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Réponse n° 12

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site cimetière nord
localisation Ile-de-France ; Seine-et-Marne ; Melun
aire d'étude Melun
dénomination cimetière
objets mobiliers
époque de construction 2e quart 19e siècle
année 1841
auteur(s) Bassinot (marbrier) ; Fontaine (marbrier) ; Ganat-Nolin (marbrier)
historique Le premier cimetière aménagé sur la rive droite remonte au Bas-Empire : des tombes ont été découvertes en 1992 lors de l'aménagement du parking du boulevard Gambetta. Cette nécropole est déplacée plus à l'est, près de l'église Saint-Liesne, vers le milieu du 6e siècle. A l'époque mérovingienne, trois cimetières sont attestés sur la rive droite. Leur nombre augmente encore dans le courant du Moyen Age : outre les deux cimetières paroissiaux de Saint-Aspais (au nord de l'église) et de Saint-Liesne, de nombreuses institutions religieuses disposent alors de leur propre enclos funéraire (l'hôtel-Dieu Saint-Jacques, l'abbaye Saint-Père, le couvent des Carmes). Dès 1466, le cimetière paroissial de Saint-Aspais est saturé et doit être transféré au-delà de la Porte de Paris, hors des fortifications. Il en va de même pour le cimetière de l'hôtel-Dieu Saint-Jacques, qui est transféré entre 1532 et 1542 le long de la rue Saint-Germain (actuelle rue Despatys). Dès lors, les inhumations se font toutes extra muros. En 1564, le cimetière Saint-Aspais bénéficie du don d'un terrain à usage de charnier par Claude de Maizières, bourgeois de Melun. Mais il est détruit pendant les guerres de religion (de même, peut-être, que le cimetière de Saint-Jacques, dont il n'est plus fait mention après 1580). Le cimetière Saint-Aspais est alors déplacé sur la chaussée de Bourgogne, au-dessus du moulin de Poignet (sur le site de l'actuelle école Jeanne d'Arc) : le nouvel enclos est en construction en 1597, et il est béni le 17 mai 1598 par Hiérosme de Clausse, évêque de Châlons. Au 17e siècle, aux cimetières déjà existants sur la rive droite, viennent s'ajouter ceux des nouveaux couvents : Capucins et Récollets. A la Révolution, tous ces lieux d'inhumation sont fermés, à l'exception de l'ancien cimetière de la paroisse Saint-Aspais. Ce dernier atteint rapidement la saturation, et il est vendu comme bien national le 13 pluviose an III. De 1797 à 1810, les inhumations ne se font plus que sur la rive gauche, dans le cimetière Saint-Ambroise. En 1810, un nouveau cimetière est ouvert pour la rive droite, au faubourg des Carmes, au lieu-dit la Bourdette : l'architecte Chamblain dresse un devis pour sa clôture. En 1841, ce nouveau cimetière est à son tour fermé au profit du cimetière nord actuel, proche de la route de Meaux, au lieu-dit les Hauts-Mézereaux. La première inhumation dans ce dernier site remonte au 4 mai 1841. En 1842, on réinhume dans le nouveau cimetière les restes exhumés dans l'ancien cimetière nord, dont le terrain est vendu par la Ville en 1850. Des agrandissements sont faits en 1863, 1932 et 1966. La zone ancienne fait actuellement l'objet de transformations.
description Le cimetière nord s'étend sur un terrain en pente, à l'est de la route de Meaux. Il comprend une zone réservée aux tombes militaires. Les tombes les plus anciennes se trouvent dans le secteur sud. Les signatures relevées sur ces tombes sont celles de marbriers locaux : Bassinot, Fontaine, Ganat-Nolin.
propriété propriété de la commune
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Förstel Judith
référence IA77000461
  © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
enquête 2002
date versement 2009/02/12
date mise à jour 2010/11/05
crédits photo Asseline, Stéphane - © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
 
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Requête ((Fontaine) :AUTR )
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