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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site haut fourneau de Cramin
localisation Bourgogne ; Nièvre ; Chasnay
aire d'étude Nièvre
lieu-dit Cramain
dénomination haut fourneau
parties non étudiées atelier de fabrication ; logement d'ouvriers ; écurie
époque de construction 13e siècle ; 15e siècle ; 17e siècle ; 1er quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle
auteur(s) Dufaud Ange Laurent (entrepreneur) ; Dufaud Georges (entrepreneur)
personnalité(s) Boigues (maître d'ouvrage)
historique La date de création du haut fourneau de Cramin, n'est pas connue. Toutefois, dès 1282, le Prieur du Monastère de La Charité achète à Raynaud, alors seigneur de Chasnay, la terre de Cramin et ses dépendances. En 1456, on signale qu'il est exploité par le maître de forge Guillemette. Au 17ème siècle, le fourneau est en pleine activité. Vers 1650, des soufflets sont entretenus par un certain Crespin et en 1665, le bail est donné pour 10 000 livres (une somme alors très importante, signe de l'activité intense de l'entreprise) à Antoine Champion. Le fourneau produit des fontes, destinées aux boulets et aux canons du Roy, réalisés par la Manufacture du Nivernais, propriété de Dalliez de la Tour. Avec la fin des guerres de Louis XIV, le haut fourneau est mis temporairement en veille. En 1770, le maître de forge Paischereau reprend le bail et produit 350 tonnes de fonte par an. L'entreprise est alors affermée à Georges Dufaud père puis à son fils en 1799. Le fourneau occupe, en 1807, 71 personnes pour une production annuelle de 200 tonnes de fonte et 20 tonnes d'acier. Devenu trop vétuste, il est alors entièrement transformé et remplacé par celui qui existe encore. De 1818 à 1844, Louis Normand, puis le vicomte de Raffin, afferment Cramin à la famille Boigues qui utilise les produits de la fonte pour son usine de Fourchambault. Ferrand devient leur maître de forge. Finalement, l'usine est mise en chômage à partir de 1843 et complètement abandonnée en 1844. Le bâtiment, inutilisé depuis 150 ans a été en grande partie détruit. Ces ruines représentent cependant le témoignage de l'un des plus grands fourneaux de la Nièvre.
description Ce haut fourneau est en ruine. Il ne reste plus que sa partie centrale qui a perdu sa chemise réfractaire intérieure, la passerelle de chargement par le haut, un mur de la halle de coulée et plus haut sur le site, les écuries avec les logements des palefreniers. Les murs sont en gros moellons de calcaire enduits avec chaînes d'angle en pierre de taille.
élévation élévation ordonnancée
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit
état établissement industriel désaffecté ; mauvais état
propriété propriété privée
type d'étude enquête thématique départementale (patrimoine industriel, patrimoine métallurgique de la Nièvre)
rédacteur(s) Dreyer Francis
référence IA58000658
  © Inventaire général ; © Conseil général de la Nièvre
enquête 2003
date versement 2005/12/12
crédits photo Dreyer, F. - © Inventaire général, ADAGP ; Conseil Général de la Nièvre
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
 
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Requête ((Dufaud Georges) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0