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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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fortifications d'agglomération
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localisation
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Champagne-Ardenne ; Marne ; Epernay
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aire d'étude
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Epernay centre
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dénomination
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fortification d'agglomération
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parties étudiées
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porte de ville ; bureau d'octroi
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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2e quart 16e siècle ; 1er quart 17e siècle
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historique
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L'emplacement du ou des châteaux médiévaux d'Epernay reste obscur. Les archevêques de Reims semblent avoir fait construire d'abord une résidence fortifiée. Un château est plusieurs fois reconstruit au bord du Cubry avant le 10e siècle. Il est fort probable qu'il existe un château au lieu-dit la Motte (les cadastres anciens désignent un "château de la Mothe") , identifiable par une butte crayeuse. Le Château d'Epernay, construit par Eudes II comte de Champagne et seigneur de la ville vers 1032, est restauré et fortifié plusieurs fois avant de brûler dans l'incendie de la ville en 1544. A son emplacement et sur ses ruines, on bâtit les maisons qui forment la rue du Château. Le terrain contient à partir du début du 18e siècle, l'auditoire du bailliage, et la prison, puis la justice de paix jusqu'en 186, date de son transfert rue du Donjon. L'enceinte médiévale : avant le rétablissement des fortifications de la ville en 1529, le Cubry partait de la ruelle Saint-Thibault pour aller se jeter à la Motte dans les fossés du château. Son détournement date de cette époque. Les maisons bordant le Rempart des Bersaults sont démolies avant le siège de 1592. Lors du siège de août 1592 par Henri IV, le gouverneur de la ville, Villers, aurait fait démolir 2 faubourgs (faubourg d'Igny, faubourg Saint-Laurent) ainsi que la chapelle Saint-Laurent. Après le siège, le baron de Vignolles, placé comme gouverneur, rétablit l'enceinte en 1608. La Tour Saint-Antoine, ruinée entièrement fut restaurée avec les matériaux de la chapelle Saint-Laurent. La vue d'Epernay par Chastillon fait appraître19 tours ou portes. En 1741, l'espace situé près de la Porte de Châlons est transformé en esplanade pour constituer le premier Jard. En 1749, des travaux d'aménagement sont en cours pour embellir la ville par une promenade à la Porte de Châlons. Des arbres sont fournis par l'Intendant de Champagne, Cazé de la Bove, et plantés de part et d'autre de la Porte de Châlons. C'est le début de l'aménagement du Jard par l'ingénieur de la Province Legendre. Le 3 juillet 1753, le conseil de ville autorise la démolition de la Porte de Châlons et de ses 2 tours adjacentes. L'ingénieur Legendre réalise l'aménagement de la Porte Lucas. A la Révolution, les pierres des remparts des Berseaux et de l'Arquebuse sont extraites, par travaux de charité en 1790 et 1791. Entre 1799 et 1805 la rue des Berceaux est nivelée et alignée. Les fossés de la Porte de Châlons sont comblés en 1840-1841. En 1873, la rue Flodoard est prolongée jusqu'à la place Louis-Philippe.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Bailly Gilles-Henri ; Caulliez Stéphanie ; Laurent Philippe
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référence
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IA51000801
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2004/05/26
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service producteur
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Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
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