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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Manoir dit Tour des Druides
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
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aire d'étude
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Angers intra-muros
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lieu-dit
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Centre-ville (quartier)
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adresse
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17, 19 rue Beaurepaire ; rue des Carmes ; rue Garnier
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dénomination
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manoir
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parties non étudiées
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cour ; communs
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éléments remarquables
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pièce ; voûte ; cheminée ; porte
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époque de construction
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2e moitié 12e siècle ; 1ère moitié 13e siècle
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siècle détail
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13e siècle (?) ; 14e siècle (?)
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Identifié comme hospice ou infirmerie au 19e siècle, cet édifice peut être considéré désormais comme un édifice d'habitation. Ce manoir constituait un ensemble complexe sur un vaste terrain dans l'ancienne île des Carmes. Il comprenait pour corps principal (?) une tour construite dans la 2e moitié du 12e siècle. Mentionnée sous l'appellation de vieil donjon en 1595, celle-ci est déjà dénommée "Tour des Druides" en 1736 sur un plan de la ville. Une destruction du comble et de la pièce d'étage (à mi-hauteur des fenêtres) est déjà opérée entre 1778 et 1864, obligeant à établir une nouvelle toiture. La démolition complète intervient en 1865, à l'exception de la porte d'entrée nord qui subsiste au fond d'une arrière-cour, 17 rue Beaurepaire, et de fragments lapidaires (3 chapiteaux et 2 éléments de corniches) déposés à cette époque au musée archéologique d'Angers (mais aujourd'hui non localisés). Des bâtiments annexes, dont subsistent quelques vestiges, faisaient probablement partie de ce manoir : une petite pièce voûtée du 4e quart du 12e siècle, identifiée comme chapelle au 18e siècle, semble fonctionner comme un passage ou corps d'entrée : Elle a été intégrée dans un corps de logis du 16e siècle et sert d'arrière-magasin, 17 rue Beaurepaire. Subsiste également dans la cour n° 19 un fragment de mur portant une fenêtre murée du 13e ou 14e siècle. Il ne reste plus rien en revanche d'une grande et belle pièce rectangulaire très proche de la tour, en bordure de la rue des Carmes, construite dans la 1ère moitié du 13e siècle et détruite en 1932. La tour et ses annexes appartenaient au couvent des Carmes au 18e siècle selon le recensement de 1769, et servaient en grande partie de magasins à la raffinerie de sucre Van Bredenbec en 1778. Le site fut rattaché dans la 2e moitié du 19e siècle à la filature Renault et Lihoreau.
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description
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La tour d'habitation, de plan carré irrégulier d'environ 10, 50 x 10 m, comportait un sous-sol voûté en berceau et deux pièces superposées, de hauteur équivalente (11, 50 m) , couvertes de voûtes d'ogives bombées, avec chapiteaux végétaux. Le rez-de-chaussée était occupé par une salle peu éclairée et chauffée par une cheminée monumentale à hotte circulaire. A ce niveau, la maçonnerie mixte des murs en moellon en schiste avec parement intérieur - et sans doute extérieur - de tuffeau est attestée par les relevés du 19e siècle. Le premier étage, desservi par un escalier dans-oeuvre en vis sans jour, desservait une chambre éclairée de fenêtres géminées. La toiture originelle n'est pas connue, celle en pavillon étant consécutive à l'arasement des parties hautes de la tour. La grande pièce annexe (15 x 13 m) était couverte d'une voûte bombée à nervures multiples. Ses élévations extérieures ne sont pas restituables. La petite pièce annexe ou passage d'entrée qui subsiste (10 x 4 m) est constituée de deux travées voûtées d'ogives plus rudimentaires, portée par des piliers rectangulaires sans chapiteaux.
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plan
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plan massé
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étages
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sous-sol ; en rez-de-chaussée ; 1 étage carré
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte
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couverture (type)
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toit en pavillon
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couverture (matériau)
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ardoise
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couvrement
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voûte d'ogives bombée ; voûte à nervures multiples
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décor
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sculpture
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représentation
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ornement à forme végétale
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Les voûtes de la tour d'habitation étaient portées par des colonnes à chapiteaux végétaux, ces derniers composés de deux registres superposés de grandes feuilles vigoureusement recourbées formant frise ; une frise-corniche de même composition les prolongeait sur le mur ouest, à gauche de la cheminée, d'après un dessin de l'architecte Ernest Dainville.
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typologie
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Manoir-tour.
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
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référence
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IA49001107
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
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enquête
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1989
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date versement
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2009/11/25
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crédits photo
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Lasa, F. (reproduction) - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP ; © Ville d'Angers
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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