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Réponse n° 2

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ceinture de forts
localisation Haute-Normandie ; Seine-Maritime
aire d'étude Havre centre (Le) ; Havre Périphérie (Le)
dénomination ceinture de forts
époque de construction 3e quart 19e siècle
auteur(s) Peltier (ingénieur) ; Anfrie (ingénieur) ; Lallemand (ingénieur) ; Meruda (ingénieur) ; Presle (ingénieur)
historique Dès les années 1830, la ville et les commerçants du Havre réclament la suppression des fortifications. Plusieurs projets prévoient la constructions de forts, certains seront réalisés mais les forts Vauban et du Hoc ne seront pas construits, ni les 3 forts de mer prévus sur les hauts de la Grande et de la Petite Rade et sur la banc d'Amfar dans l'estuaire. En 1852, la décision est prise de supprimer les fortifications et les remplacer par une ceinture de forts. Le fort des Neiges est construit en 1852, les forts de Sainte-Adresse, Tourneville et Frileuse, dit aussi du Mont Joly, le sont entre 1854 et 1858. En 1860, plusieurs projets prévoient de construire le fort de Provence, la caserne Napoléon, la batterie des Huguenots, la redoute Vauban, le fort de l'Eure, la redoute du Hoc et de modifier le front de Floride. D'autres projets en 1862, ajoutent le fort Vauban, la batterie de Sainte-Adresse, les batteries du centre et royale de Fécamp, et le fort du Mont Joly. Les batteries des côtes ont été consolidées la même année. Des plans pour les forts de l'Eure, de Vauban (non réalisé) sont établis en 1862 par l'ingénieur Peltier, pour les batteries du centre et royale de Fécamp par l'ingénieur Anfrié, pour la batterie de Sainte-Adresse et le fort de Provence par l'ingénieur Lallemand. En 1863, l'ingénieur Meruda dresse des plans pour la redoute de Provence, et l'ingénieur Presle ceux de la batterie des Huguenots. En 1870, Le Havre était défendu par les forts de Sainte-Adresse, de Tourneville et de Frileuse et par les redoutes des phares, de Sanvic, des Acacias, de Caucriauville et de la Lézarde sur Harfleur, et sur Gonfreville-l'Orcher par un retranchement de terre. En 1900, les forts de Sainte-Adresse et de Frileuse ne servent que de magasins, le fort de Sainte-Adresse est une défense vers la mer. Le dispositif est complété par les batteries de Dollemard, de La Hève, de Sainte-Adresse, de la nouvelle jetée (en projet) , des fronts de Floride et de l'Eure. Les batteries de Dollemard sont déclassées en 1926. Pendant la Seconde Guerre mondiale, cette ceinture de forts est remplacée par l'armée allemande par un ensemble de points forts constituant la forteresse du Havre. Il ne subsiste aujourd'hui que les forts de Sainte-Adresse et de Tourneville
plan système bastionné
gros-oeuvre brique
couverture (matériau) ardoise
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Etienne Claire
référence IA76000237
  © Inventaire général
enquête 1991
date versement 1997/09/11
service producteur Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire
2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
 
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Requête ((Anfrie) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0