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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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quartier des villas
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localisation
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Basse-Normandie ; Calvados ; Deauville
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aire d'étude
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Deauville
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dénomination
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quartier
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parties non étudiées
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rue ; maison ; immeuble ; jardin ; communs
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époque de construction
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2e moitié 19e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le quartier des villas s'étendait sur 9 hectares, occupant près d'un tiers des terrains acquis en 1859 par Donon et Ollife. Bordé au sud par l'avenue Impériale (actuelle avenue de la République) et à l'est par la place de Morny vouée aux commerces, il débordait à l'ouest sur le territoire communal de Tourgéville, que les promoteurs tentaient de s'approprier. Au nord, il était délimité par une digue-promenade, "La Terrasse", un des axes fort de la nouvelle cité (cf. notice : IA14003322). Ce lieu de déambulation protégeait les villas des assauts de la mer et marquait la limite entre le milieu naturel et l'espace urbanisé. Le centre du front de mer était occupé par un carré de jardin de plus de trois hectares où se trouvaient le casino et le Grand Hôtel, inaugurés en 1864 (cf. notices : IA14003139 et IA14003140). Au sud, le casino fermait l'avenue de l'Hippodrome, bordée par deux immeubles symétriques, "Les Arcades", abritant des boutiques au rez-de-chaussée et des logements dans les parties hautes (cf. notice : IA14003200). En 1875, la partie ouest du jardin du casino est cédée aux membres du Cercle pour y construire un bâtiment destiné à leurs réunions (cf. notice : IA14003093). Le casino, fermé depuis 1889 pour cause d'irrégularités, est détruit en 1895 par Edmond Blanc, son nouveau propriétaire, pour permettre le percement de la rue des Sports (actuelle rue Edmond Blanc) et la construction de six villas (cf. notice : IA14003132). Le Grand Hôtel du Casino est détruit en 1911 après avoir été acquis l’année précédente par Eugène Cornuché afin d'y installer un nouveau casino. Ce dernier, réalisé d’après les plans dressés par Georges Wybo, est inauguré en 1912 (cf. notice : IA14003210). Des boutiques et un bar, "La Potinière", œuvres de l’architecte Théo Petit, sont édifiés l'année suivante derrière le casino (cf. notice : IA14003214). L’Hôtel Normandy est construit en 1912 sur les terrains situés à l'est du casino (cf. notice : IA14003225). En 1925, son extension entraîne la destruction de la Villa Sipière. En 1913, l’Hôtel Royal est construit par les architectes Georges Wybo et Théo Petit sur les terrains situés à l'ouest du casino (cf. notice : IA14003084). Les premières villas sont édifiées sur les terrains du front de mer : 34 villas sont construites entre 1861 et 1910. Dans un souci d’ordonnancement, la Société immobilière de Deauville, fondatrice de la station, imposa leur retrait à 10 mètres de la Terrasse. Certaines s’étendaient sur les îlots voisins, aménagés en jardin et occupés par des communs, à l'exemple de la villa La Louisiane. A la Belle Epoque, les terrains du front de mer restés vacants sont divisés en petites parcelles et loties de maisons jumelles. Les îlots en retrait du rivage sont lotis plus lentement. Les travaux de redressement de la Touques, engagés en 1860, et la construction des jetées pour faciliter l’accès du port modifient les courants marins, entraînant la formation de lais de mer devant la plage (cf. notice : IA14003267). Sur ces nouveaux terrains s'installent progressivement des équipements sportifs, balnéaires et culturels : le Sporting Club de Deauville (1912) (cf. notice : IA14003130) , l’établissement de bains de Charles Adda (1923) (cf. notice : IA14003080) , le pavillon du Yacht Club (1928) (cf. notice : IA14003081) , la piscine de Roger Taillibert (1966) (cf. notice : IA14003072) et le Centre International de Deauville (1992). Dans les années 1930, quelques villas y sont également édifiées, détruites pour la plupart au cours de la Seconde Guerre mondiale par l’armée Allemande lors des fortifications de la côte. En 1985, l’ancienne « Terrasse » est partiellement déplacée pour permettre le rattachement des lais de mer aux villas. A partir des années 1970, une partie des villas du front est détruite pour laisser place à des immeubles résidentiels. A la même période, l’essor de la flotte de plaisance donne lieu à la construction des marinas de Port-Deauville, projet ambi tieux associant la plaisance et la villégiature. Le plan d'ensemble et la volumétrie générale de cet ensemble portuaire et immobilier, prévu pour recevoir 1200 logements, est élaboré par Georges Candilis, Jacques Labro et Jean-Jacques Orzoni étant chargé de la conception des bâtiments. Le chantier est inauguré en 1973. Après une première livraison en 1975, le projet est abandonné (cf. notice : IA14003079). Le quartier des villas est aujourd’hui plus difficile à circonscrire : en parti phagocyté par les extensions du quartier commerçant, il s’est développé au nord avec la construction des marinas de Port-Deauville et au sud sur le coteau.
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propriété
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propriété privée ; propriété publique
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type d'étude
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patrimoine de la villégiature
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rédacteur(s)
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Hébert Didier
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référence
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IA14005561
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© Région Basse-Normandie - Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2010/05/26
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date mise à jour
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2010/10/26
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crédits photo
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Decaëns, François (reproduction) - © Région Basse-Normandie - Inventaire général ; © Musée municipal Trouville-sur-Mer
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
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