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Réponse n° 24

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site immeuble résidence OCCAJ, actuellement hôtel de voyageurs L'Aiguille Rouge
localisation Rhône-Alpes ; Savoie ; Bourg-Saint-Maurice
aire d'étude Arcs (Les)
lieu-dit Arc 2000
adresse Varet
destinations successives hôtel de voyageurs
dénomination immeuble
parties non étudiées café
époque de construction 4e quart 20e siècle
année 1988
auteur(s) Taillefer Bernard (architecte)
personnalité(s) Godino Roger (commanditaire)
historique La résidence OCCAJ est la dernière réalisation mise en chantier à Arc 2000. Le projet est élaboré pour le compte de la SMA. La conception est due à l'architecte B. Taillefer, qui travaille en collaboration avec A. Chedal, du bureau d'études COGEM. Le permis de construire est accordé en juin 1988, et le chantier se déroule sur deux saisons (1988 et 1989). La mise en service a lieu pour l'hiver 1989/1990. Si la résidence OCCAJ se retrouve isolée des autres constructions d'Arc 2000, c'est en raison de l'abandon des réalisations que B. Taillefer avait prévu d'édifier sur l'ensemble du versant nord-ouest de la bosse. C'est pourquoi le centre OCCAJ est séparé de la résidence de l'Aiguille Rouge par un espace laissé en attente. À cet emplacement, un ensemble de constructions mitoyennes devait s'élever en arc de cercle, fermant ainsi la partie sud de la bosse. Il est prévu que pour aller à ski depuis le centre OCCAJ, on emprunte "la rue du Ski", qui devait se trouver entre l'hôtel et les commerces construits derrière la résidence de l'Aiguille Rouge, dans une vaste construction (abritant une salle de spectacle de 400 places) que B. Taillefer avait prévu de couvrir avec une toiture cintrée. Cette partie du projet ne fut jamais réalisée. La résidence OCCAJ est prévue dès l'origine comme une "aile" résidentielle reliée directement à la résidence de l'Aiguille Rouge. Les parties restauration (salles à manger et cuisines) sont absentes du programme et de la réalisation, car il est prévu d'utiliser les services existants de la résidence de l'Aiguille Rouge. D'ailleurs dans les années 1990 (lors de la disparition de la structure associative OCCAJ) , le bâtiment est repris en gestion par l'hôtel de l'Aiguille Rouge (gestion Touring Hôtel, catégorie 2 étoiles) , tandis que la résidence de l'Aiguille Rouge occupe l'ensemble des édifices D2 et D4.
description La résidence OCCAJ reprend une implantation isolée du reste des constructions, comparable à celle qui fut retenue, dès le 1er programme d'Arc 2000 (Le Varet en 1978). Le bâtiment est édifié sur le côté nord-ouest de la bosse du Varet à l'écart du front bâti construit sur le versant sud-est, et dominant fortement les pistes de ski. Le mode d'implantation perpendiculaire à la pente (différent des principes d'implantation retenus pour toutes les autres réalisations de "Fort les Arcs", édifiées parallèlement à la pente pour former le "contrefort") , offre des vues spectaculaires au sud vers l'Aiguille Rouge et au nord une vue exceptionnelle sur le massif du Mont-Blanc. La résidence OCCAJ est composée d'un corps de bâtiment unique, organisée en deux parties, regroupant 750 lits répartis en 254 chambres, pour une superficie de 6990 m² de plancher. Avec la transformation en hôtel, la capacité d'accueil a été ramenée à deux personnes par chambres, soit 500 lits environ. La partie résidentielle est placée dans la partie aval du terrain, composée à partir des principes de compacité maximale mis en oeuvre depuis l'origine de la station des Arcs (chambres de 2, 69 m de large entre murs de refend et 7, 00 m de profondeur, soit 18 m² de surface). La partie collective est placée dans la partie amont du terrain, de plain-pied avec la place du Donjon (accueil, réception, bar, salons). La toiture de la résidence forme une terrasse publique ouverte sur le domaine skiable et le panorama, donnant accès à son extrémité aval à une circulation verticale publique (escalier et deux ascenseurs) assurant la liaison entre le quartier de la Daille (placé en contrebas au niveau du ski) et "Fort les Arcs". La résidence OCCAJ reprend les principes développés auparavant, notamment dans la résidence le Miravidi (1974) au quartier du Charvet, avec une circulation centrale et longitudinale desservant de part et d'autre les chambres, une toiture-terrasse accessible au public, des plans de chambres disposés en "baïonnette", le pignon aval traité en gradins pour atténuer les effets de hauteur, et une "seconde façade" sur chaque façade longitudinale constituée par l'ossature des garde-corps des terrasses des chambres. La couverture est un porte-neige en bois horizontal, posé sur une ossature en bois, incurvée et s'élevant vers le sud-ouest, en forme de signal.
étages 11 étages de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie ; ascenseur ; escalier demi-hors-oeuvre : escalier droit, en charpente
gros-oeuvre béton armé ; crépi ; essentage de planches
couverture (type) toit à longs pans ; toit polygonal ; terrasse
couverture (matériau) bois en couverture ; béton en couverture
typologie immeuble perpendiculaire aux courbes de niveau, coursive centrale
propriété propriété d'un organisme professionnel
type d'étude recensement du patrimoine des stations de sports d'hiver
rédacteur(s) Lyon-Caen Jean-François ; Salomon-Pelen Catherine
référence IA73000149
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
enquête 2000
date versement 2006/01/24
date mise à jour 2010/01/14
crédits photo Salmon, C. - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
 
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Requête ((Taillefer Bernard) :AUTR )
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