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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Usine d'armes, puis usine métallurgique Gérard Frères, puis Gendarme, puis Soret, puis Hennecart-Soret, puis Forges et Ateliers de Construction Vve Soret et Cie, actuellement entrepôts commerciaux Cométal et Air Liquide
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localisation
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Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Nouzonville
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aire d'étude
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Nouzonville ; Ardennes
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lieu-dit
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Cachette (La)
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adresse
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6, 8 rue de Lorraine prolongée
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hydrographie
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Goutelle (la)
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dénomination
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usine d'armes ; usine métallurgique
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; logement patronal ; canal
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époque de construction
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4e quart 18e siècle (détruit) ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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siècle détail
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2e quart 19e siècle
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année
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1876
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Une annexe de la Manufacture d'armes de Nouzonville est créée en 1784 par Victor Fournier et Maximilien Titon, avec foreries et meules. Elle est animée par une roue à aubes sur une chute d'eau de 7m. On y fabrique des baïonnettes et on usine des pièces forgées pour l'armurerie. Au début du 19e siècle, le site appartient à Jean-Louis Gérard, qui donne une nouvelle impulsion à la ferronnerie. Puis en 1836, c'est l'achat par Jean Nicolas Gendarme, maître de forges. Le site est doté d'une puissance hydraulique de 12 ch. et d'une machine à vapeur de 15 ch. Il projette d'y construire un haut fourneau, trois feux d'affinerie, deux fours à puddler, une fenderie laminoir, ensemble activé par cinq roues ; le haut fourneau, les fours à puddler et les feux d'affinerie existent en 1842. Gendarme projette d'installer un second haut fourneau en 1845 : la fenderie laminoir est sur le plan ; on note l'existence d'une machine à vapeur non autorisée en 1847. L'usine est agrandie à partir de 1876 par Soret. Elle est ensuite gérée par Hennecart-Soret pour devenir à la fin du 19e siècle les Forges et Ateliers de Construction Veuve Soret et Cie. Il fera construire à proximité son habitation, bientôt appelé Le Château. La machine à vapeur Corliss et les deux roues hydrauliques sont remplacées par deux turbines vers 1907, l'usine travaille alors pour les chemins de fer et l'artillerie. On peut voir actuellement les vestiges des murs de la forge et de la fenderie laminoir du second quart du 19e siècle. Il subsiste des installations les halles édifiées à partir de 1876 et celle construite en fer et béton vers 1900. Le site est actuellement occupé par deux entreprises, Cométal et Air Liquide. Le site de La Cachette employait 190 ouvriers avant la Première Guerre mondiale et la production mensuelle atteignait 200 tonnes.
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description
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Le site est implanté en bordure du ruisseau de la Goutelle et est desservi au 19e siècle par un embranchement ferroviaire. On peut encore voir l'ancien atelier d'ajustage, un autre atelier de fabrication lui faisant face et le canal. Le logement patronal, grande bâtisse sur un étage carré et communs en retour d'angle est situé à proximité du site en amont.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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schiste ; grès ; quartzite ; moellon ; calcaire ; brique ; appareil mixte ; béton ; parpaing de béton ; essentage de tôle
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile mécanique ; métal en couverture ; ciment amiante en couverture
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couvrement
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charpente métallique apparente
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique ; patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Bertrand Patrice ; Bennani Maya ; Decrock Bruno
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référence
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IA08000085
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© Inventaire général ; © Région Champagne-Ardenne
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enquête
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1986 ; 2007
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date versement
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2003/11/17
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date mise à jour
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2015/05/19
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dossier en ligne
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service producteur
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Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
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