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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Sucrerie de betteraves du Port Salut
localisation Picardie ; Oise ; Longueil-Sainte-Marie
aire d'étude Oise
lieu-dit le Port-Salut
dénomination sucrerie
parties non étudiées bureau d'entreprise ; transformateur (abri) ; logement d'ouvriers ; parties agricoles
époque de construction 4e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
année 1875 ; 1877
auteur(s) Lallemant (architecte, ingénieur civil) ; Belot A. (architecte)
personnalité(s) Peters Eloi (commanditaire)
historique La sucrerie de betteraves, dite du Port-Salut, fut construite en 1875 pour Eloi Peters, fondateur de la société en commandite par actions E. Peters et Cie. Les travaux furent confiés à M. Lallemant, architecte et ingénieur civil demeurant à Cambrai (59) , tandis que le matériel fut fourni par la maison Lecointe et Villette, constructeurs mécaniciens à Saint-Quentin (02). Les bureaux et la maison sont construits en 1877. Albert Peters, fils d'Eloi Peters, modernisa les installations à la fin du 19e siècle, avec notamment une usine à gaz destinée à l'éclairage, puis en 1909. Le 9 juin 1940, puis le 31 août 1944, le site industriel, implanté près du point stratégique du pont de Verberie, fut gravement touché par les tirs d'artillerie et l'aviation. Plusieurs bâtiments, dont ceux qui avaient été élevés en 1939 furent incendiés et un obus frappa le four à chaux. Jusqu'en 1952, l'architecte A. Belot, de Compiègne, fut chargé de la réparation et de la reconstruction des bâtiments endommagés. Quelques années auparavant, en 1941, Robert Peters créa la société anonyme Peters et Cie. La sucrerie fonctionna jusqu'en 1964, date à laquelle la société fut intégrée dans le groupe de Chevrières. La plupart des bâtiments ont été détruits vers 1981. Aujourd'hui il ne subsiste plus que les parties agricoles, les bureaux et les logements d'ouvriers qui forment la ZAC de la Sucrerie, où quelques entreprises artisanales ont prit place.
Capacité maximum en 1939 : 60 tonnes de sucre par 24 heures, 250 tonnes de pulpe et 15 tonnes de mélasse.
1881 : 120 salariés ; 1939 : 105 salariés en période de campagne.
description Cet ensemble industriel a perdu les éléments constituant principaux de son organisation. Il demeure néanmoins quelques constructions, élevées en pan de fer hourdis de brique ou en brique uniquement, pour les logements ouvriers et les bureaux. Ces bâtiment comportent un étage carré et sont couverts de toit à longs pans et pignons couverts. Ceux des logements ouvriers sont en tuile mécanique ; les bureaux sont couverts en ardoise, et les parties agricoles en tôles ondulées.
étages 1 étage carré
gros-oeuvre brique ; fer ; pan de fer
couverture (matériau) ardoise ; tôle ondulée ; tuile mécanique
état établissement industriel désaffecté ; vestiges
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand
référence IA60001082
  © Inventaire général
enquête 1990
date versement 2002/10/01
date mise à jour 2011/10/17
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel
88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
 
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Requête ((Belot A.) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0