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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site les ponts routiers et les passerelles de la ville de Morez
thèmatique les ponts routiers et les passerelles de la ville de Morez
localisation Franche-Comté ; Jura ; Morez
aire d'étude Morez
hydrographie Bienne (la) ; Evalude (l')
dénomination pont ; passerelle
époque de construction 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle ; 1er quart 21e siècle
auteur(s) Ponard Vital (architecte) ; Carron Jean (entrepreneur) ; Prost Félix-Aimé (entrepreneur) ; Jorez Emile (architecte) ; Masseron Félix (entrepreneur) ; Zanetta Eugène (entrepreneur) ; Dunod (entrepreneur) ; Pernot (ingénieur civil) ; Roy Simon (fondeur) ; Coppel Nicolas (entrepreneur) ; Masseron Alphonse (entrepreneur) ; Bidot Augustin (architecte) ; Gros Désiré (ingénieur) ; Girod Pierre-Alexis (entrepreneur) ; Guillaume Ernest (architecte) ; Chaussemy Jean (entrepreneur) ; Direction départementale de l'Equipement (ingénieur) ; Di Léna Roland (entrepreneur) ; Tonetti Jacques (entrepreneur) ; Tedoldi (entrepreneur) ; Bavoysi Jean (ferronnier) ; Avenir Bois Structures (ingénieur) ; Concept Bois Structure (charpentier)
historique Ville née de l'utilisation de deux cours d'eau - la Bienne et l'Evalude - avec lesquels elle partage le fond d'une vallée encaissée, Morez est dès l'origine confrontée au problème de leur franchissement. Longtemps, il s'effectue à gué ou, pour les piétons, sur des installations précaires : les " planches ". Le premier pont mentionné est, selon Maurice Genoudet, au 15e siècle celui du bas de la ville dit " en Ville Dieu ", assez rapidement remplacé par le pont de l'Affaitioux (dû à la famille Girod qui exploite alors les moulins établis à proximité). Un texte du milieu de ce siècle mentionne aussi un " pont neuf " dans le haut de Morez, situé par Genoudet vers le " pont des Douanes " actuel et remplaçant le gué du Grand Chemin. Tous ces ouvrages sont détruits par une crue extraordinaire de la Bienne en 1752. Le 18e siècle voit une multiplication de leur nombre, liée à l'essor de la ville autour de son marché et au développement de son rôle de lieu de passage, mais il faut attendre le siècle suivant pour que la colonisation de la rive gauche de la Bienne, entre la place du Marché et le bas de Morez, nécessite de nouveaux moyens de franchissement. En 1821, il y a un pont public sur l'Evalude, quatre ponts publics et trois privés sur la Bienne : de l'amont vers l'aval sont localisés celui du Fort (alors en construction, futur pont des Douanes) , les ponts privés Cochet (ou Martine) et de l'Arse (ou Colin) , le Pont neuf et celui de la Platière sur la place du Marché, celui de l'Affaitioux finalement. Majoritairement en bois, s'appuyant parfois sur des culées et une pile en pierre, ces ponts à poutres ont une durée de vie limitée (10 à 15 ans environ) et seront progressivement remplacés par des ouvrages totalement en pierre (ponts à arcs) , plus pérennes. Sont ainsi construits ou reconstruits les ponts de l'Arse en 1841 (rue Victor poupin) , Cochet en 1845 (rue Wladimir Gagneur) , Notre-Dame ou " du Curé " (rue Merlin) en 1852 - pont métallique du maître de forges bisontin Simon Roy, financé par le curé Grenier et acheté par la Ville l'année suivante -, " du Juge de Paix " (actuellement du Casino, rue du Casino) en 1853 en remplacement de la " planche Malfroy ", Lamartine en 1855 (rue Lamartine) , Benier en 1856 (rue Pierre Morel) par l'industriel Emmanuel Girod qui souhaite desservir sa nouvelle usine (voir ce dossier). Ces installations peuvent n'être que de simples passerelles, telle celle faisant communiquer à partir de 1862 la