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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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ancien couvent de capucins, actuellement salle d'exposition dite le Casino
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localisation
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Lorraine ; Moselle ; Thionville
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aire d'étude
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Thionville centre
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lieu-dit
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Centre intra-muros
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adresse
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43 rue de Paris
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destinations successives
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salle d'exposition
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dénomination
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couvent
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époque de construction
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2e quart 17e siècle (détruit) ; 2e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
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année
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1626 ; 1736 ; 1820
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auteur(s)
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Derobe (architecte départemental) ; Blondin Charles-Nicolas (entrepreneur)
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historique
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En 1624, installation à Thionville de capucins du Luxembourg, grâce au soutien du gouverneur Jean de Witz. Entre 1626 et 1629 (date par travaux historiques) construction d'un couvent au niveau de l'ancienne enceinte médiévale sur les terrains dégagés par le recul des fortifications (actuelle "Cour des capucins") avec remploi de pierres de l'ancienne porte de Metz démantelée. La façade principale de l'église dédiée à saint Jean-Baptiste donne sur l'actuelle rue de Paris. En 1736 (date par travaux historiques) le couvent qui avait déjà souffert du siège de 1643 est totalement reconstruit après un incendie. Vendu comme bien national pendant la Révolution, il est occupé par l'armée comme dépôt d'artillerie et caserne, après exhaussement des bâtiments. En 1817 (date par travaux historiques) , la municipalité demande au ministère de la guerre de lui restituer plusieurs bâtiments militaires dispersés dans la ville dont l'ancienne église des capucins. De 1820 à 1822 (date par source) transformation de l'église en théâtre et en halle au blé par l'entrepreneur Charles Nicolas Blondin de Metz sur les plans de l'architecte départemental Derobe (réception des travaux en 1825 seulement suite à un procès) , tandis que le jardin devient un parc d'artillerie (à proximité de la caserne dite "des capucins"). A l'époque de l'annexion allemande, les restes des bâtiments conventuels sont transformés en caserne d'infanterie et le terrain des anciens jardins utilisé pour construire des dépôts de matériel militaire (actuels ateliers municipaux) , des logements pour les officiers (actuelle salle de musique) et les locaux de la kommandantur (à l'angle de la rue de Paris et de l'allée Poincaré, détruite). Après la 1ère guerre mondiale, cet ensemble devient la caserne Hugo. Dans les années trente, le quadrilatère formé par cet ensemble est ouvert suite à la destruction de plusieurs bâtiments. Aujourd'hui ne subsiste du couvent que l'ancienne église, l'actuel "Casino", devenue salle d'exposition municipale (elle cesse en effet d'être utilisé comme théâtre en 1953).
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description
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Pierre de Jaumont ; l'ancienne église, à plan en croix latine et vaisseau unique, a été transformée en bâtiment d'1 étage carré.
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plan
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plan en croix latine
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étages
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1 vaisseau ; 1 étage carré
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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ciment amiante en couverture
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décor
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sculpture
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représentation
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laurier
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sujet : couronnes de laurier : support : encadrement des occuli
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état
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restauré ; vestiges
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Decomps Claire
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référence
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IA57000099
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© Région Lorraine - Inventaire général
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enquête
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1995
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date versement
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1999/08/30
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date mise à jour
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2007/02/01
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
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