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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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réseau viaire
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localisation
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Bourgogne ; Côte-d'Or ; Beaune
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aire d'étude
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Beaune centre
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dénomination
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voirie
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parties étudiées
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rue ; place
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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Bas-Empire ; Haut Moyen Age ; milieu du Moyen Age ; 18e siècle ; 19e siècle
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historique
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La question des alignements et de la conformité de l'aspect des constructions individuelles par rapport à un ensemble a été soulevée en de nombreuses occasions, mais sans toutefois que l'on arrête une réglementation. C'est en 1756 que la ville de Beaune impose à ces administrés de se conformer, sous peine d'amende, à une procédure stricte, ne faisant ainsi que réitérer avec plus de vigueur et fermeté d'anciennes prescriptions jamais réellement appliquées. En 1572, déjà, un arrêt du parlement de Dijon défendait à toute personne de construire sur les rues et places publiques sans permission des magistrats. Notons toutefois que le règlement de Beaune s'inspire de très près, parfois même en le paraphrasant, de celui de Dijon édicté en 1691. Néanmoins, les plans particuliers d'alignement ne règlent pas l'ensemble des problèmes de voirie et on ressent bien vite à Beaune la nécessité de lever un plan général. L'initiative est prise dès 1777 par le maire Jean-François Maufoux. Il faut toutefois faire remarquer que l'établissement de ce plan d'ensemble par Quinard ne concernera que la ville intra-muros. Il sera remis aux autorités municipales beaunoises en janvier 1783. Seules quelques rues ou portions de rues seront ensuite rectifiées, principalement dans les années 1840 : on observe particulièrement bien ce phénomène rue de Lorraine (No1 à 13) , rue des Tonneliers (No1, 3, 5) ou encore rue Monge (No10, 12, 14) et rue Carnot (No6, 8, 10, 12). Les timides travaux d'urbanisme de la fin du 18e siècle et du 19e siècle, comme le redressement, le prolongement ou le percement de voies vers l'extérieur ouvriront de larges brèches dans les remparts, mais Beaune, au contraire de Dijon, ne sera jamais débastionnée, et le réseau viaire actuel se confond, à peu de choses près, avec celui du moyen-âge et du 1er plan gravé connu (1575).
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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étude d'inventaire
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rédacteur(s)
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Inguenaud Virginie
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référence
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IA21000128
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© Inventaire général
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enquête
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1997
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date versement
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2000/09/18
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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