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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site usine textile Dollfus-Mieg et Cie (DMC), puis usine de matériel informatique Bull, actuellement Technopôle
localisation Franche-Comté ; Territoire de Belfort ; Belfort
aire d'étude Territoire de Belfort
adresse rue Antoine, Alexandre et Henri Becquerel
dénomination usine textile ; usine de matériel informatique
parties non étudiées atelier de fabrication ; magasin industriel ; entrepôt industriel ; atelier de conditionnement ; bureau d'entreprise ; conciergerie ; chaufferie ; cantine ; garderie d'enfants ; transformateur (abri) ; étang
éléments remarquables atelier de fabrication
époque de construction 4e quart 19e siècle ; 20e siècle
année 1879 ; 1880 ; 1902 ; 1904 ; 1908 ; 1910 ; 1913 ; 1924 ; 1939
auteur(s) Hardy Léopold Amédée (architecte) ; Dion Henri de (ingénieur) ; Fives-Lille (fabricant) ; Schneider (fabricant) ; Tournesac (entrepreneur) ; Piketty Paul (ingénieur)
historique La société mulhousienne Dollfus-Mieg et Cie (DMC) , spécialisée dans la fabrication d'indiennes puis dans la production de fils à coudre et à broder (coton, lin et soie) , décide d'implanter une usine à Belfort pour contourner la barrière douanière élevée en 1871 entre l'Alsace (devenue allemande) et sa clientèle française. En 1879, elle achète des terrains et commence la construction de son usine textile (retorderie). La Galerie des machines, vaste halle métallique construite pour l'Exposition universelle de 1878 par l'architecte Léopold Amédée Hardy, l'ingénieur Henri de Dion et les sociétés Fives-Lille (59) et Schneider (Le Creusot, 71) , est partiellement acquise en 1879 et transférée à Belfort pour abriter deux rangées de machines anglaises à retordre le fil. Le bâtiment construit dans le prolongement nord de cette halle porte sur son fronton les initiales DMC et la date 1880, correspondant à la mise en service de l'usine. Celle-ci comprend alors un bâtiment en rez-de-chaussée de 215 m de long (abritant les magasins et entrepôts industriels, les ateliers de conditionnement et les bureaux) , une chaufferie renfermant 7 chaudières et une cheminée. La production atteint 210 000 km de fils en 1887. L'entrepreneur belfortain Tournesac collabore dans le premier quart du 20e siècle à de nombreux travaux, inaugurés en 1902-1903 par la construction d'un atelier de finissage. En 1904-1905, Tournesac édifie une filature à étages, une salle des machines et des chaudières, une cheminée, un magasin de coton et filés, un bâtiment de services divers (buanderie, séchoirs, magasin de soude et déchets) et une cantine. Suivent ensuite un bâtiment abritant la loge du portier et le corps de garde des pompiers, et un château d'eau (1908) , l'agrandissement de l'atelier de blanchiment du fil, l'extension vers l'ouest du magasin de coton et le prolongement méridional de 143 m de l'atelier de finissage (1910-1912). En 1913, l'ingénieur nancéien Paul Piketty réalise les plans d'une crèche, bâtie à l'ouest de la cantine. Enfin, Tournesac agrandit les bureaux vers 1918, construit un transformateur, agrandit l'atelier de blanchiment vers 1921 et rehausse l'atelier de finissage d'un étage en 1924-1925. Un nouvel atelier de retordage de deux étages est édifié au sud vers 1930. L'atelier de teinturerie, construit dans le premier quart du 20e siècle, est prolongé de 4 sheds vers le sud en 1939. Le regroupement des activités textiles à Mulhouse entraîne la fermeture de l'établissement en 1960, lequel est aussitôt racheté par la Compagnie Française des Machines Bull. Elle y transfère de Saint-Ouen (93) les chaînes de matériel électro-mécanique (ateliers de mécanique, câblage, montage). Différents bâtiments seront construits : atelier de fabrication, bureaux, local de réception et d'expédition, restaurant d'entreprise. La halle métallique de 1878, appelée Cathédrale, sert de lieu de stockage, puis d'atelier de conditionnement et, à partir de 1973, d'atelier de fabrication (terminaux d'ordinateurs, puis imprimantes). Achetée en 1964 par General Electric, puis par Honeywell en 1970, la société fusionne en 1976 avec la Cie Internationale pour l'Informatique. Suite à la nationalisation de la société en 1982, l'usine de Belfort devient Bull-Périphériques en 1983 et se spécialise dans les matériels périphériques d'ordinateurs. Elle connaît des difficultés à partir de 1985 et ferme vers 1992. Le site, converti ensuite en pépinière d'entreprises, s'appelle désormais Technopôle. Deux ateliers, un laboratoire et un bureau construits par Bull ont été rasés et laissent place à un parc de stationnement.
Présence de métiers à ailettes et à anneaux en 1887, de métiers à filer anglais en 1905, et d'une chaudière Sulzer en 1924.
1500 personnes en 1931, 1200 en 1938 et 1950, 220 fin 1959 pour DMC, 657 fin 1960, 2000 en 1967 et 1979, 2600 en 1985, 1850 en 1989, 1400 en 1990 chez Bull.
description Les deux bâtiments construits en 1879-1880 et abritant les ateliers de retordage, les magasins et bureaux sont en rez-de-chaussée, brique et enduit, couverts d'un toit à longs pans en tuile mécanique. L'atelier de finissage possède un étage carré et un toit en terrasse. La filature et l'atelier de retordage (années 1930) sont en brique, à deux étages carrés, couverts d'un toit à croupe et d'une terrasse. L'atelier de teinturerie est en rez-de-chaussée couvert de sheds. La crèche est construite en béton armé (procédé Hennebique). Les deux cheminées en brique ont été détruites.
élévation élévation à travées
étages 2 étages carrés
gros-oeuvre pierre ; moellon ; enduit ; brique ; béton ; béton armé ; parpaing de béton
couverture (type) toit à longs pans ; appentis ; terrasse ; shed ; croupe
couverture (matériau) tuile mécanique ; fer en couverture ; verre en couverture
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Favereaux Raphaël
référence IA90000117
  © Inventaire général
enquête 2000
date versement 2002/03/08
date mise à jour 2006/01/20
crédits photo Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
 
dossier en ligne
 
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Requête ((Dion Henri de) :AUTR )
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