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Réponse n° 101

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site bourg castral de la Roquette de Cabasse
localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Cabasse
aire d'étude Var
lieu-dit Pont Neuf (le)
dénomination bourg castral
parties non étudiées château fort ; église
époque de construction 12e siècle
historique La Roquette, élevée sur le territoire de la villa de Cabasse, est mentionnée pour la première fois en 1161 seulement - malgré les nombreuses chartes de Saint-Victor relatives à Cabasse -, pour la dernière en 1185 et ne figure pas sur la liste des castra du diocèse de Fréjus de 1232-1244. Ce castrum éphémère paraît avoir été ensuite oublié. Il n'est pas concerné par le témoignage d'Achard, qui parle en 1787 des ruines "d'un vieux château que le peuple nomme Castéou Sarrin et qui fut bâti, dit-on, par les Sarrasins". La localisation donnée correspond à celle de l'oppidum qui couronne la falaise des Côtes.
description Entablement rocheux ; altitude : 215 m ; superficie : 500 m2. L'extrémité de l'éperon a été isolée par une large échancrure taillée dans le rocher ; l'entablement obtenu, de dimensions modestes (5 à 6 m de large, à peine plus de long et autant de hauteur à partir de l'échancrure) , est rigoureusement inaccessible sans escalade. Deux voies d'accès possible : 1ère à partir de l'échancrure à l'est, une petite faille naturelle peu profonde a probablement été aménagée au moyen de petits planchers en charpente suspendus et reliés les uns aux autres par des échelles ; 2e au nord, des gradins rocheux séparés par des à-pics moins importants (1, 50 à 2 m) ont pu être desservis par des échelles. Le sommet de la roque porte sur sa périphérie des restes de murs en moellons liés à la chaux. Sur le piémont nord, vestiges de l'église : murs très arasés d'une moitié d'abside semi-circulaire et du départ du gouttereau sud de la nef ; la moitié nord, assise en contrebas, n'est plus visible. Quelques éboulis indiquent la présence de maisons. En contrehaut à l'est de l'échancrure, la pointe de l'éperon porte des fonds de cabanes effondrées protégées par un mur en pierre séche. A 500 m en aval, dans la gorge de l'Issole, la falaise très élevée contient des habitats troglodytiques apparemment modernes.
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; pierre sèche
typologie type roque
état vestiges
propriété propriété privée (?)
type d'étude enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
rédacteur(s) Sauze Elisabeth
référence IA83001216
  © Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
enquête 2000
date versement 2007/10/30
date mise à jour 2011/09/26
service producteur Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
 
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Requête ((Var) :AIRE )
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