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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Usine de passementerie Gaitas ; puis teinturerie Leclerc ; puis usine de fibres artificielles et synthétiques Sté Française des Crins Artificiels, puis usine de la Viscose, puis usine Spontex
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localisation
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Picardie ; Oise ; Beauvais
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aire d'étude
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Oise
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adresse
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74 rue de Saint-Just des Marais
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hydrographie
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canal Saint-Nicolas
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dénomination
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usine de passementerie ; usine de fibres artificielles et synthétiques
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; château d'eau ; bassin de décantation ; filature
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éléments remarquables
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atelier de fabrication ; porte cochère
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époque de construction
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1er quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1823 ; 1919
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En 1823, Joseph Gaitas, dit Morin, installe une passementerie à Saint-Just-des-Marais, dans une ancienne blanchisserie. Il fait construire deux grands bâtiments en bois et torchis, réunis par un portail monumental surmonté d'un cartouche et ne laissant rien deviner d'une activité industrielle. Entre 1870 et 1893, l'usine s'agrandit avec la construction de bâtiments au nord du site (détruits). Elle appartient alors à Leclerc qui y exploite une usine de teinturerie comprenant 12 bacs à teinture. En 1910, l'activité industrielle change à nouveau pour devenir une usine de crins artificiels. Un atelier est spécialement construit pour le traitement du bois par la soude et le site se couvre de bâtiments. En 1919, un incendie en détruit la plupart et l'usine est rebâtie selon un nouveau plan. Elle occupe alors une superficie plus importante et comprend, entre autre, des ateliers de fabrication. Le cours d'eau est alors déplacé. En 1925 est élevée une cheminée de 80 m (détruite). En 1941, les bombardements détruisent une partie des ateliers de moulinage et de flottage. Actuellement, la plupart des bâtiments d'origine, hormis l'ancien atelier de passementerie, ont été détruits, l'activité industrielle n'a pas changé et le site est occupé par les usines Spontex et Novacel. 1846, chaudière à deux bouilleurs (détruite). 1910, moteur à gaz pauvre (détruit). 1916, machine à vapeur (détruite). 1855 : 400 ouvriers. 1893 : 150 ouvriers. 1939 : 614 ouvriers.
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description
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Atelier de fabrication en bois et torchis à un étage carré et un étage de comble, toit à croupe brisée, tuile plate, portail en pierre de taille avec motif sculpté. Cheminée sarrazine. Château d'eau en béton armé. Bassin de décantation en béton armé. Filature en brique et tuile mécanique, verre en couverture, shed.
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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brique ; torchis ; bois ; béton armé
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe brisée ; shed
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; tuile plate ; verre en couverture
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décor
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sculpture
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représentation
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symbole professionnel
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sujet : ciseau ; navette, support : fronton du portail d'entrée.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Colzy Hélène
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référence
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IA60001019
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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2001/09/13
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date mise à jour
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2011/10/17
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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