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Réponse n° 7

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site abri d'instrument méridien dit pavillon de la méridienne
localisation Franche-Comté ; Doubs ; Besançon
lieu-dit la Bouloie
adresse 34 avenue de l'Observatoire
dénomination abri d'instrument méridien
édifice contenant observatoire
4
parties non étudiées mire
éléments remarquables mire
objets mobiliers
époque de construction 4e quart 19e siècle
année 1883
auteur(s) Saint-Ginest Etienne-Bernard (architecte départemental)
historique Le décret présidentiel du 11 mars 1878 crée l'Observatoire astronomique, météorologique et chronométrique de Besançon. L'achat du terrain et la construction des bâtiments étant à la charge de la ville, le conseil municipal approuve le 16 janvier 1883 le projet de l'architecte du département, Etienne-Bernard Saint-Ginest (1831-1888). Bien qu'il ne soit pas au centre de la composition, le pavillon de la méridienne est jugé l'édifice le plus important du site car il abrite la lunette méridienne, servant à " fabriquer l'heure ", et le service chronométrique, dédié au contrôle des montres déposées par les horlogers locaux et à la distribution de l'heure à l'hôtel de ville et aux fabricants demandeurs. Le gros oeuvre est fini par les entrepreneurs bisontins Théodore Sauvanet et Joseph Simplot en mars 1884 et l'observatoire est inauguré le 16 août (la réception définitive des travaux aura lieu le 11 avril 1890). Le toit ouvrant, dont les deux versants s'écartent l'un de l'autre, est achevé en 1885 et la grande lunette mise en place en septembre de la même année. Toutefois, des malfaçons importantes nécessitent de lourdes réparations, à commencer par la reconstruction de la façade sud en 1888 puis, toujours au sud, la pose en 1896 d'un essentage métallique destiné à protéger les ailes. Sans compter celui sur lequel elle est établie, divers piliers sont construits pour le service de la lunette méridienne : quatre destinés à supporter des mires extérieures par l'entrepreneur bisontin Delphin Obscur en 1887 puis, vers 1900, deux pour des collimateurs dans le bâtiment, nécessitant le percement des voûtes du sous-sol. Un escalier extérieur est construit à l'est en 1903 alors qu'est réorganisée la salle chronométrique qu'il va desservir. La toiture est réparée en 1906 puis 1911 par l'architecte de la ville, Brugvin, auquel on doit, en juin et juillet 1914, le creusement d'un fossé périphérique dégageant le sous-sol et destiné à lutter contre l'humidité. La pose de boiseries intérieures permet d'y installer des salles de travail : chronométrie à l'est, réception radio des signaux horaires de la Tour Eiffel (1913) , service de désaimantation (1926). Le bâtiment est progressivement désaffecté après la construction des nouveaux bureaux en 1973 et l'arrêt de l'utilisation de la lunette méridienne au cours de la décennie 1980.
description Orienté ouest-est, ouvert de baies en arc segmentaire, le bâtiment mesure 19 m sur 12 et se compose d'un corps central plus élevé que les deux corps adossés qui l'encadrent. Son rez-de-chaussée surélevé est desservi par deux escaliers extérieurs droits en maçonnerie, un pour la l'entrée principale dans le corps ouest et l'autre à l'est, le sous-sol voûté en berceau étant accessible à l'aide d'un escalier extérieur métallique placé au nord, dans le fossé. Le corps central, en pierre de taille, est couronné par une frise sous la corniche. Pour le service de la lunette méridienne, une baie montant de fond perce ses faces nord et sud, dans le prolongement du faîte de la toiture métallique dont les deux longs pans peuvent s'écarter en glissant sur des rails. Les deux corps secondaires présentent un appareillage de pierre avec brique en remplissage et une couverture associant croupes et tuiles mécaniques. La chronométrie occupait celui à l'est, tant au rez-de-chaussée qu'au sous-sol où subsiste la salle frigorifique utilisée pour les épreuves de marche à température contrôlée. La pièce centrale du sous-sol est presque entièrement remplie par les piliers supportant la lunette et les collimateurs. Pour des raisons de stabilité, ces piliers et ceux des mires (de plan carré) sont établis sur le rocher, trouvé à 9 m de profondeur, et construits dans des puits afin d'être indépendants des mouvements du terrain et des maçonneries.
élévation élévation ordonnancée
étages sous-sol ; en rez-de-chaussée surélevé
escaliers escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie, en charpente métallique
gros-oeuvre calcaire ; pierre avec brique en remplissage ; pierre de taille
couverture (type) toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert
couverture (matériau) tuile mécanique ; fer en couverture
couvrement voûte en berceau ; charpente métallique apparente
propriété propriété de la commune
type d'étude recensement du patrimoine astronomique
rédacteur(s) Poupard Laurent ; Blandin Patrick
référence IA25000380
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine ; © Monuments historiques
enquête 2002
date versement 2005/07/19
date mise à jour 2015/10/12
crédits photo Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
 
dossier en ligne
service producteur Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10
voir aussi Visite guidée
 
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Requête ((Saint-Ginest Etienne-Bernard) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0