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Réponse n° 354

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Brosserie Thomas, puis La Saint-Quentinoise, puis La Brosse
localisation Picardie ; Oise ; Noailles
aire d'étude Oise
adresse 90 rue de Paris
dénomination brosserie
parties non étudiées logement patronal ; cour ; atelier de fabrication
époque de construction 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle
année 1818 ; 1843
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Brosserie fondée en 1843 et installée dans un immeuble construit en 1818, comme l'indique la date portée par fers d'ancrage. Durant toute la seconde moitié du 19e siècle, la brosserie Thomas Frères (Frédéric et Jean-Baptiste) constitue l'une des principales entreprises, spécialisée dans la fabrication de brosses à dents à Noailles. En 1896, elle occupe les deux côtés de la route nationale. A l'ouest sont installés les magasins à os, la scierie à os et la machine à vapeur. A l'est, les bureaux, magasins, ateliers de préparation des soies et de fabrication. A partir de 1918, la brosserie Thomas fusionne avec Batardy, une brosserie créée en 1853 à Fay-Saint-Quentin. La nouvelle société prend alors le nom de La Saint-Quentinoise. Le phénomène de concentration s'accentue encore en 1921, date à laquelle l'entreprise s'associe avec d'autres brosseries du canton et obtient le brevet de fabrication de la brosse à dents Gibbs, pour la France et l'Europe occidentale. C'est à cette date qu'elle porte la raison sociale La Brosse. Enfin, en 1932, la dernière étape de fusion est opérée avec la brosserie Dupont de Beauvais. Plusieurs bâtiments présents à la fin du 19e siècle ont depuis été détruits. C'est le cas de l'atelier de polissage et de bouchage, ainsi que l'un des ateliers de préparation des soies.
1850 : 166 ouvriers. En 1895 : 520 salariés.
description Immeuble en front de rue, avec passage couvert central, construit en moellon de pierre avec encadrement des baies en pierre de taille de moyen appareil et en brique au premier étage. Il comporte également un comble à surcroît. Son élévation est ordonnancée. La couverture est en ardoise, à longs pans brisés et pignons découverts. Il abritait une partie des magasins, les bureaux, les écuries et le logement patronal à l'étage. A l'arrière, la cour est occupée par plusieurs ateliers de préparation des soies et la conciergerie. Celle-ci est en brique avec un étage en pan de bois hourdé de brique et couvert de tuile mécanique. L'un des bâtiments, à destination de magasin, est composé de deux travées en shed, dont une partie vitrée a été remplacée par de la tôle. Les autres ateliers, essentiellement destinées à la préparation des soies sont répartis en limite de parcelle et à l'écart des ateliers de fabrication proprement dits en raison des produits utilisés. Ces ateliers sont en brique avec toit en appentis.
élévation élévation ordonnancée
étages 1 étage carré ; comble à surcroît
gros-oeuvre brique ; pierre ; moellon ; moyen appareil ; pan de bois
couverture (type) toit à longs pans brisés ; shed ; appentis
couverture (matériau) ardoise ; verre en couverture ; tuile mécanique
décor sculpture ; peinture
représentation symbole professionnel
  sujet : marque de fabrique de l'entreprise Thomas Frères : ancre marine entre les initiales T et F ; support : agrafe du porche d'entrée de la façade sur rue
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Fournier Bertrand
référence IA60001325
  © Inventaire général
enquête 1999
date versement 2001/09/13
date mise à jour 2001/12/31
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel
88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
 
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Requête ((Oise) :AIRE )
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