place d'Armes (place Jean Jaurès) avec le quai de l'Hôpital (quai Jobez) , celle reliant en 1896 le quai Aimé Lamy et la rue du Docteur Regad... Genoudet totalise 16 ponts et passerelles en 1976 ; il y en a 21 fin 2000 (sans prendre en compte les ouvrages ferroviaires : deux viaducs et un pont mobile) , dont un sur l'Evalude. Sur la Bienne se rencontrent, de l'amont vers l'aval : le pont des Douanes, la passerelle en béton édifiée pour desservir la station des eaux (1931) , les ponts Cochet et de l'Arse (1880) , la passerelle du quai Lamy, le pont de la place du Marché (1891) , la passerelle reliant le Petit Quai au Quai Jobez (entre 1862 et 1884) , le pont du Curé, les deux passerelles de la rue des Promenades (Jean Bavoysi, 1991-1992) et de l'Hôpital, le pont Lamartine, celui desservant l'espace Lamartine depuis la rue de l'Industrie (1992) , le pont du Casino, la passerelle en béton de l'ancienne usine de lunetterie Poux (11 rue de l'Industrie, voir ce dossier) réalisée en 1912 par l'architecte Augustin Bidot (de Lons-le-Saunier) , celle de la Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah (18 bis rue Pierre Morel) , le pont Benier, ceux des Teppes (édifié en 1971-1972) et de l'Affaitioux et, pour finir, les deux passerelles en bois établies en aval de la ville en 2000 pour un sentier de découverte. Huit des dix ponts en pierre ont été repris en béton durant le quatrième quart du 20e siècle : quatre ont été totalement rebâtis (Benier 1976, Curé 1984, Cochet 1991, Casino 2000) et qua tre autres ont eu leur tablier refait (Lamartine, Evalude 1983, Affaitioux 1984, Douanes 1987). Celui de la Platière a été détruit en 1864-1865 lors de la couverture de la Bienne place Lissac et la passerelle proche du Trou bleue (la plus en aval) s'est effondrée durant l'hiver 2005-2006. Ces ouvrages ont été dessinés par les architectes communaux ou d'arrondissement (Ponard, Jorez, Guillaume, etc.) , un architecte privé (Bidot) , des ingénieurs des Ponts et Chaussées pour ceux situés sur la route nationale n° 5 (Gros, Pernot) puis de la Direction départementale de l'Equipement, voire un maître de forges (Roy). Ils ont été construits par les entrepreneurs locaux : Carron, Chaussemy, Coppel, Dunod, Girod, Masseron, Prost, Zanetta, plus près de nous Di Léna, Tonetti et Tedoldi.
description Les ponts en pierre associent pierre de taille calcaire et voûte en berceau segmentaire, avec une arche (ponts des Douanes, de l'Affaitioux et de l'Evalude) ou deux arches (Pont neuf, ponts de l'Arse et Lamartine). Ceux en béton enjambent la Bienne de leur tablier en béton armé, sans nécessiter de support intermédiaire (ponts Cochet, du Curé, de l'Espace Lamartine, du Casino, Benier, des Teppes). Le tablier des passerelles est généralement supporté par des poutres droites, métalliques (face au lycée Bérard, rues des Promenades et Pierre Morel) , en béton armé (station de captage et ancienne usine Poux) ou en bois (deux du sentier de découverte) , plus rarement par des arcs métalliques (Petit Quai et de l'Hôpital).
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; béton ; béton armé ; acier ; pan de métal ; bois ; pan de bois
couvrement voûte en berceau segmentaire
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Poupard Laurent
référence IA39001284
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 2000
date versement 2010/06/23
date mise à jour 2012/04/19
crédits photo Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
 
dossier en ligne
service producteur Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
 
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Requête ((Roy Simon) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0