|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
immeuble Les Arandelières
|
localisation
|
Rhône-Alpes ; Savoie ; Bourg-Saint-Maurice
|
aire d'étude
|
Arcs (Les)
|
lieu-dit
|
Arc 1800
|
adresse
|
Villards
|
dénomination
|
immeuble
|
époque de construction
|
4e quart 20e siècle
|
année
|
1977
|
auteur(s)
|
Chedal André (architecte) ; Perriand Charlotte (architecte) ; Taillefer Bernard (architecte)
|
personnalité(s)
|
Godino Roger (commanditaire)
|
historique
|
Le projet est élaboré en 1977 pour le compte de la " Francim" (Paris IX) , puis en 1978 pour la SCI des Arandelières, maître d'ouvrage de l'opération. La conception est due à B. Taillefer qui travaille désormais seul les projets des Arcs au sein du " Groupe des Arcs ", depuis que Roger Godino a constitué en 1975 une équipe d'architectes et d'ingénieurs intégrée à la SMA, dans laquelle B. Taillefer est chargé de diriger l'architecture d'Arc 1800. C. Perriand poursuit sa collaboration avec l'équipe de concepteurs, et définit les dispositions intérieures des studios et des distributions. La mise en oeuvre est assurée par le bureau d'études COGEM avec A. Chedal, collaborateur de B. Taillefer. Le permis de construire est accordé en avril 1977. Le chantier démarre en juin 1977, et la livraison des logements a lieu l'année suivante en juillet 1978 ; l'immeuble est en service pour la saison 1978 / 1979. La résidence Les Arandelières est programmée dans la mise en oeuvre de la ZAC des Villards, dont le plan est étudié par G. Regairaz architecte urbaniste à l'AAM.
|
description
|
La résidence des Arandelières est la première construction réalisée aux Villards, après la construction du garage souterrain contre lequel elle s'adosse, entraînant plusieurs simplifications des principes jusque là retenus pour les grandes opérations des Arcs : les logements ne sont plus décalés entre eux, ni en hauteur, ni en plan ; les coursives de distribution sont horizontales. L'immeuble est composé de deux parties (double mur de refend) mitoyennes identiques. Néanmoins plusieurs principes directeurs sont maintenus : le logement est plus spacieux que les grandes opérations de la Muraille (Charvet en 1974) en poursuivant l'expérience acquise avec les studios de la Nova (1ère tranche 1978) ; la trame du logement est de 5, 00 m de largeur (et plus de 7, 00 m de profondeur) , permettant d'isoler le séjour de la chambre en les disposant tous les deux en façade ; la résidence est composée comme un immeuble unique, traité en arc de cercle avec une façade continue sur la place des Arandelières et une façade "organique" à l'aval, à l'identique des autres réalisations de la station (double façade formée par les terrasses) ; les terrasses sont différentes, suivant le côté de l'immeuble (terrasses contiguës, en continuité de chaque logement, côté place ; terrasses individualisées seulement devant la partie séjour du côté aval). Avec les Arandelières, c'est la 1ère fois que les toitures font l'objet d'une attention particulière : au porte neige horizontal développé jusque là, est préférée une toiture composée de plusieurs versants inclinés assemblés entre eux ; la toiture constitue désormais un repère visuel (voir les expériences antérieures en 1975 des 1ères "Pagodes" au Charvet). B. Taillefer introduit une écriture nouvelle pour les toitures qui sera développée et amplifiée par la suite. Les Arandelières comprennent 658 lits (109 studios, des commerces en pied d'immeuble côté place, 5 760 m2 de plancher). La courbure du plan est obtenue par des murs de refend légèrement divergents (écartés de quelques degrés) qui décrivent les rayons d'un cercle (principe analogue qui compose la Nova). Les sept niveaux sont desservis par deux distributions verticales et une distribution horizontale (coursive à chaque niveau) qui sépare l'édifice en deux parties (60 m de long et 16 m de large) : côté amont, deux niveaux de 10 studios chacun ; deux cages d'escaliers, un niveau de rez-de-chaussée avec des commerces ; trois niveaux enterrés (locaux à ski, parking) ; côté aval, sept niveaux de 12 studios chacun. Les logements sont différents entre les deux côtés : côté amont, surface de 32 m² (4, 60 x 7, 06 m) et une terrasse de 6 m² (1, 40 x 4, 40 m) ; côté aval, surface de 36 m² (4, 80 x 7, 26 m) et une terrasse de 4, 5 m² (1, 40 m x 3, 20 m). L'édifice est composé sur un plan en longueur avec 12 travées régulières (5 m entre axe) , sur sept niveaux à l'aval, et six niveaux à l'amont. Les studios sont disposés avec une mono-orientation, les uns orientés à l'est sur la place, et les autres à l'ouest sur la vallée ; chaque travée comprend deux logements disposés face à face, séparés par la coursive ; la façade aval est composée avec la "double façade" formée par la structure des terrasses et des garde-corps, tandis que la façade amont est traitée à la manière d'une "résidence urbaine", les terrasses étant construites en porte à faux, placées dans le prolongement des studios.
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
4 étages de soubassement ; 2 étages carrés
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre : escalier droit ; ascenseur
|
gros-oeuvre
|
béton armé ; crépi ; essentage de planches
|
couverture (type)
|
toit à longs pans
|
couverture (matériau)
|
bois en couverture
|
typologie
|
immeuble parallèle à la pente, coursive centrale
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
recensement du patrimoine des stations de sports d'hiver
|
rédacteur(s)
|
Lyon-Caen Jean-François ; Salomon-Pelen Catherine
|
référence
|
IA73000133
|
|
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
|
enquête
|
2000
|
date versement
|
2006/01/24
|
date mise à jour
|
2010/01/14
|
crédits photo
|
Salmon, C. - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
|
|
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
|
|