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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Eglise paroissiale de la Sainte-Famille
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localisation
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Alsace ; Bas-Rhin ; Schiltigheim
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aire d'étude
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Communauté urbaine de Strasbourg
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lieu-dit
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centre ville (quartier du)
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adresse
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place de l'Eglise
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dénomination
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église paroissiale
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jardin
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pièce de gazon ; arbre isolé
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objets mobiliers
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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siècle détail
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2e quart 20e siècle
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année
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1899 ; 1930
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auteur(s)
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Heilig Joseph (architecte communal) ; Risch Henri (architecte) ; Herveh Frédéric (architecte) ; Risch Jean-Jacques (architecte) ; Gunderloch Otto (entrepreneur) ; Voglet Emile (menuisier) ; Fehrenbach Otto (ferronnier) ; Schott (serrurier, ferronnier)
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historique
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L'église paroissiale de la Sainte-Famille a été construite de 1897 à 1899 sur un parcellaire agricole, d'après les plans de l'architecte communal Joseph Heilig, également maître d'oeuvre. L'entrepreneur principal fut le strasbourgeois Otto Gunderloch, avec le concours du menuisier schilickois Emile Voglet, des ferronniers d'art Otto Fehrenbach, de Gengenbach (Allemagne), et Schott, sckilickois. La consécration de l'église survenue le 24 septembre 1899 mit fin au simultaneum à Schiltigheim, l'église de la rue Principale devenant exclusivement luthérienne. L'église catholique resta toutefois en partie inachevée, les portails et encadrements n'ayant jamais reçu leur décor sculpté, à l'exception du tympan du portail principal, réalisé postérieurement. En 1928, le conseil de fabrique commanda un clocher au cabinet d'architectes strasbourgeois Risch et Herveh. L'architecte Risch rehaussa une tour existante située au nord-est du chevet, lui ajouta un beffroi et une flèche. Les travaux dirigés par ce dernier furent achevés en 1930. L'église a fait l'objet de plusieurs campagnes de rénovation intérieure après le concile Vatican II. Jean-Jacques Risch, fils de Henri R., fut chargé en 1967-68 du réaménagement du choeur et du transept, et dessina le nouveau mobilier liturgique. La clôture de choeur fut supprimée, un emmarchement créé pour le nouvel autel aménagé dans le transept. L'orgue quitta la tribune placée au-dessus du narthex pour le chevet : un orgue neuf y fut placé. Le mobilier liturgique a été rénové et renouvelé par le sculpteur Fleur Nabert en 2007.
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description
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Bâtiment maçonné en moellons de grès, attenant au mur sud de l'ancien cimetière. L'église est dotée d'un narthex, d'une nef principale, de bas-côtés, d'un transept, d'un chevet à pans coupés prolongé par un déambulatoire conduisant à une sacristie axiale. La façade occidentale est cantonnée de deux tourelles d'escalier circulaires hors oeuvre avec chambres des cloches (à l'origine) et flèches octogonales. Une tourelle identique est située à l'angle sud-ouest de l'église, entre la nef et le bras sud du transept. Le clocher est contigu au bras nord du transept ; il a été construit postérieurement à l'emplacement d'une tour carrée existante, qui lui a servi de base jusqu'au premier étage. Son toit est à double bâtière et il est couronné d'une flèche octogonale. L'église est dotée de sept portes au total, dont quatre portails, mais seul le portail principal est sculpté. Le portail occidental est logé dans un avant-corps avec gable ; il possède un tympan sculpté. Un clocheton surmonte la croisée du transept. L'intérieur est entièrement voûté d'ogives. Le transept est éclairé par des baies géminées en arc brisé surmontées d'une rose polylobée, tandis que le choeur est percé de quatre baies en arc brisé. La nef possède neuf travées, sans compter le narthex. L'ancienne tribune d'orgue surmonte le narthex. Les grandes arcades reposent alternativement sur des piliers cruciformes et 28 colonnes géminées d'inspiration néo-romane en granite gris poli. Les chapiteaux sont en grès rose et à crochet. Au nord-est, le rez-de-chaussée du clocher abrite la chapelle de la Vierge. Haie verte dans le jardin.
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plan
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plan en croix latine
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élévation
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élévation à travées
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gros-oeuvre
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grès
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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cuivre en couverture
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représentation
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Pélican mystique ; dragon ; tête de feuille
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Quatre modillons sculptés dans la nef : trois dragons, un pélican mystique. Un masque humain feuillagé orne un dessus de porte de la nef.
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typologie
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porche saillant ; chevet à pans coupés
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Paillard Elisabeth ; Haegel Olivier
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référence
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IA67018058
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© Inventaire général
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enquête
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2007
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date versement
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2012/12/29
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date mise à jour
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2013/09/05
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
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