|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Immeuble à logements
|
localisation
|
Nord-Pas-de-Calais ; Pas-de-Calais ; Arras
|
aire d'étude
|
Arras
|
adresse
|
29 rue Ernestale
|
dénomination
|
immeuble à logements
|
parties non étudiées
|
boutique
|
époque de construction
|
2e quart 20e siècle
|
année
|
1926
|
auteur(s)
|
Laporte Gabriel (architecte) ; Peulabeuf Louis (entrepreneur) ; Deneuville (entrepreneur) ; Ringot (sculpteur)
|
historique
|
Endommagé par les bombardements au cours de la Première Guerre mondiale, l'immeuble fit l'objet d'un premier projet de reconstruction (projet de remploi) en 1924 sur les plans de l'architecte Jules Desprez pour Albert Février, propriétaire de l'immeuble. Le projet fut poursuivi par Julien Février, gérant du magasin d'étoffe situé en rez-de-chaussée et mandataire d'Albert Février. En 1926, l'immeuble fut exproprié par la ville et démoli en partie, en vue de l'application des plans d'alignement approuvés en 1923. Il fut reconstruit par l'entreprise arrageoise de Louis Peulabeuf (signature portée au bas du 1er étage, à gauche de l'angle) , spécialisée dans la production de décors et de mobiliers en béton moulé, et de l'entrepreneur Deneuville, sur les plans de l'architecte arrageois Gabriel Laporte (signatures portées au bas du 1er étage, à droite de l'angle). Les éléments sculptés sont dus à Ringot (signature portée au bas du 1er étage, à gauche de l'angle) (cf. A.D. Pas-de-Calais, série 10R9, sous-série 5031).
|
description
|
L'immeuble est positionné sur l'angle de la rue Ernestale et de la rue de la Croix-Rouge. Son angle, à pan coupé en avant-corps, sur lequel se trouve l'entrée, est surmonté d'une lucarne à fronton cintré. La composition de cet immeuble, fait de pierre et de béton, mélange les genres architecturaux : le gabarit de l'immeuble, les baies cintrées et les éléments de modénature dorés évoquent le style classique. Des bas-reliefs de style Art déco ornent la lucarne de l'angle. L'Art Nouveau est évoqué à travers la guirlande de fleurs du rez-de-chaussée et celle couronnant la baie de la lucarne de l'angle. Deux macarons situés sur la façade latérale de la rue de la Croix-Rouge se composent de mosaïque bleue et sont encadrés de guirlandes. Ils indiquent la date de construction (1874) et celle de la reconstruction de l'immeuble (1926). L'allège dorée de l'angle et l'encorbellement du rez-de-chaussée sont ornés des initiales du propriétaire de l'immeuble (J.F. en référence à Julien Février) lors de sa reconstruction.
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
étage de comble ; 2 étages carrés
|
gros-oeuvre
|
béton ; pierre
|
couverture (type)
|
toit à longs pans brisés
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
typologie
|
Immeuble à logements avec boutique en rez-de-chaussée.
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
enquête thématique départementale (patrimoine Art déco d'Arras)
|
rédacteur(s)
|
George Marie
|
référence
|
IA62001403
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2008
|
date versement
|
2009/11/13
|
date mise à jour
|
2012/02/27
|
crédits photo
|
Thibaut, Pierre - © Inventaire général
|
|
|
|