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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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scierie dite scierie de Georges-Ville
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localisation
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Corse ; Corse-du-Sud ; Porto-Vecchio
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aire d'étude
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Porto-Vecchio
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adresse
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Marine
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dénomination
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scierie
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parties non étudiées
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aire des matières premières ; atelier de fabrication ; logement d'ouvriers
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
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année
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1856 ; 1878
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auteur(s)
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Dyckhoff R. (fabricant) ; Munier (fabricant)
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personnalité(s)
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Duroselle Paul (promoteur) ; Rocca-Serra Horace (promoteur)
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historique
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Fondé en 1856 par la société "Paul Duroselle et Cie", cet établissement industriel est équipé de deux machines à vapeur issues des ateliers R. Dyckhoff de Bar-le-Duc et de chaudières provenant des ateliers Munier de Metz, ces appareils, mettant en mouvement onze scies débitant 2 000 m3 de planches par jour. Il connaît un vif essor en 1857. Il remplit ses carnets de commande notamment grâce à l'intervention de J.-B. Tomei, avocat et hommes d'affaires influent dont il s'attache les services. Alors que l'Italie et l'Espagne projettent de se doter du chemin de fer, J.-B. Tomei négocie des contrats d'approvisionnement de traverses avec la "Société Courtaux et Cie" à Paris ainsi qu'avec les concessionnaires des chemins de fer romains Robin et Genty, négociants à La Villette. La scierie de Georges-Ville consacre dès lors une grande partie de son activité à cette production : 11 000 traverses sont livrées dans les mois suivants, les grumes provenant des exploitations forestières des régions de Vezzani et de Porto-Vecchio. Au cours des années suivantes, elle poursuit ses exportations vers l'Espagne, l'Italie et le continent. En 1867, à la mort de Paul Duroselle, elle est reprise par Horace Rocca-Serra de Porto-Vecchio. En chomâge en 1870 (A. D. Corse-du-Sud - 6 M 1035), elle sera démolie en 1878, les logements d'ouvriers ayant été détruits pour leur part en 1873 (A. D. Corse-du-Sud - 3 P 247/2).
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description
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Cet ancien ensemble industriel implanté en bord de mer et figurant sur l'ancien cadastre (section C, parcelle 566) comportait une aire des matières premières, un atelier de fabrication, "vaste hangar maçonné", équipé de deux machines à vapeur de 11 et 22 CV mettant en mouvement onze scies, cinq d'entre-elles étant des scies circulaires, ainsi que des logements d'ouvriers.
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gros-oeuvre
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bois
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état
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détruit
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette ; Mattioli Mauricette
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référence
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IA2A001312
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© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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enquête
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1990 ; 2005
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date versement
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2012/06/02
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service producteur
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Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23
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