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Réponse n° 1568

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Hôtel de voyageurs dit Hôtellerie du Cheval-Blanc, actuellement immeuble
localisation Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
aire d'étude Angers intra-muros
lieu-dit Centre-ville (quartier)
adresse 12, 14 rue Saint-Aubin
destinations successives immeuble
dénomination hôtel de voyageurs
parties non étudiées cour ; écurie
époque de construction limite 15e siècle 16e siècle (détruit) ; 3e quart 18e siècle ; milieu 19e siècle
année 1775 ; 1857
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
personnalité(s) Joubert Matthieu (commanditaire) ; Bahuet André (commanditaire)
historique L'auberge du Cheval-Blanc était l'une des hôtelleries les plus anciennes et les plus réputées de la ville d'Angers. Elle était déjà attestée sous cette appellation dans un acte de déclaration au fief de l'abbaye Saint-Aubin en 1485 (le plus ancien maître des lieux connu est un certain Etienne Lavolle, en 1450). La configuration de l'établissement a souvent évolué au cours des siècles, au gré des démembrements et remembrements. Un acte de 1555 indique déjà une partie détachée de l'auberge sur les arrières donnant sur l'ancienne impasse Saint-Eloi, le logis de Cornelevrière devenu un hôtel particulier (n° 1, place Saint-Eloi). Selon des descriptions anciennes, l'auberge était accessible par un passage cocher traversant, sur presque toute sa largeur, une maison datant de la fin du 15e siècle ou du début du 16e, d'après l'iconographie. Au 16e siècle, l'hôtellerie appartenait aux fils d'Olivier Barrault, trésorier de Bretagne, maître d'ouvrage du célèbre logis éponyme voisin.

Le 18e siècle semble avoir été une période faste car une description, dans un censif de 1779, atteste de plusieurs augmentations, notamment une maison dite Saint-Antoine (emplacement de la partie gauche de l'édifice actuel) puis l'ancienne auberge à l'image Saint-Michel, elle aussi attestée dès le 15e siècle (emplacement de la partie droite de l'édifice actuel, une façade à colombages en losanges début 16e siècle, à droite du passage sur les dessins anciens). Une expertise de 1715 signale que la boutique de la maison Saint-Antoine fut alors transformée en écuries. De cette époque, peu avant 1775, subsiste le corps de bâtiment sur une cour postérieure, à usage d'écuries et de chambres, qui ouvrait sur l'ancienne impasse Saint-Eloi, dû à Matthieu Joubert, fils.

La mutation la plus importante intervint dans les années 1850 : le propriétaire de l'hôtel du Cheval-Blanc, André Bahuet dit Breton, acquit les deux maisons sur la rue Saint-Aubin enclavées entre l'auberge initiale et la maison Saint-Antoine, dont celle à pan de bois, datant du dernier tiers du 16e siècle, visible sur les dessins anciens, à gauche du passage : ayant obtenu un fonds homogène, il procèda alors à une démolition quasi générale (la représentation de Huault-Dupuy datée de 1855, souvent reproduite comme étant l'auberge ancienne du Cheval-Blanc, ne correspond donc qu'à un état très transitoire entre acquisition et démolition). Le nouvel établissement est achevé en 1857, avec passage cocher décalé vers l'est. Le corps de bâtiment en fond de la cour principale, d'époque indéterminée, est alors rhabillé pour constituer, avec les bâtiments neufs, une cour homogène.

L'hôtel du Cheval-Blanc cessa son activité au milieu du 20e siècle : en 1954, il fut vendu pour faire des appartements, mais les élévations sur rue et sur cour furent globalement respectées. Sur rue, le rez-de-chaussée fut néanmoins perforé pour des magasins et le décor simplifié, avec en particulier la suppression du couronnement central.
description L'auberge ancienne était à plusieurs corps de bâtiment et cours, trois corps principaux autour d'une cour selon une description du 17e siècle, avant les extensions du 18e siècle. Une maison en pan de bois en encorbellement et gouttereau sur rue formant porche en rez-de-chaussée constituait initialement la seule façade sur la rue Saint-Aubin. La reconstruction du 19e siècle présente une façade ordonnancée de 29 mètres, mais les nouvelles constructions s'organisent toujours autour de la même cour carrée, également à deux étages carrés comme l'était la maison-porche en bois de l'auberge ancienne ; elles sont curieusement couvertes de toits à tuiles mécaniques. Un corps postérieur initialement à usage de communs est à un étage carré et longs pans brisés.
élévation élévation ordonnancée
étages sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
gros-oeuvre bois ; pan de bois ; enduit partiel ; schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte
couverture (type) toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; appentis ; pignon couvert ; noue
couverture (matériau) ardoise ; tuile creuse mécanique
décor sculpture ; ferronnerie ; fonderie
représentation pilastre, ornement à forme végétale ; volute ; volute, feuille
  Des ornements végétaux ornaient les couronnements des pilastres et des fenêtres. Les balconnets en fer forgé du corps d'écurie sont à motifs de volutes. Le balcon central et les garde-corps en fonte de la façade antérieure sont à volutes et feuilles stylisées.
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
référence IA49001119
  © Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
enquête 2002
date versement 2009/11/25
crédits photo Giraud, P. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
 
Contact service producteur
service producteur Région Pays de la Loire - Centre de ressources
1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
 
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Requête ((Angers intra-muros) :AIRE )
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