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Réponse n° 109

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site village.
localisation Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Galapian
aire d'étude Port-Sainte-Marie
dénomination village
parties non étudiées château
époque de construction 13e siècle ; 2e moitié 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
historique Le castrum de Galapian, pris en 1214 par Simon de Monfort, est une des places fortes d'Outre-Garonne située dans la baylie de Port-Sainte-Marie, suivant les divisions administratives mises en place par Alphonse de Poitiers. En 1259 il est entre les mains de Bernard de Rovignan, bien qu'une famille noble de Galapian ait existé, mentionnée dans plusieurs documents de la 2e moitié du 13e siècle ; le castrum était alors sans doute détenu par plusieurs co-seigneurs, comme dans la plupart des castra agenais et comme attesté au 16e siècle à Galapian. Le village est doté de coutumes en 1268, rédigées sur le modèle de celles de Montréal. Outre l'existence d'un mur d'enceinte et du four seigneurial, elles indiquent que les habitants pouvaient disposer d'un four à usage domestique. Au 17e siècle, la seigneurie, rattachée à celle de Lusignan, est érigée en baronnie. Un temple de protestants avec un cimetière contigu sur un emplacement donné par François de Lusignan est construit entre une rue et les fossés de la ville. En 1650 le château est dit "renversé", mais il s'agit vraisemblablement plus de la place forte que de la résidence aristocratique, qui subsiste encore partiellement. D'après la carte du duché d'Aiguillon, le bourg comptait 200 feux en 1677, alors que la commune, qui n'est plus peuplée aujourd'hui que de 200 habitants, comprenait encore 415 habitants lors du recensement de 1911.
L'examen du cadastre napoléonien montre que l'habitat villageois médiéval était certainement organisé sur une plate-forme grossièrement rectangulaire et fortifiée, dont l'église et le château occupaient la partie sud. Résultat d'un processus qui s'est probablement pérennisé durant la 2e moitié du 17e siècle, l'habitat a presque totalement migré de ce périmètre restreint pour coloniser au 19e siècle l'espace périphérique, situé au-delà des fossés, notamment vers le sud, le long du chemin reliant Clairac à Port-Sainte-Marie par Frégimont (actuel C.D. 205).
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit ; enduit partiel
couverture (matériau) tuile creuse ; tuile mécanique
typologie castrum ; village castral
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Beschi Alain
référence IA47000931
  © Inventaire général
enquête 1997
date versement 1999/03/03
date mise à jour 2007/03/01
crédits photo Beschi, Alain - © Inventaire général, ADAGP
 
dossier en ligne
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Requête ((Port-Sainte-Marie) :AIRE )
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