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Réponse n° 397

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site bourg castral de la Môle
localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; La Môle
aire d'étude Var
lieu-dit Sainte-Madeleine
dénomination bourg castral
parties non étudiées château fort ; église
époque de construction 11e siècle
historique La Môle est le plus ancien village cité par la documentation conservée dans l'ensemble du golfe de Saint-Tropez. Trois chartes de Saint-Victor, datées de 1008 et 1014, rappellent la donation faite par l'évêque Pons et ses frères les vicomtes Guillem et Fouque de leurs droits "in villa quam vocant ad Molam et in apendiciis et in territorio ejus". Le nom du lieu lui fut peut-être donné à cause du basalte qu'on exploitait, tout autour du plateau de Maravieille (ancien volcan) , essentiellement pour en faire des meules de moulin - vers la fin du Moyen Age cette pierre fut très utilisée pour la construction dans tout le golfe de Saint-Tropez. En dépit du qualificatif villa, l'habitat était probablement fixé à cet endroit dès le début du 11e siècle. L'église, en revanche, se trouvait dans la vallée, où le toponyme Saint-Julien perpétue le souvenir de la première paroisse (emplacement précis non retrouvé). L'église castrale, d'abord dédiée à sainte Marie, fut ensuite (lors d'une reconstruction ?) dédicacée Sainte-Madeleine (avant 1442). Initialement, le territoire de la Môle était trois fois plus étendu qu'aujourd'hui. La chartreuse de la Verne, fondée vers 1170, lui en prit les deux tiers grâce aux donations répétées des coseigneurs de la Môle, parents de ceux de Signes qui avaient fondé et doté la chartreuse de Montrieux. Le déclin rapide de la communauté, privée de la majeure partie de ses ressources, se traduit par sa chute démographique : en 1235, le comte taxait à la Môle 200 feux de cavalcade ; en 1252, 90 feux d'albergue ; en 1308, 48 feux de queste, en 1315-1316, 19 feux de queste. L'abandon définitif eut lieu avant 1400. Pendant 3 siècles, le territoire resta désert, exploité sur ses marges par quelques paysans de Cogolin et de Bormes, parcouru par les bergers, les chasseurs et les bûcherons. Vers la fin du 17e siècle, quelques bastides s'éparpillèrent dans la vallée. Le village actuel date de la première moitié du 19e siècle. La construction de l'église paroissiale en 1869-1870 a entraîné l'abandon de Sainte-Madeleine. Le village a été partiellement fouillé par Henri Ribot autour de 1980.
description Piton isolé ; altitude : 268 m ; 3000 m2. Au sommet, plateforme d'environ 1700 m², suspendue au sud sur une falaire, défendue au nord par un mur d'enceinte, un fossé et un avant-mur ; une rue en arc de cercle distribue une trentaine de bâtiments de 20 à 25 m², parmi lesquels rien, dans l'état actuel, ne permet de distinguer le château. Légèrement en contrebas vers l'est, l'église Sainte-Madeleine, qui a donné son nom au site, est un petit édifice à nef unique et chevet plat, fortement remanié à l'époque moderne ; seule la base des murs, parementée en grand appareil de basalte avec des chaînes d'angle à bossages, peut être considérée comme médiévale (13e siècle ?). Sous la plateforme, sur la pente, ruines du village ouvert ; les maisons fouillées sont beaucoup plus grandes que celles de la partie fortifiée (40 à 70 m²). Matériel : un seul tesson de céramique grise, grande abondance de majoliques archaïques et une monnaie du 3e tiers du 14e siècle.
gros-oeuvre schiste ; moellon ; pierre sèche
typologie type roque
état vestiges
propriété propriété privée (?)
type d'étude enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
rédacteur(s) Sauze Elisabeth
référence IA83001289
  © Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
enquête 2002
date versement 2007/10/30
date mise à jour 2011/09/26
service producteur Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
 
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Requête ((Var) :AIRE )
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