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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison de villégiature dite Chalet-Chalet, actuellement Villa Santiago
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localisation
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Basse-Normandie ; Calvados ; Deauville
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aire d'étude
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Deauville
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adresse
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8 rue Le Marois ; 105, 107 rue Général Leclerc
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dénomination
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maison
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parties non étudiées
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jardin ; enclos ; portail ; communs
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éléments remarquables
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élévation
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époque de construction
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limite 19e siècle 20e siècle
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siècle détail
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2e moitié 20e siècle
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auteur(s)
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Mauclerc Ernest (architecte)
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personnalité(s)
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Le Marois Jacques (commanditaire)
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historique
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La villa Chalet-Chalet est édifiée à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle par l'architecte Ernest Mauclerc pour le comte Jacques Le Marois. Elle n'apparaît pas sur le plan du "Port de Trouville, état en 1875", mais elle est mentionnée sur le "Plan de Trouville-Deauville", dressé par Charles Normand vers 1904. Au cours de la seconde moitié du 20e siècle, la villa est agrandie : prolongement de l'aile ouest abritant les communs permettant d'aménager au rez-de-chaussée une laverie, "une salle des gens" et une remise à automobile, et à l'étage de comble, quatre chambres destinées à loger le personnel de maison. A la même période, les épis de faîtage en céramique sont modifiés.
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description
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La villa Chalet-Chalet est implantée sur une parcelle rectangulaire située en angle d'îlot à l'intersection de la rue Le Marois et de la rue Général Leclerc. De plan en L, elle est alignée sur la rue ce qui permet le dégagement d'un jardin au sud. Les communs, édifiés au cours de la seconde moitié du 20e siècle, sont attenants à la façade latérale sud-est de la villa. La propriété est délimitée par un enclos qui n'est pas d'origine. La villa comprend un rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol et un étage de comble. Le toit, à longs pans, est couvert en tuile plate. L'étage de comble est éclairé par des lucarnes passantes à deux pans et des lucarnes rampantes. Le gros-œuvre, en moellon de calcaire, participe au décor des élévations : appareil régulier au niveau du soubassement, appareil en assises régulières alternées, allongé et en épis, au rez-de-chaussée. Les chaînes harpées des angles et les encadrements des baies sont en ciment imitant la pierre de taille. L'étage de comble est orné d'un faux pan de bois plaqué et peint, de type structurel : colombes verticales, liens groupés par deux dans les angles, croix de Saint-André et croix complexes. Ces éléments font référence aux constructions augeronnes de la seconde moitié du 18e siècle. Les différents niveaux d'élévation sont séparés par des corniches moulurées en ciment moulé. L'angle nord est particulièrement mis en valeur par l'oriel d'angle coiffé par un toit en pavillon orné d'épis de faîtage en céramique. Un auvent en façade, couvert en ardoise, distingue le rez-de-chaussée du premier étage. L'élévation nord-ouest se singularise par la baie à meneaux et traverses, située au rez-de-chaussée, qui fait référence au vocabulaire architectural de la Renaissance. L'élévation nord-est est animée par le porche dans-œuvre qui donne accès aux pièces d'habitation depuis la rue. Ouvrant sur un couloir longitudinal qui dessert les pièces du rez-de-chaussée, il est orné d'un appareil en damier, brique et fausse pierre de taille en ciment. La façade sur jardin est agrémentée par une tourelle demi-hors-œuvre, dans l'angle sud, coiffée d'un toit polygonal et percée d'une fenêtre à traverses et meneaux. Un escalier extérieur à volée droite, adossée à l'aile ouest, ouvre sur le vestibule situé à l'étage de comble qui distribue les différentes chambres. Cet édifice, Régionaliste, est de style normand (faux pan de bois, lucarnes rampantes, épis de faîtage en céramique). Il s'inscrit néanmoins dans le mouvement éclectique en empruntant de nombreuses références au vocabulaire architectural de la Renaissance (appareil en damier, fenêtres à traverses et meneau) et du 18e siècle (faux pan de bois avec liens groupés par deux dans les angles, croix complexes et croix de Saint-André).
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plan
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plan symétrique en L
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre
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gros-oeuvre
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moellon ; calcaire ; enduit d'imitation ; appareil en damier ; faux pan de bois
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit en pavillon ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile plate
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typologie
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villa alignée sur la rue ; parcelle rectangulaire ; parcelle en angle d'îlot ; Régionaliste ; style normand ; style néo-Renaissance ; tourelle demi-hors-oeuvre ; porche dans-oeuvre
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état
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bon état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine de la villégiature
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rédacteur(s)
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Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier
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référence
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IA14003201
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© Région Basse-Normandie - Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2010/04/22
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date mise à jour
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2010/10/26
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
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