|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Château
|
localisation
|
Bretagne ; Finistère ; Quimperlé
|
aire d'étude
|
Quimperlé
|
lieu-dit
|
Lézardeau
|
destinations successives
|
école d'agriculture ; logements sociaux
|
dénomination
|
château
|
parties non étudiées
|
cour ; chapelle ; parc ; communs
|
époque de construction
|
1ère moitié 17e siècle (?) ; milieu 18e siècle (?) ; milieu 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle
|
auteur(s)
|
Bigot Joseph (architecte)
|
personnalité(s)
|
Du Couëdic Louis-Corentin (commanditaire)
|
historique
|
Un manoir, attesté au 16e siècle, appartenait à la famille Des Portes. Le logis, divisé en appartements, conserve des éléments d´une construction de la première moitié du 17e siècle, notamment le corps de logis central avec l´escalier monumental en pierre, la cheminée avec four à pâtisserie et un évier en pierre. L´intérieur à été sans doute modifié au milieu du 18e siècle, comme en témoignent plusieurs cheminées et lambris, au temps où l'ensemble appartient à la famille Du Couëdic. Grand maître des eaux et forêts de Bretagne, Thomas-Louis Du Couëdic émigre, mais la propriété est rachetée par son petit-fils, Louis-Corentin, conseiller général, maire et député, qui en fait un grand domaine agricole d´environ 200 hectares situé à la sortie nord de la ville ; il l´exploite d´une manière rationnelle tout en préconisant la mise en place d´un vaste système d´irrigation entourant ses fermes de Botlan, Combout, Kerneuzec et Rosglaz. A partir de 1850, il transforme la métairie qui figure sur le cadastre de 1824 en écuries et remises. En 1846, il fait construire, d´après le projet de l´architecte Joseph Bigot, de Quimper, une chapelle au nord-est du logis. Le pavillon, ancien logement de gardes situé près de la route de Quimper, date également de cette époque. Les documents iconographiques de 1855 donnent une bonne idée de l´état de la propriété. Du Couëdic fait également modifier le logis par la suppression d´une aile en retour d'équerre - elle figure encore sur le premier cadastre -, le rajout de pavillons latéraux et l´aménagement intérieur (peinture murale, cheminées, cloisonnement, lambris) , tout en conservant l´escalier d´origine et une partie des cheminées et des lambis du 18e siècle. Egalement fondateur de l´usine à papier de Kerisole, il consacre sa fortune à la modernisation agricole ; en 1861, il fonde au Lézardeau une Ecole pratique d´irrigation et de drainage qui fonctionne jusqu´en 1910. La zone entourant le Lézardeau (parc, prairies, fermes) a été entièrement urbanisée après la Seconde Guerre mondiale ; seul le logis et l´ancien logement de gardien (5, rue Marthe de Maisonfort) subsistent actuellement. Les cheminées et les lambris, déposés en 1996 lors de la transformation de l´ensemble en logements sociaux, sont conservés dans les services techniques de la ville de Quimperlé, propriétaire du bâtiment.
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
1 étage carré
|
escaliers
|
escalier demi-hors-oeuvre, escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
|
gros-oeuvre
|
moellon ; enduit
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; croupe ; noue ; toit en pavillon
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
état
|
désaffecté ; remanié
|
propriété
|
propriété de la commune
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Douard Christel
|
référence
|
IA29000499
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2001
|
date versement
|
2004/06/17
|
date mise à jour
|
2005/01/10
|
crédits photo
|
Douard, Christel - © Inventaire général, ADAGP
|
|
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
|