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Réponse n° 1856

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Hôtel dit logis de Saulves, puis logis d'Ardanne
localisation Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
aire d'étude Angers intra-muros
lieu-dit Centre-ville (quartier)
adresse 12 place du Tertre
dénomination hôtel
parties non étudiées cour ; jardin
éléments remarquables élévation ; trompe
époque de construction 2e moitié 16e siècle
siècle détail 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Hôtel constitué d'un grand et petit corps de logis, le tout construit dans la 2e moitié du 16e siècle, mentionné dans les archives de l'abbaye du Ronceray dont il dépendait féodalement sous les appellations successives de maison de la Roche Guyon, maisons de Saulves, puis des logis d'Ardanne. En 1552, Jean de Gabory, sieur du Pineau, vend une demeure alors dénommée la Roche Guyon à Catherine Briault, épouse séparée de René Frétard, sieur de Saulves. Elle est alors décrite avec plusieurs corps de maisons. Les héritiers de cette dernière revendent en 1571 la propriété à Barbe du Fou, veuve de Jean de Cherbaye et sieur d'Ardanne (du nom d'une seigneurie à Corzé) : la demeure constituée désormais de deux corps de logis est désignée comme maisons (ou ensuite logis) de Saulves. En 1595, quand la propriété (portant les deux appellations, Saulves et Ardanne) est saisie et adjugée à Pierre Jamet, sieur des Rochettes, la description donnée dans l'acte reprend la mention des deux corps de logis : ce qui permet de dater avec vraisemblance l'édifice des années 1550-1560, de l'époque de Catherine Briant. Le portail de la tour d'escalier du grand corps de logis date du 17e siècle. Dans le dernier tiers du siècle, les lieux sont la propriété de Renée et Ursule de Brissac. Au début du 18e siècle, l'hôtel de Saulve est encore la propriété d'un important personnage, René Robert, sieur des Marchais, conseiller du roi, professeur à la faculté de droit d'Angers, maire de la ville pendant quinze ans. Il devient, au 19e siècle, la résidence d'Edouard-Jacques Bougler, magistrat et historien de l'Anjou. La plupart des baies du logis sont remaniées à la fin du 18e siècle ou au 19e siècle. L'escalier qui dessert le petit corps de logis est refait au 19e siècle. Un corps de communs qui donnait sur la rue de l'Hommeau, au fond du jardin, est détruit vraisemblablement au début du 20e siècle, laissant place à deux petites maisons datées de 1925 et 1927. Le portail de clôture sur la place du Tertre est détruit dans le courant du 20e siècle. Une première restauration intervient au milieu des années 1970 concernant plus particulièrement la partie gauche sur cour du grand corps de logis, suivi d'une seconde en 1993 pour la travée droite. Le pan de bois en façade du petit corps de logis est dégagé vers 1998 ; l'escalier de ce petit corps est une vis moderne, refaite au même emplacement.
description Situé en cœur d'îlot au fond d'une venelle, l'édifice comprend un corps de logis principal et un corps de logis secondaire dans le même alignement, donnant lieu à une division de la cour d'entrée, encore présente sur le plan cadastral de 1840. Le corps principal présente un plan allongé, entre cour et jardin, en moellon de schiste. Il est à un étage carré et comble à surcroît sous une couverture à longs pans et pignons découverts. En façade, une monumentale tour hors-œuvre renfermant un escalier tournant à mur-noyau en pierre forme comme un axe de symétrie entre les deux travées du logis de part et d'autre. Le corps annexe, à gauche (au sud) du grand corps, présente des élévations en pan de bois sur un rez-de-chaussée en partie en moellon de schiste. Il est à un étage carré et étage de comble sous une couverture à longs pans et appentis lié par une noue ; un essentage d'ardoise couvrait le pignon couvert. Un escalier en vis moderne, dans-œuvre, en bois, est directement accessible de la cour. Le vaste jardin - rectangle initial de 650 m2 - s'étend jusqu'à la rue de l'Hommeau.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; comble à surcroît
escaliers escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en charpente, suspendu
gros-oeuvre schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; tuffeau ; moyen appareil ; bois ; pan de bois ; enduit ; essentage d'ardoise ; appareil mixte
couverture (type) toit à longs pans ; toit en pavillon ; appentis ; pignon découvert ; pignon couvert ; noue
couverture (matériau) ardoise
décor menuiserie
représentation ornement à forme géométrique
  Le vantail de la porte de l'escalier est à panneautage rectangulaire.
typologie Hôtel à cour antérieure (type A).
état restauré
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
référence IA49000932
  © Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
enquête 1979
date versement 2009/11/25
crédits photo Giraud, P. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
 
Contact service producteur
service producteur Région Pays de la Loire - Centre de ressources
1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
 
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Requête ((Angers intra-muros) :AIRE )
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