, puis agrandi en 1854 et 1875 (ateliers de fabrication, pièces de séchage, etc). Il est exploité par la famille Alluaud jusqu'en 1872, date à laquelle Eugène Vandermarcq, arrière-petit-fils de François Alluaud, prend pour associé Jean Nadaud pour diriger l'affaire, sous la raison sociale Jean Nadaud et Cie. En 1900 Jean Nadaud se porte acquéreur du moulin de la Garde. En 1909, le fils d'Eugène Vandermarcq, Pierre, rachète l'entreprise qu'il exploite sous la raison sociale Kaolins et Pâtes Céramiques du Limousin. De nouvelles extensions sont réalisées à la veille de la Première Guerre mondiale. L'entreprise, qui possède alors plusieurs autres moulins en Haute-Vienne et dans le Cher, ferme l'usine de la Garde en 1975, car jugée trop vétuste. Actuellement, les bâtiments du moulin, en cours de transformation, abritent des habitations, des bureaux, un atelier d'émailleur, un ancien garage automobile... Le moulin de la Garde est équipé de 4 paires de meules animées par une roue à aubes en 1793 puis de 16 paires de meules et 12 pilons en 1808, 32 paires de meules en 1837, 41 paires de meules et 4 presses en 1870, 57 paires de meules et 4 presses en 1885, 49 paires de meules et 9 broyeurs à galets en 1935 et 1950. Le moulin à kaolin emploie une dizaine d'ouvriers en 1808, 18 en 1841, 28 en 1852 et 24 salariés en 1965.
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description
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Les bâtiments d'eau et ateliers de fabrication proprement dite sont au nombre de trois : d'une part, un bâtiment à un étage carré et un étage de comble, en moellon de pierre pour la partie basse et probablement à pan de bois pour la partie haute, couvert d'un large toit à longs pans en tuile creuse ; d'autre part deux bâtiments accolés, placés perpendiculairement au bâtiment précédent. En moellon de pierre, à appareillage polygonal en façade est, ils se composent d'un étage de soubassement et d'un rez-de-chaussée, accessible de plain-pied depuis le chemin départemental par les pignons sud, percés de deux grandes ouvertures. Ils sont couverts de toits à longs pans en ardoise, débordant au-dessus des pignons sud et formant ainsi deux auvents. Deux anciens séchoirs à kaolin implantés perpendiculairement et parallèlement au chemin départemental ont un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surmonté d'un étage carré. Les deux premiers niveaux sont en moellon de pierre, le troisième est à pan de bois et essentage formé d'abat-vent. Un troisième séchoir est implanté en bordure de rivière. Construit en brique et moellon de pierre enduits au rez-de-chaussée, il est doté d'un étage carré et partiellement d'un second, à pan de bois et abat-vent. Tous ces séchoirs sont couverts de toits à longs pans en tuile mécanique ou ardoise. Des ateliers annexes, construits au début du 20e siècle, sont implantés dans la cour d'entrée. Ils ont un étage carré, et sont construits en brique silico-calcaire. Dans la cour intérieure de l'usine, formée par les bâtiments d'eau et les séchoirs, se dresse un transformateur en brique enduite de plan carré. Au sud-ouest de l'usine est implanté un logement, à un étage carré sur rez-de-chaussée, en moellon de pierre enduit (et briques pour les encadrements de baie) , couvert d'un toit à longs pans à croupes en tuile mécanique.
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étages
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étage de soubassement ; 2 étages carrés ; étage de comble
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gros-oeuvre
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pierre ; moellon ; enduit ; bois ; pan de bois ; brique ; essentage de planches
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; tuile creuse ; ardoise
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état
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établissement industriel désaffecté ; restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel (enquête partielle, commune de Limoges)
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rédacteur(s)
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Pillet Frédéric
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référence
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IA87000330
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© Inventaire général ; © Ville de Limoges
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enquête
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2003
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date versement
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2004/01/22
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date mise à jour
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2012/01/23
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crédits photo
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Pillet, Frédéric - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Limousin - Service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel 27 boulevard de la Corderie 87031 Limoges Cedex - 05 87 21 20 95 ou 05 87 21 20 90
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