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Réponse n° 164

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site château
localisation Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Saint-Sylvestre-sur-Lot
aire d'étude Penne-d'Agenais
lieu-dit Ferrassou
dénomination château
parties étudiées communs
parties non étudiées chapelle
partie(s) étudiée(s)
éléments remarquables escalier
époque de construction 1er quart 14e siècle (détruit) ; limite 15e siècle 16e siècle ; 1ère moitié 16e siècle ; milieu 17e siècle (détruit) ; 1er quart 19e siècle
siècle détail 3e quart 17e siècle
année 1820
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique C'est à proximité d'une digue construite sur le Lot à la fin du 13e siècle, dite de Lamothe-Dessous, qu'une maison forte fut implantée vraisemblablement pour la famille de Pélissier, bourgeois de Penne et seigneurs péagers, mentionnés dans l'enquête de 1311 sur les usurpations commises au détriment du domaine royal. Des vestiges de cette résidence du début du 14e siècle paraissent subsister dans les parties basses du logis. La seigneurie de Ferrassou, détenue au 15e siècle par la famille de Laduguie, est vendue en 1476 à Jean de Podio Extremo (de Pechextrême) , avec "l'ostal e tor apelat de Ferrasso". De cette époque date vraisemblablement la reconstruction du corps de logis. La seigneurie passe dans les années 1490 entre les mains d'Antoine de Lustrac, pour qui la tour d'escalier hors-oeuvre fut vraisemblablement édifiée, à la fin du 15e ou au début du 16e siècle. Des traces de reprises dans la maçonnerie révèlent que le logis fut agrandi d'un nouveau corps adossé à l'escalier du côté sud, sans doute peu de temps après sa construction, d'après les traces de fenêtres encore visibles. La tour sur l'angle nord-est, datable par son décor Renaissance des années 1530-1540, fut peut-être élevée à l'occasion du prestigieux mariage en 1544 de Marguerite de Lustrac avec le Maréchal de Saint-André, selon Gilles Séraphin. Après l'acquisition en 1608 du château par Pierre de Masparrault, issu d'une riche famille de magistrats bordelais, d'importants travaux d'agrandissements sont effectués : le corps de logis est doublé en profondeur et une aile en retour est construite au nord, comportant notamment un corps d'entrée, des galeries superposées et une chapelle (visitée par l'évêque Claude Joly en 1668) ; une tourelle dominant le Lot porterait la date 1658 (non localisée). Durant la Révolution, la maîtresse-tour fut dérasée. Le domaine est acquit par Blaise de Lapeyrière en 1812, qui fait démolir vers 1818 l'aile nord et effectuer d'importants travaux de restauration et de décoration, donnant au château ses dispositions actuelles ; l'imposte en ferronnerie de la porte d'entrée daté 1820, marque l'achèvement du chantier.
description Le château établi sur la berge de la rive droite du Lot surplombe le cours d'eau, dont le niveau a été relevé d'environ 8 mètres lors de la construction du barrage de Villeneuve-sur-Lot. Les murs sont bâtis en moellon de tuf, équarri pour la tour d'escalier, mêlé à du calcaire pour la partie nord-ouest. Un enduit d'imitation simulant un appareillage de pierre de taille existait avant restauration. Le château se compose aujourd'hui d'un corps de logis rectangulaire perpendiculaire au Lot, sur caves voûtées en berceau et dominé par la tour d'escalier abritant au sommet une pièce voûtée d'ogives. La maîtresse-tour circulaire sur l'angle nord-est, défendue par une canonnière, est isolée par un fossé.
étages sous-sol ; 2 étages carrés
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
gros-oeuvre tuf ; pierre de taille ; moyen appareil ; calcaire ; moellon ; appareil mixte ; enduit d'imitation
couverture (type) toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'ogives
décor sculpture
représentation pilastre, losange
  Les croisées et demi-croisées de la tour nord-ouest sont encadrées par des pilastres à losanges couronnés de petits chapiteaux.
état restauré
propriété propriété d'une personne privée
protection MH 1973/04/11 : inscrit MH ; 1973/04/11 : classé MH
  Les parties anciennes (à l'exclusion des deux tours classées) : inscription par arrêté du 11 avril 1973 ; la tour ronde ainsi que la tour carrée renfermant l'escalier à vis : classement par arrêté du 11 avril 1973.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Beschi Alain
référence IA47002825
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2004/09/07
date mise à jour 2007/03/22
dossier en ligne
Contact service producteur
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Penne-d''Agenais) :AIRE )
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