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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site brasserie de la Jourdanie, puis Peyrusson, puis Bertrand Mapataud, puis Noxen Pils, actuellement services de l'éclairage public et d'assainissement
localisation Limousin ; Haute-Vienne ; Limoges
aire d'étude Limoges
lieu-dit la Jourdanie
adresse 71, 84 rue de Nexon
destinations successives établissement administratif
dénomination brasserie
parties non étudiées atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; bureau d'entreprise ; logement
époque de construction 3e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
année 1760 ; 1886 ; 1899 ; 1926
auteur(s) Chabrol Pierre (architecte)
historique En 1760 Pierre Raby créé sur ce site la première brasserie de Limoges, la brasserie de la Jourdanie. Elle est acquise en 1811 par son neveu Etienne Peyrusson, qui l'exploite jusqu'en 1835. Lui succède, du milieu des années 1830 aux années 1840, la société Altinkirch et Cie. En 1846 la brasserie devient la propriété d'Etienne Victor Peyrusson fils, sans que l'on en connaisse les exploitants jusqu'en 1875. A cette date apparaît un nouvel exploitant, Keller. En 1882 la brasserie est acquise par Jean-Baptiste Mapataud. Une première campagne de construction est menée en 1886, puis une seconde en 1899 à l'occasion de laquelle une nouvelle salle de brasserie est édifiée. En 1913 le gendre de Jean-Baptiste Mapataud, Georges Bertrand, est propriétaire de la brasserie. Son fils, René Bertrand-Mapataud, en prend la direction. Des extensions sont réalisées de 1926 à 1933, dont une partie sous la conduite de l'architecte Pierre Chabrol. En 1927, de l'autre côté de la rue de Nexon, sont construits une habitation, une conciergerie, des écuries, des hangars et un atelier de fabrication d'eaux gazeuses, agrandi dès 1932. Entrée dans le capital de l'entreprise en 1948 puis actionnaire majoritaire en 1950, la société Gaz et Eaux fait appel en 1953 à Amédée Michard (ingénieur à l'Ecole de Brasserie de Nancy) pour prendre la direction de l'entreprise, qui devient alors la brasserie Noxen Pils. Les équipements sont entièrement modernisés dans les années suivantes. L'affaire est reprise par les Brasseries de la Comète-Slavia en 1962, puis l'Union des Brasseries en 1968, lors du départ d'Amédée Michard. En 1970 la production est suspendue ; les locaux sont alors reconvertis en entrepôts, jusqu'à la fermeture définitive en 1975. En 1984 tous les bâtiments implantés sur le site originel sont détruits, laissant place à des bureaux de la Poste. Les constructions des années 1927-1931 édifiées de l'autre côté de la rue sont acquises par la ville de Limoges, pour accueillir les services de l'éclairage public et de l'assainissement, la station d'épuration étant située en contrebas.
La brasserie consomme 300 hl de grain en 1817. La capacité des chaudières est de 51 hl en 1895. Elle produit 22 000 hl de bière en 1952, 100 000 hl en 1958 et 150 000 en 1959.
La brasserie emploie 33 personnes en 1952, 154 en 1959.
description L'ancien atelier de fabrication d'eaux gazeuses de 1927 est composé d'un étage de soubassement, adossé au talus des piles du viaduc qui surplombe le site, et d'un rez-de-chaussée. Les murs de l'étage de soubassement en façade antérieure sont en moellon de granite à appareillage polygonal et pierre de taille pour les chaînages. Ceux de l'étage sont en moellon de pierre enduit. La façade postérieure est simplement en moellon de pierre non enduit. Un auvent à structure métallique court sur toute la longueur de la façade antérieure, au-dessous du rez-de-chaussée. Un hangar en béton armé à remplissage en brique silico-calcaire et à charpente métallique prolonge l'atelier depuis 1932. Une partie du pignon est close par un essentage de tôles ondulées. L'entrée du site est cantonnée de 2 bâtiments à usage de logement et de conciergerie, dotés chacun d'un rez-de-chaussée surmonté d'un étage. L'un est accolé à l'atelier et utilise les mêmes matériaux et mise en oeuvre que l'étage de soubassement de celui-ci. L'autre bâtiment est en moellon de pierre enduit. Tous ces bâtiments sont couverts de toits à longs pans en tuile mécanique. Seule la toiture du hangar est en fibro-ciment. Le toit du bâtiment accolé à l'atelier est à croupes. Le site est clos d'un mur en granite (appareil polygonal, et pierre de taille pour les piliers) surmonté de grilles en fer forgé.
étages étage de soubassement ; 1 étage carré
gros-oeuvre pierre ; granite ; pierre de taille ; moellon ; enduit ; béton ; béton armé ; brique ; essentage
couverture (type) toit à longs pans ; croupe
couverture (matériau) tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
état établissement industriel désaffecté ; restauré
propriété propriété de la commune ; propriété d'un établissement public
type d'étude patrimoine industriel (enquête partielle, commune de Limoges)
rédacteur(s) Pillet Frédéric
référence IA87000309
  © Inventaire général ; © Ville de Limoges
enquête 2003
date versement 2004/01/22
date mise à jour 2012/01/12
crédits photo Pillet, Frédéric - © Inventaire général, ADAGP
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Région Limousin - Service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
27 boulevard de la Corderie 87031 Limoges Cedex - 05 87 21 20 95 ou 05 87 21 20 90
 
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Requête ((Chabrol Pierre) :AUTR )
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