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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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théâtre
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localisation
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Guadeloupe ; Pointe-à-Pitre
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aire d'étude
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Pointe-à-Pitre centre
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adresse
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place de la Victoire
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dénomination
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théâtre
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époque de construction
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2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
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auteur(s)
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Lemonnier de La Croix Eugène (architecte) ; Trouillé Charles (architecte) ; Petit Alexandre (architecte) ; Budan Armand (peintre)
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personnalité(s)
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Caussade Fabien (personnage célèbre)
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historique
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L'existence d'une Comédie est attestée à Pointe-à-Pitre dès le 18e siècle. Il s'agissait d'un bâtiment en bois, propriété d'un négociant de la ville. En 1817, l'ingénieur militaire Philibert propose, dans son plan d'embellissement de la ville, la construction d'un salle de spectacle sur la place de la Victoire. Le projet ne sera lancé que dix ans plus tard, en 1827. Nous ne savons rien de cette première salle. En 1837, l'architecte Lemonnier de La Croix est chargé de restaurer entièrement le bâtiment, un chantier qu'il mena rapidement à terme. Détruit par le tremblement de terre de 1843, le théâtre est sommairement reconstruit. En 1856, Fabien Caussade, maire de Pointe-à-Pitre, demande à l'architecte Charles Trouillé de corriger tous les défauts du théâtre. Le début des travaux est retardé en raison des nombreuses modifications apportées au projet, jusqu'à l'adjudication finale remportée par l'architecte Petit qui demanda, en 1860, à en être désaisi. Le chantier fut finalement réalisé en régie, par l'architecte Trouillé. La décoration intérieure est l'oeuvre du peintre guadeloupéen Armand Budan qui réalisa des panneaux pour les loges et le décor du plafond. Le théâtre brûla dans un incendie en 1882.
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description
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Le théâtre reconstruit par Trouillé avait une façade de style néoclassique, soulignée par un balcon en fer forgé, qui s'ouvrait sur un vestibule d'entrée et l'escalier d'honneur. Un péristyle, rythmé par des colonnes cannelées surmontées par des chapiteaux corinthiens, entourait la salle de spectacle. À l'intérieur, les loges et le parterre du rez-de-chaussée avaient une forme circulaire. À l'étage, se trouvaient dix-sept loges de première et six loges d'avant-scène, également de forme circulaire. Au centre du plafond ovale, légèrement courbé, se trouvait une rosace ornée d'une arabesque permettant le passage du câble du lustre. Enfin, l'étage de comble, trop bas, dut être surélevé pour accueillir les machineries. L'ornementation intérieure comprenaient des peintures, d'abord exécutées sur des toiles, rehaussées à l'or, et appliquées ensuite sur le bois, précaution devant empêcher une trop rapide détérioration des oeuvres. Elles étaient complétées par des motifs floraux et des dorures, encadrés par des médaillons représentant Corneille, Racine, Molière, Beaumarchais. Pour le plafond, Budan choisit d'accoler huit grandes toiles représentant différentes allégories : la Gloire, la Renommée, Melpomène, Flore, la Tragédie, la Poésie, la Danse, accompagnées de groupes d'enfants.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
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escaliers
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escalier intérieur ; escalier droit ; en maçonnerie
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gros-oeuvre
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maçonnerie
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état
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détruit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Kissoun Bruno
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référence
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IA97100881
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© Inventaire général
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enquête
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2004
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date versement
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2010/01/12
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service producteur
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Conseil régional de Guadeloupe - Service chargé de l'Inventaire 22, rue Perrinon 97100 Basse-Terre - 05.90.41.14.49
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