|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
église du couvent d'ermites de saint Augustin puis église paroissiale Saint-Augustin
|
localisation
|
Midi-Pyrénées ; Aveyron ; Villefranche-de-Rouergue
|
aire d'étude
|
Villefranche-de-Rouergue (commune)
|
adresse
|
rue Valadier
|
destinations successives
|
église paroissiale
|
dénomination
|
église
|
édifice contenant
|
couvent d'ermites de saint Augustin
|
4
|
|
objets mobiliers
|
|
époque de construction
|
4e quart 15e siècle ; 1er quart 16e siècle ; 4e quart 16e siècle ; milieu 19e siècle
|
siècle détail
|
2e quart 20e siècle
|
année
|
1488 ; 1520 ; 1591
|
auteur(s)
|
Boissonnade Etienne-Joseph (architecte diocésain) ; Vanginot Jean-Baptiste (architecte diocésain) ; Virebent (céramiste) ; Entraygues (entrepreneur de maçonnerie) ; Roux Jean (maçon)
|
personnalité(s)
|
Pomairols Jean Nicolas de (donateur)
|
historique
|
L'actuelle église Saint-Augustin fait suite à une première chapelle édifiée dans l'enceinte du couvent en 1488. Dans son testament militaire de 1507, Jean Nicolas de Pomairols exprime le souhait que ses descendants construisent une chapelle funéraire dans l'église du couvent des Augustins. Cependant, ce n'est que le 20 avril 1520 que les consuls Guillaume de Roqua, Etienne Garrigarum, Jean Patras et Guillaume Caussé posent la première pierre de l'église conventuelle des Augustins, à la demande des révérends pères Bedou et Jouffredy. L'acte est pris par Pierre Coudercy, notaire et greffier des consuls. Le 16 avril 1522, le Pape accorde un pardon général au couvent des Augustins de Villefranche-de-Rouergue. En 1563, le couvent des pères Augustins, abandonné de tous ses religieux qui s'étaient enfuis en 1561 suite à l'accueil de protestants, est déserté et converti en collège, par ordonnance de Mgr Jacques de Corneillan, évêque de Rodez jusqu'en 1585. La construction du clocher et du choeur de l'église débute en 1588 et s'achève en 1591. En 1626, l'église est équipée d'un orgue. De 1803 à 1822, le culte de la paroisse de saint Augustin est célébré dans la chapelle des Pénitents Bleus. En 1809, la commune envisage de vendre l'église qui menace ruine pour racheter l'église des Pénitents Bleus. A partir de 1818, des travaux de remise en état de l'église sont amorcés. L'église est rouverte au culte en 1822 à usage paroissial. En 1837, les voûtes de l'église sont recouvertes de zinc. En 1840, la flèche du clocher est démolie. En 1843, un portail d'entrée, de style néo-gothique, et trois baies en partie haute sont percés dans la façade occidentale. A cette occasion, la tribune est reconstruite et rehaussée. De 1845 à 1846, le curé Vidal (enterré dans l'église) s'attache à embellir l'église en créant 4 fenêtres hautes à l'occasion de la rénovation de la toiture. A partir de 1862, la grande sacristie est édifiée. En 1853, les maisons accolées au mur nord de l'église sont achetées par la commune et rasées pour pallier l'obscurité de l'église assombrie par la pose de vitraux colorés. En 1858, on installe un orgue et un tambour de porte. De 1861 à 1862, le clocher est reconstruit dans le style néo-gothique sur les plans de l'architecte diocésain de l'époque, Etienne-Joseph Boissonnade, puis Jean-Baptiste Vanginot. Les maçonneries sont rebâties et les fonts baptismaux sont embellis. La réalisation du nouveau clocher est confiée dans un premier temps à la maison Virebent de Toulouse puis à l'entrepreneur de maçonnerie villefranchois Entraygues. Les ornements en céramique sont toutefois achetés au toulousain Virebent. En 1863, les murs de l'église sont blanchis. Jean Roux, maçon villefranchois, installe une balustrade en béton au clocher, suite à la demande du curé V. Durand. En 1925, l'ancienne sacristie accolée à l'église sur le côté nord du chevet est démolie. En 1936, la couverture du bas-côté nord est refaite. En 1963, la paroisse de Saint Augustin est désaffectée. L'église sert aujourd'hui de lieu de manifestations culturelles.
|
description
|
De plan allongé, la nef à vaisseau unique est voûtée en croisées d'ogives, tout comme les deux bas-côtés. La nef est éclairée par 6 fenêtres hautes et une rosace, le choeur par 5 baies et chacun des 2 bas-côtés par 2 baies. Les chapiteaux et les clefs de voûte présentent des décors en relief et des décors dans la masse. L'église est couverte par un toit à longs pans en ardoise. L'édifice est orienté, sa façade occidentale est ornée d'un portail monumental. On accède au choeur par deux marches. Le revers de la façade occidentale comporte une tribune d'orgue formant dans sa partie inférieure un tambour de porte.
|
plan
|
plan allongé
|
étages
|
1 vaisseau
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie ; escalier en équerre, en charpente
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
|
couverture (type)
|
flèche polygonale ; toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe polygonale ; appentis
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
couvrement
|
voûte d'ogives
|
décor
|
céramique ; ferronnerie ; sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
|
représentation
|
pinacle ; rosace ; crochet ; croix
|
|
Le portail, cantonné de 2 pinacles, comporte un tympan en arc brisé orné d'un remplage aveugle néo-gothique surmonté de crochets. Les décors en terre cuite des baies du clocher imitent la forme d'arcs trilobés néo-gothiques. Le clocher est surmonté d'une croix ajourée.
|
typologie
|
église à nef unique
|
propriété
|
propriété de la commune
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Tournemire Luc ; Guiochon Xavier-Philippe ; Lajeunie Aurélie
|
référence
|
IA12000036
|
|
© Inventaire général ; © Ville de Villefranche-de-Rouergue, Service Culturel
|
enquête
|
2004
|
date versement
|
2005/03/07
|
service producteur
|
Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
|