Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 1121

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hospice, actuellement maison de retraite Epinat-Simon
localisation Bourgogne ; Saône-et-Loire ; Issy-l'Evêque
aire d'étude Bourgogne
adresse 7 rue des Emigrés
destinations successives maison de retraite
dénomination hospice
jardin bois de jardin ; massif de fleurs
époque de construction 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
année 1902 ; 1909 ; 1958 ; 1966
auteur(s) Galland (architecte) ; Duquenoy M. (architecte) ; Palazzi Henri (architecte) ; Durand Georges (architecte)
personnalité(s) Carnot Sadi (donateur)
historique L'hospice est fondé grâce au legs du nivernais Charles-Adrien Epinat, en 1900, et créé juridiquement par décret en 1901. L'établissement bénéficiera entre autres de dons de la famille du président de la République Sadi Carnot. Le fondateur souhaitait que la direction de l'hospice, qui porte aussi le nom d'hôpital, soit confiée à des religieuses catholiques, mais il semble que le contexte général d'opposition entre l'église catholique et l'Etat ait retardé l'installation des premiers malades. En effet, en 1902, la commune n'est toujours pas entrée en possession des lieux et les interventions de députés se multiplient. Un premier édifice, propriété privée du testateur, préexistait aux bâtiments de l'hospice, qui fut réaménagé en deux tranches de 1902 à 1939. En 1902, aménagement de deux dortoirs pour les malades au premier étage du bâtiment principal, du dortoir du personnel, de la lingerie et de la salle du conseil d'administration. En 1905, les travaux sont réceptionnés provisoirement et un décompte signale un escalier en pierre de taille, probablement celui de l'entrée actuelle, un carrelage en céramique de Paray-le-Monial, des enduits extérieurs dits "avec crépissage tyrolien", qui existent toujours. Dès 1909, l'on songe à agrandir le bâtiment en construisant un "pavillon" supplémentaire (plan d'ensemble de 1909 ; devis estimatif de 1910 ; décompte des travaux payés de 1912 et subvention complémentaire de 1913) qui contient une salle de bains et une buanderie. Le plan d'ensemble de 1909 permet de voir les parties ajoutées au legs initial (aile supplémentaire au corps principal de bâtiment de la propriété du testateur). En 1939, le chauffage central est installé. D'importants travaux de restructuration sont faits en 1958 (architecte : M. Duquenoy, de Bourbon-Lancy) et de 1966 à 1968 (architectes : Georges Durand, à Mâcon, et Henri Palazzi, à Digoin) , date à laquelle existait encore une chapelle.
description L'édifice consiste en un corps de bâtiment principal sur rue, un corps de bâtiment secondaire surbaissé et donnant sur une cour, perpendiculaire au corps de bâtiment principal et des annexes. Le corps de bâtiment principal, l'ancienne propriété du 19e siècle ayant fait l'objet de travaux en 1904 et 1912, ouvre sur une cour d'honneur orientée à l'ouest et un parc devenu jardin. On accède au bâtiment par un perron qui donne sur la partie centrale, abritant, au moment des travaux, vestibule, parloir, à gauche le dortoir des femmes, à droite la cuisine et la salle de visite du médecin. Elle est séparée par un couloir de la partie de droite qui contient le réfectoire des femmes, celui des hommes, puis dans l'aile sud-est, le dortoir des hommes, les sanitaires et la chambre du surveillant. Au bout du réfectoire des hommes, un escalier droit dessert le premier étage qui contient la partie administrative de l'établissement. Une galerie vitrée fait communiquer la partie principale du bâtiment avec son aile (disparue). Ce bâtiment principal était entouré d'un jardin potager et d'un jardin d'agrément. A gauche du bâtiment principal, le bâtiment des bains, et sur le pourtour du domaine, une succession d'annexes qui sont les dépendances de l'établissement : bûcher isolé, WC, pièce dite "de service" qui jouxte elle-même la grange, petit bâtiment donnant au sud-est sur la rue, réservé aux hôtes de passage. L'ensemble a été remanié, mais l'extérieur a peu changé et certains éléments intérieurs restent encore en place (escaliers intérieurs en bois sculpté et tourné, ou en fonte, qui illustrent les anciennes distributions, portes de séparation intérieure, charpente en sapin dans le comble) et les bâtiments portent, sur la façade antérieure et sur la façade latérale, les deux inscriptions témoignant de l'identité du fondateur (Epinat-Simon) et de la date des travaux (1904, 1912). Le style du bâtiment est de type néo-classique, avec chaînages d'angle aux murs, encadrements droits de pierre de taille pour les fenêtres et bandeau décoratif. Le toit est couvert d'ardoise et l'enduit est gris, correspondant à l'architecture de cette zone située aux confins de la Bourgogne mais déjà influencée par le bâti du Centre de la France et que l'on retrouve dans nombre de propriétés bourgeoises ou nobles du 19è siècle. L'éclectisme de l'époque se lit dans le recours à certains éléments rappelant le goût pour l'architecture de chalet, notamment la façade latérale, de 1912. La façade antérieure actuelle n'est pas celle des plans de 1966 revus en 1967.
plan plan régulier en L
élévation élévation ordonnancée
étages rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre
gros-oeuvre pierre ; moellon ; pierre de taille ; enduit
couverture (type) toit à deux pans
couverture (matériau) ardoise
propriété propriété publique
type d'étude enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
rédacteur(s) Le Clech-Charton Sylvie ; Potier Nicolas
référence IA71001409
  © Région Bourgogne - Inventaire général
enquête 2002
date versement 2011/02/23
crédits photo Le Clech, Sylvie - © Région Bourgogne - Inventaire général
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1100] [1101-1200] [1201-1300] [1301-1400] [1401-1500] [1501-1600] [1601-1700] [1701-1800] [1801-1836]

1101 1102 1103 1104 1105 1106 1107 1108 1109 1110 1111 1112 1113 1114 1115 1116 1117 1118 1119 1120 1121 1122 1123 1124 1125 1126 1127 1128 1129 1130 1131 1132 1133 1134 1135 1136 1137 1138 1139 1140 1141 1142 1143 1144 1145 1146 1147 1148 1149 1150 1151 1152 1153 1154 1155 1156 1157 1158 1159 1160 1161 1162 1163 1164 1165 1166 1167 1168 1169 1170 1171 1172 1173 1174 1175 1176 1177 1178 1179 1180 1181 1182 1183 1184 1185 1186 1187 1188 1189 1190 1191 1192 1193 1194 1195 1196 1197 1198 1199 1200

Requête ((Bourgogne) :AIRE )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0