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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison de villégiature dite La Cour Normande
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localisation
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Basse-Normandie ; Calvados ; Deauville
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aire d'étude
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Deauville
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adresse
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rue Victor Hugo ; rue de Gheest
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dénomination
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maison
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parties non étudiées
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jardin ; enclos ; portail ; communs ; passage couvert
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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auteur(s)
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Pellissier Bruno (architecte)
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personnalité(s)
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Brière Gaston (commanditaire)
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historique
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Oeuvre de l'architecte parisien Bruno Pellissier, la villa La Cour Normande a été édifiée dans les années 1900 pour Gaston Brière. Elle a été publiée dans plusieurs recueils d'architecture ; "Villas et petites maisons du XXe siècle", "Villas normandes et anglaises". Elle a été détruite dans les années 1970 pour permettre la construction d'un immeuble résidentiel.
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description
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La villa La Cour Normande était implantée sur une parcelle rectangulaire en angle d’îlot, située à l’intersection de la rue Victor Hugo et de la rue de Gheest. Le jardin, qui se développait à l’est, était accessible depuis la rue par un passage couvert, prolongé au nord par les communs (remise, sellerie et écuries au rez-de-chaussée, chambres de domestique à l'étage) , et au sud par la villa. Etablie selon un plan régulier en L, celle-ci comprenait un rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol et deux étages de comble. Au rez-de-chaussée, le vestibule distribuait d’un côté le billard, de l’autre le salon, prolongé par la salle à manger, l’office et la lingerie. Les pièces de réception s’ouvraient à l’extérieur sur une terrasse couverte. Le premier étage de comble abritait cinq chambres et une salle de bain, distribués par une galerie. Le gros-œuvre, en brique avec pierre en remplissage, était masqué par un enduit imitant un appareil régulier au rez-de-chaussée, un faux pan de bois, de type structurel (colombes verticales, liens groupés par trois dans les angles, écharpes, croix complexes) , dans les parties hautes. Les chaînes harpées des angles et les encadrements des baies étaient en ciment imitant la pierre de taille. Les appuis de fenêtre étaient en brique. Le toit, couvert en tuile plate, était coiffé d’épis de faîtage en céramique. Les parties hautes étaient animées par les décrochements de toiture (toit en pavillon, toit à longs pans) , les lucarnes passantes à deux pans, les lucarnes rampantes et les hautes souches de cheminée appareillées en damier.
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plan
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plan régulier en L
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre
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gros-oeuvre
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brique ; pierre ; calcaire ; brique avec pierre en remplissage ; enduit d'imitation ; faux pan de bois ; appareil en damier
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit en pavillon ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile plate
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décor
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céramique
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représentation
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oiseau : ornement à forme animale ; candélabre
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Le toit était coiffé d'épis de faîtage en céramique figurant des candélabres surmontés d'un oiseau.
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typologie
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villa alignée sur la rue ; parcelle rectangulaire ; parcelle en angle d'îlot ; Régionaliste ; style normand ; porche hors-oeuvre ; galerie
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état
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détruit
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type d'étude
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patrimoine de la villégiature
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rédacteur(s)
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Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier
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référence
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IA14003188
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© Région Basse-Normandie - Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2010/04/22
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date mise à jour
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2010/10/26
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
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