Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 8

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site observatoire
localisation Franche-Comté ; Doubs ; Besançon
lieu-dit la Bouloie
adresse 34, 36, 41 à 43 avenue de l'Observatoire
dénomination observatoire
parties étudiées abri d'instrument méridien ; abri d'instrument équatorial ; bibliothèque ; parc
parties non étudiées station météorologique ; bureau d'entreprise ; laboratoire d'essais ; mire ; maison ; conciergerie ; garage ; stationnement
partie(s) étudiée(s)
éléments remarquables abri d'instrument équatorial ; abri d'instrument méridien ; mire ; bibliothèque ; parc
objets mobiliers
époque de construction 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
année 1883 ; 1938 ; 1939 ; 1970 ; 1983
auteur(s) Saint-Ginest Etienne-Bernard (architecte départemental) ; Pateu et Robert (?, entrepreneur de maçonnerie) ; Dampenon E. (architecte) ; Balme Jean (architecte) ; Rocher Jean-Pierre (architecte) ; Bourlanges Jean-Jacques (architecte) ; Madon Serge (architecte)
historique L'Observatoire astronomique, météorologique et chronométrique de Besançon est créé par le décret présidentiel du 11 mars 1878, à la demande de la ville de Besançon et des horlogers du Doubs, soucieux d'améliorer la production locale. La convention signée en 1882 entre le maire de Besançon et le ministre de l'Instruction publique stipule que l'achat du terrain et la construction des bâtiments sont à la charge de la ville, l'Etat finançant les instruments scientifiques et le fonctionnement, et le Conseil général les instruments météorologiques. Après un premier projet d'Edouard Bérard en 1879, le conseil municipal approuve le 16 janvier 1883 celui de l'architecte du département, Etienne-Bernard Saint-Ginest (1831-1888) , établi en accord avec le directeur de l'observatoire, Louis-Jules Gruey, qui préconise la séparation des fonctions au sein de bâtiments isolés. L'établissement est inauguré le 16 août 1884 mais des malfaçons importantes nécessitent de lourdes réparations en 1888. Aménagé en parc boisé à partir de 1904, le site réunit les activités scientifiques dans sa partie nord : méridienne et équatorial coudé, bibliothèque (abritant aussi le service météorologique et, à partir de 1909, la sismographie) , petite méridienne et dômes, glacière... Bien que partiellement occupée par le dôme de l'équatorial droit, la partie sud est dévolue au logement : maison du directeur et conciergerie. Un cadran solaire analemmatique, réputé être le 3e plus ancien au monde, y est construit en 1902. De nouveaux bâtiments sont édifiés dans le 2e quart du 20e siècle pour les tables vibrantes en 1932 ou 1934, l'équatorial Secrétan (astrographe) en 1938-1939 par les entrepreneurs Pateu et Robert et les horloges à diapason en 1939-1940 par l'architecte E. Dampenon. La seconde moitié du siècle voit la construction au sud, de 1970 à 1973, par les architectes dijonnais Balme et Rocher, des laboratoires et bureaux actuels (agrandis d'une galerie couverte en 1980-1981) et, au nord, en 1983-1984, du bâtiment de la météorologie par les parisiens Bourlanges et Madon, du Service technique des Bases aériennes (STBA). Accompagnant les évolutions technologiques et le passage au temps atomique en 1967, l'établissement est toujours actif, notamment dans le domaine du Temps-Fréquence.
description L'établissement s'est implanté à l'ouest de la ville, sur un terrain de 7, 5 ha dès l'origine coupé en deux par l'ancienne route de Gray (actuelle avenue de l'Observatoire). Le plan initial se caractérise par une composition strictement orientée. L'axe ouest-est est doublement marqué, d'abord par le pavillon de la bibliothèque qui fait face à celui de la méridienne, ensuite par le logement du directeur auquel répond la conciergerie. L'axe nord-sud était encore plus fortement apparent : une allée (récemment baptisée René Baillaud) reliait le pavillon de l'équatorial coudé, au nord, au dôme de l'équatorial droit, au sud (remplacé par les laboratoires et bureaux actuels) , en passant entre les deux petits dômes symétriques de la lunette photographique et de l'altazimut (dont subsistent des vestiges). La maison du directeur, la conciergerie et le bâtiment des horloges à diapason ont des murs en moellon calcaire apparent, protégés au sud et à l'ouest par un essentage de tôle, et sont desservis par un escalier tournant à retours avec jour en bois. Comptant sous-sol, étage carré et étage en surcroît, la première présente une élévation ordonnancée en façade et est couverte d'un toit brisé en pavillon (avec tuile sur les brisis et zinc sur les terrassons). La conciergerie a le même nombre d'étages mais une couverture associant croupes et pignons couverts. Le bâtiment des horloges à diapason, à étage carré et étage en surcroît, est coiffé d'un toit à demi-croupes sur lequel a été aménagé un lanterneau métallique, mobile sur des rails afin de dégager un espace d'observation du ciel. Le bâtiment des tables vibrantes et l'ancien laboratoire d'essais, tous deux en rez-de-chaussée, font appel au parpaing de béton. Les constructions de la 2e moitié du 20e siècle sont en béton armé (associé aux briques dans le cas de la station météorologique). Les laboratoires et bureaux actuels, en rez-de-chaussée surélevé sur un étage de soubassement, sont couverts de toits à longs pans et en appentis métalliques (ayant remplacé, à la fin des années 1990, des terrasses en béton). Une terrasse, prolongée à l'est par un appentis revêtu de zinc laqué, protège la météorologie, à étage carré. Piliers et mires sont en pierre de taille.
élévation élévation ordonnancée
étages sous-sol ; 1 étage carré ; étage en surcroît
escaliers escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en charpente ; en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit ; enduit partiel ; essentage de tôle ; béton ; parpaing de béton ; béton armé ; pan de béton armé ; brique
couverture (type) toit brisé en pavillon ; toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; demi-croupe ; noue ; lanterneau ; terrasse ; appentis
couverture (matériau) tuile mécanique ; béton en couverture ; zinc en couverture
propriété propriété de la commune
protection MH 2005/08/01 : inscrit MH partiellement
type d'étude recensement du patrimoine astronomique
rédacteur(s) Poupard Laurent ; Blandin Patrick
référence IA25000379
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine ; © Monuments historiques
enquête 2002
date versement 2005/07/19
date mise à jour 2008/12/18
crédits photo Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP ; © Observatoire, Besançon
 
dossier en ligne
service producteur Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10
voir aussi Visite guidée
autre dossier dossier de protection
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

Requête ((Saint-Ginest Etienne-Bernard) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0