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Réponse n° 187

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site couvent de carmélites, dites petites carmélites
localisation Lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Nancy
aire d'étude Nancy
dénomination couvent
parties étudiées église
partie(s) étudiée(s)
époque de construction 3e quart 17e siècle ; 1er quart 18e siècle
année 1655 ; 1714
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Le couvent des petites carmélites est fondé le 19 mai 1655 (d'après Lionnois Jean-Jacques, Histoire des villes vieille et neuve de Nancy, depuis leur fondation jusqu'en 1788, 200 ans après la fondation de la Ville-Neuve : tome 2. Nancy, 1811, p. 273-285) afin d'accueillir des carmélites venues de France et installées à Nancy depuis 1635, le couvent de carmélites installé à Nancy depuis 1618 ne pouvant les recevoir car il comptait alors vingt religieuses, soit le nombre maximum autorisé par la règle. Afin de le différencier de ce dernier (dit couvent des grandes carmélites), il est alors appelé couvent des petites carmélites ou second couvent des religieuses carmélites (d'après Lionnois). Les religieuses achètent un terrain en 1656, avec l'appui financier du maréchal de la Ferté Sénectère, gouverneur de la Lorraine pour le compte de la France, et construisent les premiers bâtiments dans la décennie qui suit (correspondant peut-être à l'aile sur la rue Chanzy). Une période d'interruption du chantier fait suite à des contestations portant sur leur légitimité dans la ville émanant du couvent des grandes carmélites, puis du duc Léopold à son retour en Lorraine (1698). En 1713, le couvent est à nouveau autorisé par le duc (lettres patentes du 30 août 1713) à la condition de faire rebâtir (ou terminer) les bâtiments (on ignore l'état dans lequel ils se trouvaient). Une cérémonie de pose de la 1e pierre a lieu le 12 mars 1714 (pierre posée sous la porte du vestibule entre le grand escalier et le jardin). Le chantier voit l'achèvement du dortoir et du cloître, la construction d'une (nouvelle) église conventuelle en 1715-1716 (IA54003332) et, en 1716, l'achèvement de l'ensemble conventuel (d'après Lionnois). Le couvent est vendu comme bien national à la Révolution. Il comprenait, d'après le compte-rendu de visite du 15 février 1798 et le plan annexé (AD 54 1 Q 593), une église à l'angle des actuelles rues Chanzy et Henri Poincaré, une maison externe pour pensionnaires ou locataires le long de la rue Chanzy, un cloître et un long bâtiment conventuel donnant sur un jardin potager et un verger, ainsi qu'une grange et une basse-cour. L'ensemble était accolé au couvent de prémontrés, la porte du couvent donnant sur l'actuelle rue Chanzy ; un passage ouvrant sur l'actuelle place Maginot donnait accès à la basse-cour. L'ensemble est acheté par Nicolas Poupillier et Florentin Sellière, et revendu rapidement à l'Etat pour agrandir la caserne de cavalerie installée dans l'ancien couvent des prémontrés. La ville de Nancy acquiert l'ensemble vers 1880 en vue d'une opération d'urbanisme (prolongement de la rue Gambetta et percement de nouvelles rues), et fait démolir tous les bâtiments avant 1885.
état détruit
type d'étude étude urbaine Nancy
rédacteur(s) Tronquart Martine ; Vaxelaire Yann
référence IA54003331
  © Région Lorraine - Inventaire général ; © communauté urbaine du Grand Nancy ; © Ville de Nancy
enquête 2015
date versement 2017/03/10
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
 
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Requête ((Nancy) :AIRE )
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