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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison de villégiature dite Villa Salamanca, puis Villa Poilly, puis Villa Camélia
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localisation
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Basse-Normandie ; Calvados ; Deauville
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aire d'étude
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Deauville
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adresse
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boulevard Eugène Cornuché ; 2 rue Robert Fossorier
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dénomination
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maison
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parties étudiées
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communs
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parties non étudiées
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jardin ; enclos ; portail ; communs
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partie(s) étudiée(s)
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éléments remarquables
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élévation
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époque de construction
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3e quart 19e siècle
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année
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1865
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auteur(s)
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Breney François-Desle (architecte)
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personnalité(s)
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Salamanca, marquis de (commanditaire)
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historique
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Le 28 décembre 1864, le marquis de Salamanca acquiert un terrain sur le front de mer sur lequel il a fait élever cette villa, œuvre de l'architecte Desle-François Breney. En 1866, il achète un terrain d'une superficie de 1557m2 pour agrandir le jardin au sud. L'ensemble est vendu en 1877 à la baronne de Poilly, puis en 1907 à Wallut, qui donne à la villa le nom de "Villa Camélia". Le portail en éventail et la grille, ont été remplacés au cours du 4e quart du 20e siècle.
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description
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La Villa Camélia est une imposante villa du front de mer. Elle est implantée sur une parcelle à pan coupé en angle d’îlot. A l’origine, la parcelle était traversante et encadrée au nord par le boulevard Eugène Cornuché (ancienne Terrasse) , à l'est par la rue Robert Fossorier (ancienne rue du Marché) et au sud par la rue Jean Mermoz (ancienne rue de l'Ecluse). La villa était rejetée au nord de la parcelle, permettant ainsi le dégagement d'un vaste jardin au sud, sur une partie duquel à été édifiée la villa Sweet Cottage (cf. notice : IA14003097). Les communs étaient attenants à la villa du côté nord-ouest. L'ensemble de la propriété était clôturé par un solin en brique, rythmé par des jambages saillants en brique et surmonté d'une grille en bois. L'angle nord de la parcelle à pan coupé était mis en valeur par un portail en bois chantourné et découpé à double battant dessinant un éventail. Il a été publié dans "le bois Pittoresque" de Pierre Chabat dans les années 1860 pour l’originalité de sa forme et de ses motifs. Un second portail, probablement du même style, permettait d'accéder au jardin du côté rue Robert Fossorier. Ces deux portails ont été remplacés, mais le solin et les poteaux en brique polychrome ont été conservés. La villa, de plan carré avec des décrochements, comprend un rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol, un étage carré et un étage de comble. Le toit, à longs pans, est couvert en ardoise. Le gros-oeuvre en brique polychrome, appareillée en assises alternées régulières dans les parties hautes, participe au décor des façades. Ces dernières sont animées verticalement par les pilastres corniers biseautés et par la variété des baies : rectangulaires, cintrées simples ou jumelées avec arcs de décharge amortis par des impostes en brique, en anse de panier avec arcs de décharge à denticules. Les façades sont également animées horizontalement : assises alternées régulières en brique, bandeaux en saillie, entablement à denticules séparant les différents niveaux. Le pittoresque de l'édifice se manifeste dans les éléments saillants en bois : terrasses surélevées portant balcons (façades nord-ouest et sud-est) , bow-window portant balcon (façade sud-ouest). A l'origine, il était accentué par le décor en bois découpé ornant les bordures de rive de la toiture (lambrequin, antéfixes, acrotères) inspiré des isbas russes. Les communs attenants à la villa ont été construits au cours du 1er quart du 20e siècle. Les façades, essentées en tuile plate, sont percées de baies cintrées géminées et de baies de style art-déco. Des vitraux aux motifs géométriques ornent les fenêtres latérales. La façade ouest est composée de deux pignons accolés à ferme débordante soutenus par des aisseliers. La toiture, à longs pans, couverte en ardoise, est surmontée d'épis de faîtage en bois. La Villa Camélia a subi d'importantes modifications qui ont atténué son caractère pittoresque : le porche hors oeuvre de la façade sud-est a été remplacé par un pavillon à un niveau en brique, les éléments en bois des bordures de rive ont été supprimés ainsi que les agrafes des balcons, les souches de cheminée en brique polychrome ont été remplacées. Les effets polychromes d’origine produits par la présence des éléments en bois de couleur naturelle ont été atténués par l’application d’un badigeon de couleur noire sur la plupart des pièces de bois. L’austérité actuelle de l’édifice est renforcée par le remplacement de l’essentage en tuile plate de couleur orangée des communs par un essentage en ardoise.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre
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gros-oeuvre
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brique
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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ardoise
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typologie
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villa du front de mer ; villa en milieu de parcelle ; parcelle rectangulaire ; parcelle en angle d'îlot ; pittoresque ; style chalet ; éléments saillants (terrasse surélevée, bow-window, balcon)
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état
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remanié
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine de la villégiature
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rédacteur(s)
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Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier
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référence
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IA14003096
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© Région Basse-Normandie - Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2010/04/22
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date mise à jour
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2010/10/26
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crédits photo
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Decaëns, François - © Région Basse-Normandie - Inventaire général
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
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