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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine métallurgique dite forge de Cuzorn, usine de détergents dite Cotelle et Foucher.
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Cuzorn
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aire d'étude
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Lot-et-Garonne
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lieu-dit
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la Forge
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hydrographie
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la Lémance
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dénomination
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usine métallurgique ; usine de détergents
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parties non étudiées
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haut fourneau ; atelier de fabrication ; pièce de stockage du combustible ; bureau d'entreprise ; logement patronal ; quai
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éléments remarquables
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haut fourneau
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époque de construction
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18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
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année
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1828 ; 1863 ; 1945
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La forge de Cuzorn, attestée dès 1504, est l'une des premières forges catalanes exploitée dans le département ; en 1754, c'est Jean Trenty de Libos qui afferme la forge où l'on fabrique des chaudières à sucre exportées vers les colonies d'Amérique, des instruments aratoires, des poteries de fer mais aussi les canons destinés aux manufactures d'Armes de Tulle et de Bergerac. La forge est acquise par la famille Gignoux qui obtient alors un marché avec l'arsenal de Toulouse ; ce marché considérable contribue à la prospérité de l'entreprise qui se dote dès 1826 de 2 martinets et en 1828 d'un haut fourneau (date portée) ; de nombreuses extensions des ateliers et un logement patronal sont édifiés ; Cuzorn devient alors, avec 4, 5 t de fonte coulées journellement, la plus importante des forges au bois de la vallée de la Lémance. En 1847, Gignoux est mis en faillite. En 1863, Dominique Austruy fait l'acquisition du haut fourneau et relance l'activité de la forge qui est agrandie ; après la guerre de 1870, la production du haut fourneau est fortement réduite. L'usine de Cuzorn ne conserve alors que l'activité de bocardage et de lavage du minerai ; en 1930 le haut fourneau de Cuzorn est le dernier à s'éteindre dans la vallée de la Lémance. En 1945 la société des Etablissements Cotelle et Foucher installe une fabrique de lessive et d'eau de Javel portant la marque Lacroix ; de nouveaux ateliers de fabrication sont construits ; cette activité se poursuit jusqu'en 1970. Aujourd'hui, le site est désaffecté et une grande partie des bâtiments est démolie. En 1820 la forge comprend 1 feu de forge à la catalane, 1 feu de martinet et 4 marteaux ; en 1828 le haut fourneau est doté d'une machine soufflante mise en mouvement par une roue hydraulique. En 1812, 5 ouvriers, 60 en 1830 et 40 en 1876.
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description
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Haut fourneau de section carrée avec chaîne d'angle et encadrement des embrasures en pierre de taille, porte la date 1828 ; bureau et atelier de fabrication en pierre et enduit avec 1 étage carré couvert d'un toit à longs pans en tuile mécanique, baies en arc plein cintre au rez-de-chaussée de l'atelier ; pièce de stockage du combustible à l'état de vestiges ; logement patronal avec toit en pavillon en tuile creuse, baies rectangulaires, en arc plein cintre et en anse de panier.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre ; pierre de taille ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile mécanique
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typologie
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baie rectangulaire ; arc plein cintre ; arc en anse de panier
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état
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établissement industriel désaffecté ; vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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repérage du patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Kabouche Marie
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référence
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IA47000682
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© Inventaire général
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enquête
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1997
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date versement
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1999/08/25
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date mise à jour
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2004/12/03
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crédits photo
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Kabouche, Marie - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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