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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel de voyageurs et restaurant dits Hôtel-restaurant du Point Sublime ou Chalet du Point Sublime
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-de-Haute-Provence ; Rougon
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aire d'étude
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Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
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lieu-dit
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Lauves (les)
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adresse
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R.D. 952
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dénomination
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hôtel de voyageurs ; restaurant
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parties non étudiées
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lavoir ; latrine
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époque de construction
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2e quart 20e siècle
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siècle détail
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4e quart 20e siècle
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année
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1928
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auteur(s)
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Gibelin (auteur commanditaire) ; Audibert Maxime (maçon) ; Poitevin Albert (peintre-verrier) ; Sturma Feruccio (maçon, tailleur de pierre) ; Susini Albert (ferronnier) ; Camaro Albert (tailleur de pierre, sculpteur)
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personnalité(s)
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Monier André (commanditaire) ; Blanc Albert (commanditaire)
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historique
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L'Hôtel-restaurant du Point Sublime est communément appelé Chalet du Point Sublime. Son origine remonte à 1928, date à laquelle un particulier de Rougon, M. Gibelin, décide de créer un lieu pour accueillir les premiers touristes sur le site. Les parpaings de ce premier bâtiment sont fournis par Bonnard, marchand de matériaux à Castellane, au quartier de La Salaou. Outre le bâtiment principal, un lavoir et un kiosque extérieur pour les toilettes sont installés. En 1946, André Monier, en association avec Albert Blanc (fils de l'instituteur Isidore Blanc), rachète l'établissement et de nouveaux aménagements sont immédiatement réalisés par Maxime Audibert, maçon à Rougon : construction d'un local regroupant le lavoir, les toilettes et une chambre noire photographique, avec deux chambres au-dessus, mise en place de la pergola et de la barrière en claustra. La présence d'une chambre noire s'explique par le fait que M. Monier a édité ses propres cartes postales, puis un guide touristique des gorges du Verdon (traduit en anglais, allemand, hollandais et italien). En 1948, des verrières sont installées. Elles ont été fabriquées par Albert Poitevin, garagiste à Lorgues (Var) et beau-frère du propriétaire. A cette occasion, le toit terrasse perd sa corniche, qui est remplacée par une génoise. Au début des années 1950, M. Monier rachète les parts de son associé. En 1956, la salle sud-est est construite par Feruccio Sturma, maçon, tailleur de pierre et également gendre du propriétaire. L'arcade en ferronnerie est également installée à cette époque. Elle est l'oeuvre d'Albert Susini. Au début des années 1960, le toit-terrasse initial est surélevé pour la construction d'un dortoir qui sera par la suite séparé en cinq chambres ; ces aménagements sont réalisés par Feruccio Sturma. En 1968, la véranda sud-ouest est aménagée, ainsi que d'importants travaux de décaissement au nord-ouest pour la réalisation d'une terrasse ; la fontaine du T.C.F. est déplacée à cette occasion. A cette époque, une armoire frigorifique en bois est également installée. Entre 1978 et 1980, une grande extension à l'est est construite, permettant la création de huit chambres supplémentaires avec salle d'eau et toilettes. En 1985, le salon et l'entrée indépendante de l'hôtel sont aménagés de façon à répondre aux normes des hôtels deux étoiles. A cette occasion, une grande cheminée en grès est construite par Albert Camaro, tailleur de pierre. Dans la seconde moitié des années 1990, sont installés la laverie-repasserie, la chaufferie, une réserve à boisson ainsi qu'un appartement privé.
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description
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L'Hôtel-restaurant du Pont Sublime est situé au carrefour de la R.D. 952 et de la R.D.17. Il est constitué d'un étage de soubassement et d'un rez-de-chaussée surélevé. L'étage de soubassement accueille le bar, la cuisine, trois terrasses sous arcades, l'ancien appartement aménagé en office, l'ancien lavoir aménagé en toilettes, un cellier et une réserve (ancienne chambre noire). Le rez-de-chaussée surélevé regroupe un grand salon côté est, treize chambres pour les clients, quatre chambres pour le personnel et un appartement privé. Le coeur de l'établissement correspond au bâtiment d'origine, aux murs de béton banché et en parpaings de béton (pleins), avec un couvrement de voûtins en briques sur poutrelles métalliques. Les extensions ont été construites en parpaings de béton (creux) et en béton coffré. Dans le salon nord-est, la grande cheminée en grès d'Annot est décorée en bas relief. Les toits à longs pans sont couverts de tuiles creuses. Les avant-toits et les saillies de rive des pignons sont constitués d'un ou deux rangs de génoise.
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étages
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étage de soubassement ; en rez-de-chaussée surélevé
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gros-oeuvre
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béton ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Laurent Alexeï
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référence
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IA04001953
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© Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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enquête
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2010
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date versement
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2012/08/31
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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