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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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couvent des Minimes, actuellement bibliothèque municipale
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localisation
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Bourgogne ; Côte-d'Or ; Beaune
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aire d'étude
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Beaune centre
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adresse
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11 place Marey
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destinations successives
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bibliothèque
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dénomination
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couvent
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parties non étudiées
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église ; bâtiment conventuel ; cour ; jardin
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époque de construction
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limite 15e siècle 16e siècle ; 2e quart 17e siècle
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siècle détail
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2e quart 18e siècle
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année
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1727
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auteur(s)
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Verne Joseph (architecte)
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historique
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Quoi qu'autorisée en 1624 par l'évêché d'Autun, l'installation des Minimes en terre beaunoise se fit avec quelques réticences de la part de l'administration communale qui ne voulait leur accorder que le droit d'héberger d'autres religieux de passage. Mais recevant l'estime générale de la population par leur action caritative, les Minimes obtinrent finalement gain de cause auprès de la municipalité en 1625 " sans que toutefois la ville demeurat obligée à aultre establissement, fondation ou dotation ". C'est le 15 janvier 1627 qu'ils purent acquérir la vaste demeure d'Augustin Languet, avocat, alors théoriquement occupée par Guillaume de la Mare, trésorier de France pour la généralité de Bourgogne. Bien que n'y résidant plus, Guillaume de la Mare, en dépit de la signature du contrat de vente, refusa cependant de laisser les Minimes s'y installer et fit appel au Parlement de Dijon qui rendit un arrêt en sa faveur, interdisants aux Minimes de louer ou d'acheter un quelconque bien immobilier et aux maire et échevins beaunois de permettre leur établissement dans la ville. Néanmoins, après avoir fait appel à Louis XIII qui ordonna de cesser tout empêchement, les religieux purent enfin s'établir réellement à Beaune durant l'été 1627 avec l'assentiment du corps de ville et de la population. L'administration du district de Beaune tint, de 1790 à 1791, ses séances dans le couvent avant que celui-ci ne soit vendu comme bien national à des particuliers. C'est seulement en 1976 que la ville s'en porta acquéreur pour y installer la bibliothèque, inaugurée dans ses nouveaux locaux en 1977.
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description
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De nouveaux bâtiments furent construits peu après l'été 1627afin d'agrandir la maison Languet, qui avait appartenu à la famille de Vienne jusqu'au milieu du 16ème siècle : - un corps côté rue, comprenant diverses pièces de service, avec passage d'entrée, - un corps à gauche de la cour, pour le logement des hôtes, - enfin, à droite de la cour, l'église placée sous le vocable de saint François de Paule, à un seul vaisseau éclairé par des baies en plein cintre. Le vieil hôtel de Vienne, autrefois situé entre la cour et un jardin (devenu un parking) qui rejoignait la Bouzaise, fut remanié pour abriter le logement des Minimes eux-mêmes. Quelques unes de ses fenêtres conservent encore meneaux et arcs en accolade typiques du goût prisé jusque dans les premières décennies du 16ème siècle. L'escalier en pierre de taille assurant la liaison entre l'aile des hôtes et celle moines a été refait par l'architecte Joseph Verne suivant un marché passé avec les religieux le 13 juin 1727 : il se compose de volées droites maintenues en surplomb du côté opposé au mur de cage par quatre noyaux, une rampe en fer forgé courant sur toute la hauteur.
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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moellon (enduit)
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile plate
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couvrement
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voûte en berceau
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décor
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sculpture
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représentation
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corbeille : fruit
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Au dessus d'une porte piétonne ayant donné accès au jardin (devenu parking). Porte la mention CHARITAS, devise des Minimes
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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étude d'inventaire
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rédacteur(s)
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Inguenaud Virginie
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référence
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IA21000220
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2000/09/18
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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