historique
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Devant l'affluence des malheureux au refuge de la Baille, ouvert à la suite des dégâts causés par les inondations de l'automne 1840, la préfecture décida la création d'un dépôt de mendicité qui fut construit en 1841. En 1842, on transféra les pensionnaires de la place de la Baille dans le nouveau local destiné à accueillir mendiants, indigents, infirmes et incurables. A partir de 1849, il abrita aussi des jeunes filles détenues par mesure correctionnelle. Déclaré d'intérêt public en 1851, l'ensemble fut alors appelé asile départemental. En 1853, on y construisit une chapelle, d'après les plans de l'architecte départemental Berthier. Un nouveau bâtiment, édifié en 1857 d'après les plans de Berthier, prit le nom d'asile Napoléon car il était destiné à accueillir les militaires infirmes indigents, selon le legs fait par l'empereur au département de Saône-et-Loire. Pour plus d'une centaine de pensionnaires, le personnel comprenait à ce moment-là les agents administratifs, les agents de service, dix soeurs hospitalières de la congrégation du Saint-Sacrement d'Autun pour le service intérieur et deux médecins. Divers remaniements interviendront par la suite sous la direction des architectes départementaux Giroud (dans la décennie 1870 : lavoir, bains, loges pour le concierge et le jardinier...) , Poinet (en 1893, agrandissement du bâtiment dit des invalides) puis Bidaut (aménagement de logements pour le personnel dans le bâtiment dit des invalides en 1936-1937). C'est aujourd'hui une résidence départementale d'accueil et de soins.
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